PIB et CROISSANCE L.L.Alaoui.

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Transcription de la présentation:

PIB et CROISSANCE L.L.Alaoui

PIB et CROISSANCE La croissance se mesure par l’augmentation du PIB, alors que le développement utilise deux indicateurs : le PIB/habitant qui est l’ancien indicateur de mesure du niveau de vie et l’IDH ou indicateur de développement humain qui tend de plus en plus à remplacer le précédent.

PIB et CROISSANCE Entre 2 dates consécutives t0 et t1 le taux de croissance du PIB= (PIB à t1-PIB à t0)*100/PIB à t0 Entre 2 dates éloignées Le TCAM du PIB= racine énième de ((PIB à tn/ PIB à t0) –1)*100 + L’IDH est un indicateur de développement tenant compte à la fois de l’espérance de vie de la population, de son niveau d’éducation et du pouvoir d’achat des habitants (PIB réel par habitant).

En résumé Les agrégats de la comptabilité nationale sont liés entre eux et l’on passe de l’un à l’autre de la manière suivante : PIB= EVA résidentes + TVA + droits de douane PNB= PIB + revenus en provenance de l’extérieur -revenus versés à l’extérieur RN= PNB – amortissements

Les facteurs de la croissance Les facteurs de production sont le capital noté (K) et le travail noté (L) : * Le capital représente les investissements nets définis par la Comptabilité nationale sous le terme de formation brute de capital fixe (FBCF). Ce sont à la fois les actifs physiques (ex : bâtiments, terrains, matériel) et les actifs immatériels (ex : logiciels, brevets d’invention, licences d’exploitation). Les stocks de matière première et de produits finis représentent le capital circulant. * Le travail représente la main d’œuvre qui est plus ou moins rémunérée en tenant compte de sa qualification. Elle est mesurée en effectifs ou en heures de travail.

La limite des indicateurs Les indicateurs utilisés pour mesurer la croissance sont souvent critiques : * Le PIB ne comptabilise pas les activités domestiques (ex : ménage, bricolage, jardinage), ni l’économie souterraine (ex : travail au noir, activités illicites). On parle d’une économie informelle qui montre que le PIB peut être sous-évalué (ex : en Italie, selon certains experts, il faudrait réévaluer le PIB de 25%)

* A contrario, le PIB comptabilise comme production de richesses, des productions génératrices d’effets externes négatifs (ex : la pollution, l’alcoolisme, le tabagisme). Ces productions nécessitent la mise en œuvre d’activités pour les corriger qui coûtent cher à la collectivité (ex : soins, hospitalisation des personnes contaminées). Ces activités sont donc la source d’un gaspillage qui tendent à surévaluer le PIB (ex : aux Etats-Unis les différents procès intentés aux grandes compagnies de tabac).

Il faut aussi éliminer l’effet de la hausse des prix en déflatant le PIB, c’est-à-dire en le divisant par l’indice des prix de l’année de référence (et en multipliant par 100). On obtient ainsi un PIB en volume ou encore en francs constants.

De même, le PIB/habitant n’est pas toujours très fiable car il faut tenir compte de l’importance de la population du pays considéré (ex : la Chine est plus développée que son PIB/hab ne le laisse supposer, le Koweït est le pays qui a le PIB/hab le plus élevé du monde, mais s’il est le plus riche, il est moins développé que les pays occidentaux car la fortune y est très mal répartie).

Enfin, le PIB/hab doit être mesuré en tenant compte de la PPA entre les différents pays, c’est-à-dire qu’il doit être corrigé et non donné brut. La PPA est une méthode de conversion monétaire qui élimine les différences de prix entre les pays. Ainsi, une somme d’argent donnée convertie en monnaies nationales au moyen de ces taux va permettre d’acheter le même panier de biens dans tous les pays (alors que 1$ ne permet pas d’acheter la même quantité dans un PVD et dans un PDEM=> l’importance de cette correction).

Conclusion Aujourd’hui, sous l’impulsion du PNUD on tend à utiliser de plus en plus l’IDH en remplacement du PIB/hab pour mesurer le développement car cet indicateur est plus complet en tenant compte de la longévité des habitants et de leur éducation et pas seulement de leur niveau de vie. Mais pour F. PERROUX il faudrait aussi prendre en considération les idées et les institution, les droits et les libertés se rapportant à la dignité humaine (ex : présence d’un droit du travail, protection des enfants, libertés individuelles, démocratie, etc.).