Emmanuel Nicolas, Anthropologue, intervenant social, intervenant au Stics asbl
Visions La souffrance au travail est inhérente aux métiers du soin; La qualité de la souffrance du soignant a un impact sur la qualité de la relation de soin; En aidant l’intervenant à mieux souffrir, on aide la relation de soin à s’émanciper de cette souffrance
Constats Logiques de performance Précarité de langage au sujet de l’usure au travail: manque de mots, manque de nuances, manque de lieux Mise au banc des capabilités du travailleur L’institué prime sur l’instituant Forme de torsion identitaire : la profession est affectée Perte de sens: 3 S Commun des existences de souffrances entre le soignant et le soigné. Pour s’en défaire, certains soignants usent d’un pouvoir.
Recommandations Comment aider les soignants à mieux souffrir? Comment aider les soignants à souffrir pour les bonnes raisons? Valoriser l’implication dans la relation de soin : de la juste distance à la juste présence Remettre la relation de soin au centre des préoccupation : lieu expérientiel du rétablissement Sortir du paradigme de la Compétence (Incompétence) pour entrer dans un paradigme de Ressources (Fragilités): Enjeux de l’évaluation Co-construction de la méthodologie de travail: « Bonnes Pratiques » : liens, cadre, créativité et protection : figure du Trampoline Valoriser la Reconnaissance mutuelle
Recommandations Valoriser la culture du Care et de la nuance : Développer les capabilités et le processus narratif du métier, de la profession, de l’usure professionnelle Prendre soin de ceux qui prennent soin des autres : développer une « culture d’entreprise » du soin et de l’éthique de la responsabilité partagée notamment entre les générations campagnes « vis mon job »