Veille Anticipative Stratégique et Intelligence Collective (VAS-IC®)   Méthode L.E.SCAnning® Learning Environmental SCAnning®  Impacts de la diffusion de l’Internet http://www.veille-strategique.org   Professeur LESCA et son Equipe  Laboratoire CERAG umr 5820 CNRS - Université UPMF GRENOBLE - FRANCE

espace temps externe A « Observatoire » B futur passé interne Figure 161 (2) Axes espace-temps de la Veille externe A « Observatoire » B Veille Panoramique temps passé Veille Retrospective Veille Anticipative futur interne

Definition du concept VAS-IC L.E.SCAnning ©LESCA 41015 our en savoir plus : http://www.veille-strategique.org Definition du concept VAS-IC La Veille Anticipative Stratégique – Intelligence Collective (VAS-IC) est le processus collectif, pro-actif et continu, par lequel un groupe d’individus traquent (captent), de façon volontariste, et utilisent des informations(*) pertinentes concernant leur environnement extérieur et les changements pouvant s’y produire (y compris les ruptures) dans le but de créer des opportunités d’affaires, d’INNOVER, ainsi que de DETECTER LES MENACES le plus tôt possible. InterActif. Auriez-vous un exemple de décision prise trop tard et qui, pour cette raison, a pénalisé une entreprise ? OUI - NON

MÉTHODE L.E.SCAnning® - Learning Environmental SCAnning® L.E.SCAnning ©LESCA 41015 pour en savoir plus : http://www.veille-strategique.org MÉTHODE L.E.SCAnning® - Learning Environmental SCAnning® Cette méthode a été conçue pour aider les organisations à opérationnaliser le concept de VAS-IC® C’est-à-dire : mettre en place, faire fonctionner et pérenniser un dispositif VAS-IC® adapté à leur cas particulier. Elle a déjà été utilisée dans plus de 100 entreprises. Les étapes de l’application de la méthode sont les suivantes : UTILITE : Dans quel DOMAINE d’activité de l’entreprise (Comité de pilotage) PERIMETRE : Définir un périmètre cohérent avec les délais et les moyens assignés ANIMATION : Désigner et former l’animateur du futur dispositif EXISTANT (FENNEC) CIBLE : Délimiter l’environnement de l’entreprise mis sous VAS-IC TRAQUE : Désigner, former et motiver les futurs « casseurs » d’informations SELECTION : Savoir sélectionner les informations REMONTEE : Faire circuler les informations afin de les rendre utiles pour l’action MEMOIRE : Les informations non mémorisées de façon accessible sont perdues CREATION-COLLECTIVE-DE-SENS : C’est la partie cruciale de la VAS-IC DIFFUSION MESURE : Les résultats de la VAS-IC sont-ils finalement en accord avec les attentes ? En pratique: Chaque entreprise choisit de commencer par le point d’entrée qui est le plus approprié à son cas. Le travail est fait en « mode projet ». Le chef de projet doit tenir compte des Facteurs Critiques de Succès (FCS ou CN) pour surmonter les défis nombreux. L’utilisation de l’INTERNET ouvre des pistes de progrès constant dans la mise en œuvre de la méthode.

Définition de « création collective de sens » L.E.SCAnning ©LESCA 41015 pour en savoir plus : http://www.veille-strategique.org L’objectif fondamental est la transformation des signaux faibles (stimuli inducteurs) en forces motrices pour les managers. Pour effectuer cette transformation nous utilisons la création collective de sens. Définition de « création collective de sens » La « création collective de sens » est l’opération collective au cours de laquelle sont créés de la connaissance et du « sens ajouté », à partir de certaines informations qui jouent le rôle de stimuli inducteurs, et au moyen d’interactions entre les participants à la séance de travail collectif, ainsi que entre les participants et les diverses mémoires (tacites et formelles) de l’entreprise. Le résultat de la création collective de sens est la formulation de conclusions provisoires plausibles (hypothèses) devant déboucher sur des actions effectives. C’est aussi la création de connaissance. ©LESCA InterActif. Faites-vous une différence entre « créer » et « construire ». Par exemple faites-vous une différence entre « créer » une maison et « construire » une maison ? O - N Si O, alors … Si N, alors … Pour aider à la création de sens nous proposons la méthode PUZZLE®. Cette méthode peut recourir à la technologie de l’INTERNET.

