Résistances aux Antipaludiques BADO GUILLAUME PH5-UFR/SDS Université de Ouagadougou
INTRODUCTION Le paludisme : -Problème majeur de santé publique -300 à 500 millions de cas et 1,5 à 2,7 millions de personnes tuées. La chimiorésistance aux antipaludéens s’étend rapidement avec comme conséquence,dramatique ,l’augmentation de la mortalité. Bonne connaissance des chimiorésistances + + +
I- DEFINITION Selon l’O.M.S L’aptitude d’une souche de parasite à survivre ou à se reproduire malgré l’administration et l’absorption d’un médicament employé à des doses égales ou supérieurs aux doses ordinairement recommandées, mais comprises dans les limites de tolérance du sujet.
Plasmodium falciparum II. EPIDEMIOLOGIE LES ESPECES Plasmodium falciparum Plasmodium vivax Plasmodium ovale Plasmodium malariae
Mutation génétique spontanée (hors d’action antipaludique): 2. LE MECANISME Mutation génétique spontanée (hors d’action antipaludique): Diminution d’affinité des récepteurs membranaires de l’hématie parasitée pour un médicament donné Impossibilité de ce médicament à pénétrer dans le parasite pour s’intercaler entre les 2 chaînes d’ADN. Les gènes les plus impliqués, mis en évidence chez des voyageurs sont: Pmdr 1 Pfcrt
Pression médicamenteuse 3. FACTEURS FAVORISANTS Pression médicamenteuse Mouvement de population humaine ou anophélienne Niveau de transmission palustre Niveau d’immunité de la population
III. METHODES D’ÉVALUATION IDENTIFICATION ET TYPAGE DE SOUCHE Par examen microscopique Par phénotypage; testées en Microtest in vitro (technique de LEBRAS et DELERON) Par génotypage moléculaire: PCR
2. COLLECTION DE SOUCHE ET DE SERUM Isolat locaux pour recherche de marqueurs moléculaires Sérums de patients symptomatiques Souches locales adaptées à la culture in vitro
Évaluation parasitologique et clinique Suivi pendant 7, 14, 28 jours 3. TEST 3.1. TEST IN VIVO Consiste à traiter malades avec une dose précise de chloroquine ou autre antipaludique Évaluation parasitologique et clinique Suivi pendant 7, 14, 28 jours
Résultats classées en 3 types Succès thérapeutiques Échecs thérapeutiques Échecs parasitologiques ou résistances parasitologiques classées en 3 niveaux: Type R I Type R II Type R III
3.2. Test in vitro Test de la sensibilité du parasite Culture de Plasmodium Milieu artificiel contenant doses croissantes d’antipaludiques Rechercher la concentration minimale inhibitrice:CI 50
IV. PERSPECTIVES MODIFICATION DES SCHEMAS THERAPEUTIQUES Critères: Niveau de chimiosensibilité des souches Forme clinique du palu L’âge du sujet Niveau de prémunition du sujet Forme d’administration de l’antipaludique Les contres indications
Associations recommandées: CQ + SP AQ + SP Q + TETRACYCLINES AS + AQ AS + SP AS + MF AM + LF
Vaccins antitrophozoïtes Vaccins antimérozoïtes Vaccins antigamétocytes
Étudier le polymorphisme des populations parasitaires 3. PROGRAMMES Visent à mieux connaître la biodiversité des parasites, pour guider les stratégies de lutte contre le palu OBJECTIFS: Étudier le polymorphisme des populations parasitaires Comprendre comment se propagent les gènes de résistance Identifier quels sont les facteurs qui structurent les populations parasitaires
CONCLUSION Incidence résistance aux antipaludiquesaugmentation de la mortalité Arme principale = prévention avant bithérapie L’initiative « ROLL BACK MALARIA » lancée en 1998 par l’OMS, la recherche de méthodes d’évaluation de la résistance, de nouvelles molécules et de vaccins permettraient de diminuer de façon significative le taux de mortalité dû au Paludisme
Je vous remercie