Bonnave Guillaume Chausteur Arnaud Herla Julien

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Transcription de la présentation:

Bonnave Guillaume Chausteur Arnaud Herla Julien Comparaison des stratégies génétiques et non génétiques pour contrôler des nématodes gastro-intestinaux chez les moutons. Bonnave Guillaume Chausteur Arnaud Herla Julien

Plan I/Problématique II/Pathogénie des nématodes gastro-intestinaux III/Expérience de l’article IV/Résultats V/Conclusion VI/Application en pratique VII/Bibliographie

I/Problématique Principales pathologies en élevage ovin dues a des parasites But de l’expérience : étudier différents paramètres pouvant diminuer l’incidence des maladies dues aux nématodes gastro-intestinaux chez le mouton et en déduire leur importance respective. Impact considérable sur la rentabilité d’un élevage Maîtriser le parasitisme = maîtriser les risques d’une diminution de la productivité

II/Pathogénie des nématodes gastro-intestinaux Activité hématophage trés marquée à tous les stades Risque d’anémie, d’hypoalbuminemie, d’œdème, de perte de poids et de mortalité.

III/Expérience Matériel Durée : 1 an (8/12/1995 – 16/12/1996) 256 jeunes mérinos (âgés de 5 mois) Durée : 1 an (8/12/1995 – 16/12/1996) Divisés en 32 groupes Soit 8 moutons par groupe Un Ha de prairie attribué a un groupe

III/Expérience On joue sur différents paramètres d’influence sur le taux d’infection Lignée résistante ou non Male ou femelle Supplémentés ou non en protéines Vaccinés ou non Vermifugés ou non Ces paramètres sont répartis uniformément et aléatoirement dans 2 types de prairies (segmentée en paddock), l’une infestée, l’autre non.

III/Expérience Intégration des différents paramètres dans l’équation : P = phénotype : capacité de l’animal à résister à la pression infectieuse M = moyenne de la population : on ne la connaît pas G = génotype : G = A+D+I A = effet additif. Ici pas de croisement ni de générations successives donc A = 0 D = effet de dominance : ici, on ne sait pas quel allèle est dominant donc il nous est impossible d’utiliser ce paramètre malgré son influence I = épistasie : dans le cas présent, on peut déterminer les effets croisés des différents paramètres entre eux

III/Expérience U = environnement : U= Up + Ut Up = environnement permanent Ut = environnement temporaire (non pris en considération) L’équation devient donc : P = D + I + Up Prairies infestée ou non Supplémentation en protéines ou non Vaccinés ou non Vermifugés ou non

III/Expérience Traitements effectués Vermifuge : 6ml de closantel et 7.5 ml d’ivermectine , 10ml d’ivermectine 1 mois 1/2 après et 12ml d’ivermectine 3 mois après. Traitement effectué sur la moitié des moutons sevrés.

III/Expérience Traitements effectués Vaccin : La moitié des paddocks recoivent une dose de 33µg d’antigènes d’H.contortus Complément en protéine : La moitié des paddocks recoivent des graines de coton à la ration de 100g/animal/j.

IV/Résultats Comment évaluer le taux de parasitisme des moutons ? Différents critères : Le nombre d’œufs présents dans les fèces Le poids des animaux et leur gain pondéral La qualité de la toison Le nombre d’animaux morts La contamination des paddocks par des larves effectives

Premier critère : le nombre d’œufs présents dans les fèces Moutons issus de la lignée résistante 252 epg VS 815 epg pour les moutons non résistants Femelle 378 epg VS 688 epg mâle Animaux vaccinés 594 epg VS 472 epg pour les animaux non vaccinés Animaux douchés 448 epg VS 619 epg pour les non douchés Animaux supplémentés en protéine 420 epg VS 646 epg pour les non supplémentés

Premier critère : le nombre d’œufs présents dans les fèces Commentaires : Interactions majeures entre la lignée des individus et le traitement antiparasitaire Interactions majeures entre le sexe des individus et le traitement antiparasitaire Doucher les moutons de la ligné non résistante Effets importants Doucher les béliers Effets importants

Deuxième critère : Le poids des animaux et leur gain pondéral Pas d’effets de différence de poids entre les moutons résistants et les non résistants. Les brebis sont 10% plus maigres que les mâles La vaccination entraîne une baisse de 7% du poids vif Interaction importante entre la vaccination et la vermifugation: réduction de 30% du gain pondéral si vaccination sur des animaux vermifugés.(pas d’effets si sur des animaux non vermifugés)

Troisième critère: La qualité de la toison Effet important des compléments en protéines Toison plus grasse de 20% Laine plus propre de 17% Pas de différence entre les résistants ou non à H.Contortus ni parmis les animaux vermifugés ou pas. Effet du sexe : augmentation de la production de laine chez les béliers supplémentés en protéines alors que chez les brebis supplémentées pas de modification du poids de la toison.

Quatrième critère : Mortalité 8 moutons sont morts ou ont été euthanasiés 2 présentaient un FEC supérieur à la moyenne 3 morts dans la lignée non résistante 5 morts dans la lignée résistante 6 des 8 morts étaient sous traitement vermifuge 7 des 8 morts ne recevaient pas de compléments protéiques Conclusion : la mortalité n’est pas due aux vers et n’est donc pas à prendre en considération dans l’expérience.

Cinquième critère : La contamination des paddocks par des larves effectives Comment déterminer l’infection des pâtures par les larves ? En faisant une rotation des pâtures par les différents lots de moutons. Pâturage par des moutons antérieurement vaccinés FEC significativement plus élevée chez les moutons témoins pâturant la même parcelle par après Cependant, une semaine plus tard la différence n’était pas significative

Pâturage par des moutons de la lignée résistante Pâturage par des moutons de la lignée résistante des moutons supplémentés en protéines FEC significativement plus basse chez les moutons témoins pâturant la même parcelle par après Remarque : (Les différents effets ont été remesurés 8 et 9 semaines plus tard.) Entre MT supplémentés et non supplémentés, la différence est seulement significative sur le FEC 8 semaines après traitement Entre MT vaccinés et vermifugés et ceux n’ayant subi aucun traitement, pas de différence significative sur le FEC 8-9 semaines après traitement

V/Conclusion Réduction des œufs dans les fèces : 69% par la séléction génétique 35% par supplémentation protéique 28% par vermifugation Pas d’effets de la vaccination sur le parasitisme Les femelles présentent 45% de moins d’œufs dans leur fèces que les mâles.

VI/Application en pratique souvent responsables d’amaigrissement chronique exclusivement en période de pâture. Ce qu’il faut faire : identification des parasites du risque de contamination NB : éviter de déparasiter trop tôt, car il suffit d’une période de redoux humide pour que le troupeau se recontamine à nouveau (influence du climat). IMPORTANCE DU POLYPARASITISME !!!! => synergie entre les agents infectieux. Parasites Permet de déduire les moyens de lutte à mettre en oeuvre

Alors que faire Traitements systématiques à des périodes clés pour diminuer les répercussions cliniques et économiques du parasitisme Traitements tactiques quand facteurs de risque importants identifiés dans l’élevage Traitement d’urgence sur des animaux présentant des troubles liés au parasitisme

VII/Bibliographie S.J. Eady, R.R. Woolaston, I.A. Barger, Comparison of genetic and nongenetic strategic for control of gastrointestinal nematodes of sheep, Livestock Production Science 81 (2003) 11-23 B. Losson, syllabus de parasitologie, cours de deuxième doctorat en médecine vétérinaire. F. Peyron, in Réussir Pâtre, dossier « faire face aux amaigrissements », n°532 mars 2006.