SIGNAL FAIBLE définition L.E.SCAnning ©LESCA 41015 pour en savoir plus : http://www.veille-strategique.org SIGNAL FAIBLE définition ANSOFF attribue aux « weak signals » un caractère anticipatif. Selon lui, ce type d’information est de nature à déclencher chez le manager (A CONDITION QU’IL Y SOIT SENSIBLE), une sensation que quelque chose d’important semble s’amorcer ou pourrait se produire dans l’environnement de son entreprise. Toutefois la sensation nécessite que le weak signal ait été perçue, examiné et interprété avec attention. Ensuite, le manager ainsi interpellé aura le désir d’en savoir plus et d’obtenir des informations supplémentaires pour affiner sa sensation. Signal-versus-signe. Un SIGNE FAIBLE peut résider dans un « non-dit » ou bien dans un « non-écrit » ou encore dans l’absence de quelque chose. Ainsi, dans la méthode L.E.SCAnning pouvous-nous être amenés à porter notre attention à quelque « chose » qui n’existe pas formellement, mais qui … NB. Avant l’interpellation par un signal faible, le manager en question n’avait probablement rien demandé sur ce sujet puisque son attention n’avait pas encore été déclenchée. Il n’avait donc exprimé aucun besoin d’information, ni passé aucune commande d’information. InterActif. Faites-vous une différence entre le mot « signal » et le mot « signe» ? NON - OUI Le problème est de passer d’un signe faible à un signe d’alerte précoce. Voir livre : Lesca, H. (2003) – Veille stratégique, la méthode L.E.SCAnning®. France, édition ems, Management et Société.

Exemple -1-Creation-sens-souad ©LESCA La création collective de sens : un moyen efficace pour amorcer l’intérêt des dirigeants à l’égard des informations anticipatives, notamment de type « signal faible » ? Application de la méthode PUZZLE® à un groupe de PME-PMI tunisiennes dans le cadre d’une opération réalisée avec l’appui d’un organisme du Ministère de l’Industrie (API). Humbert LESCA et Souad CHOUK TUNIS pour en savoir plus : http://www.veille-strategique.org

Exemple-2-Traque-e-learning-menif Exemple : Construction d’un module de e-learning « d’accompagnement » du chef de projet « Veille Stratégique » : formation et accompagnement sur le terrain, pour reconnaître le caractère anticipatif d’une information. Utilisation de l’INTERNET. pour en savoir plus : http://www.veille-strategique.org Humbert LESCA, Grenoble Samia MENIF, Tunis

Exemple-3-Animation- KRIAA ©LESCA Veille Anticipative Stratégique : Utilisation de l’INTERNET pour accompagner, de façon interactive, le chef de projet « Veille » dans sa mission d’Animation, à distance sur son terrain. Utilisation de la base de connaissance L.E.SCAnning. H. LESCA, Grenoble S. KRIAA, Tunis pour en savoir plus : http://www.veille-strategique.org

Exemple-5-Pouvoirs-publics-regionaux ©LESCA Veille Anticipative Stratégique. Application de la méthode expérimentale de la méthode L.E.SCAnning Pour l’anticipation de crise. Cas du développement économique de collectivités territoriales. H. LESCA, France J-M. BRUNEAU, France Nicolas LESCA , France pour en savoir plus : http://www.veille-strategique.org

Veille Anticipative Stratégique en PMI : Raquel JANISSEK-MUNIZ Vers un nouvel usage du site Web pour la provocation d’informations « terrain » afin d’amorcer des innovations Concept, instrumentation et validation Raquel JANISSEK-MUNIZ BRESIL (Porto Alegre) Humbert LESCA - Directeur de Recherche

Modes d’acquisition d’information Une façon originale de traquer des informations terrain : la provocation Les informations d’origine terrain ne sont pas déjà existantes (!) Mode commande (recherche d’informations existantes) Mode alerte (attention aux informations existantes) Dans la VASIC, traditionnellement on ne cherche pas sur Internet, car a priori on ne peut trouver que des informations documentaires. Puisqu’on se focalise sur des informations d’origine terrain, nous ne pouvons pas nous attacher aux modes d’acquisition traditionnels, à savoir le mode commande où on recherche des informations existantes, ou le mode alerte où on doit être attentif aux informations qui peuvent survenir dans l’environnement. Parce que nous ne recherchons pas des informations existantes, nous avons alors proposé une façon originale pour la traque d’informations: Il s’agit d’un nouveau mode, qui est celui de provoquer l’émergence d’informations qui n’existaient pas sans un comportement proactif… C’est une façon originale aussi parce que au lieu de simplement capter des informations anticipatives, nous proposons de LES PROVOQUER Il s’agit de PROVOQUER l’émergence d’informations que la PMI veut pro activement obtenir Vers un nouveau mode : le mode provocation © Raquel Janissek-Muniz

Provocation via l’« attrape-mouche » Le mode Provocation via « attrape-mouche » Provocation via l’« attrape-mouche » Il s’agit de provoquer l’émergence d’informations qui n’existeraient pas autrement. De Bono (1983-1995) : Pensée Latérale Action de inciter quelqu’un à quelque chose. Amener ; Susciter ; Prendre l’initiative ; Attirer Provoquer par l’usage du site Web construit de façon appropriée « Attrape-mouche » : Expression imagée ; métaphore peut-être pas la plus adaptée Déclencher la curiosité et l’attention des visiteurs du site Web Provoquer l’émergence d’informations qui n’existeraient pas sans la (pro)action de la PMI Provoquer des interactions à partir des sollicitations originaires du site Web Objectif: trouver des pistes d’innovation ; inventer son propre marché (offre créatrice) Cette notion de provocation est basée notamment sur les travaux de De Bono, qui l’utilisait comme une technique de la pensée latérale. Mais aussi sur des concepts venus des domaines diverses tels que le marketing, la publicité, la psycologie. Provoquer signifie inciter, pousser qq à qqch, par une sorte de défis ou d’appel. … La provocation d’informations peut se faire, par exemple, en utilisant le site Web dans la mesure où ce site a été construit de façon appropriée, avec des éléments de nature informationnelle Ces éléments sont les attrape-mouche…. expression imagée, désignant de façon métaphorique ce que nous voulons dire. Ce n’est peut-être pas l’image la plus adapté, nous en sommes bien conscients. En tout cas, nous parlons de provoquer des interactions au travers des éléments crées sur mesure et publiés sur le site web. Cela dans l’objectif de trouver des pistes d’innovation, et de peut-être inventer son propre marché. © Raquel Janissek-Muniz

Terrain d’application : la PMI SOPHIA Terrain d’application + Portrait-robot Terrain d’application : la PMI SOPHIA Stratégie d’innovation « permanente » (différenciation) PMI B2B (Business-to-Business) Créant et commercialisant des « instruments » sur mesure (du type diffusion de savoir-faire) Haute intensité de connaissances tacites Concernée par les NTIC (dont Internet) Ouverte sur un environnement planétaire Environnement incertain (complexité, changements) Proactive (pionnière) S’adressant à un marché émergent, pas encore en phase de maturité (offre créatrice) Désireuse de co-construire des solutions avec de nouveaux partenaires d’être en interaction constante avec son environnement de répondre vite aux sollicitations émergeantes anticiper des sollicitations possibles mais non encore explicites Afin de valider notre construction, nous est apparue la nécessité de nous placer dans des conditions spécifiques… qui indiquent le contexte choisi pour mettre notre méthode en expérimentation, et qui joue aussi pour la validité de la recherche. (Voici quelques unes de ces caracteristiques….Signalons… par exemple que l’entreprise…) Il s’agit de SOPHIA, une PMI en Recherche et Développement. C’est un terrain particulier, que nous avons appelé Terrain d’ancrage planétaire et virtuel Notre expérimentation s’est déroulé pendant plus de 18 mois, et Les résultats qui seront présentés ensuite sont contingents à ce terrain © Raquel Janissek-Muniz

Exemples de l’étendue planétaire… Résultats Pratiques Exemples de l’étendue planétaire… SOPHIA a reçu des demandes de plusieurs pays, dont uniquement quelques-uns francophones. En effet, le directeur de SOPHIA était inquiet au départ, et demandait : est-ce qu’on a eu des visiteurs ? Est-ce qu’ils viennent de Nice par exemple ? ou de SOPHIA Antipolis ? Et non, ils sont venus vraiment de toute la planète. Par exemple, le Canada ! Et il y a aussi le Japon, la Polonie… Il s’agit là des visiteurs qui non pas fait des demandes pour la plupart… Bien sur que avant l’application de notre méthode SOPHIA aurait pu avoir aussi des visiteurs et même des demandes auraient pu en découler… Mais sans la méthode SOPHIA n’aurait pas eu ce renseignement, Ni la démarche qui désormais elle a adopté (réunions collectives, sélection, quoi faire, etc). © Raquel Janissek-Muniz