Institut national de formation superieure paramèdical –Annaba- Prèparè par: -zaiter imane -Ahfir Med yanis Module: kinèsithèrapie en pathologie sportive
1-introduction 2-dèfinition de la pèrioste 3-la pèriostite 4-la pèriostite tibiale 5-origine de la pèriostite tibiale 6-diagnostic 7-traitement 8-prèvention
Il s’agit de la blessure la plus courante chez les jeunes sportifs en début de saison, les sédentaires qui se remettent à l’activité physique insuffisamment préparés physiquement à supporter la somme des contraintes liées à la spécificité des formations dans lesquelles ils se sont engagés. Pour éviter les conséquences dommageables d’une trop grande période d’arrêt, il est important que chacun connaisse cette pathologie de contrainte afin de mieux l’apprivoiser, agir et orienter le sportif vers le monde médical pour une prise en charge rapide et adaptée. De nombreuses localisations différentes sont possibles. Elles dépendent fortement de l’activité physique pratiquée.
Il s’agit d’un ensemble de couches périphériques des os, en dehors des surfaces articulaires. C’est un tissu innervé (contrairement à l’os) et vascularisé. Il assure la croissance en « épaisseur » de l’os (croissance périostée en largeur). Ce périoste est composé d’une couche externe fibreuse, d’une couche intermédiaire fibroélastique et d’une couche ostéoblastique.
C’est plus particulièrement au niveau de cette dernière couche qu’est assurée la croissance osseuse. C’est également sur ce tissu que s’inserrent les parties tendineuses des muscles et les ligaments. Le périoste est donc un tissu conjonctif qui assure un rôle de maintien. Mais, il est aussi un lieu où s’exercent des contraintes mécaniques.
La périostite est donc une inflammation du tissu conjonctif de l’os. Si celle-ci n’est pas prise en charge correctement, elle peut être dégénérative et invalidante. Si les contraintes mécaniques sont d’emblée trop importantes, les différentes structures (tendons, ligaments, aponévroses …) vont alors « tirer » sur le périoste et provoquer son inflammation. C’est typiquement une pathologie liée à des contraintes mécaniques trop importantes ou trop brusques. dans la périostite la plus fréquente : la périostite tibiale.
NB:le périoste est un tissu conjonctif qui contient beaucoup de terminaisons nerveuses. Les douleurs de périostite peuvent donc être très intenses et devenir chroniques
Au niveau tibial, la périostite résulterait de micro traumatismes générés d’une part par la propagation d’ondes de chocs dans le squelette (choc du pied sur le sol) et d’autre part par une traction excessive des muscles qui constituent le mollet, Les signes cliniques sont alors des douleurs de type « brûlures », lors de la pratique sportive, Elles sont situées sur la face antéro-interne du tibia, et dans 50% des cas, elles sont bilatérales. La palpation est douloureuse et les douleurs peuvent être présentes à la marche.
-courses de longue durée sur terrain dur et/ou très vallonné _Tendance à la rotation externe du membre inférieur (défaut du genou et/ou de la hanche) - Chaussures usées inadaptées, mauvais serrage des chaussures (problème des lacets à serrage rapide) -Augmentation trop rapide de l’intensité et de la durée des entraînements -La fatigue - Une mauvaise hydratation - Décalage du bassin, Longueurs de jambes différentes, Surpoids, Antécédentes physiques
La périostite tibiale apparaît dans les sports comme la course à pied, la plupart des sports collectifs (football, rugby etc.), ou même les sports de raquettes. Plus généralement, tous les sports nécessitant des courses et des impulsions peuvent amener à l’apparition d’une périostite tibiale.
La périostite tibiale se caractérise par une douleur sur la face interne du tibia et se répand sur plusieurs centimètres de long (une des différences avec la fracture de fatigue). La douleur peut toucher une ou les deux jambes et se révèle pendant l’effort puis cesse au repos (peut se prolonger si elle est avancée). L’examen clinique médical chez le médecin est nécessaire pour réaliser un diagnostic et orienter les soins et objectif pour le sportif. Attention à ne pas confondre périostite et fracture de fatigue qui nécessite des temps de repos et prises en charge très différents.
Le diagnostic repose sur les examens, radiologique et la scintigraphie. Les clichés standards pourront montrer des irrégularités du périoste (images de "chevelu"). La scintigraphie met en évidence une région hyperdense, longiligne bordant la région externe de l'os lésé(plus pertinents pour observer une fracture de fatigue tibiale)
Les douleurs siègent généralement sur le tiers moyen de la crête tibiale et sur le bord interne de la face interne du tibia
Au vu des multiples causes possibles d’une périostite, le traitement d’une personne à l’autre ne peut être le même. Le diagnostic du médecin sera donc très important au vu de l’orientation qui sera prise ensuite par l’athlète
Il est indispensable de prendre du repos et de consulter (médecin du sport, rhumatologue, podologue) 10 à 15 jours (pouvant aller jusqu’à 2 mois dans les formes sévères et chroniques) avant de se remettre à l'effort physique soutenu. La glace, appliquée sur la région endolorie, 2 fois par jour peut être temporairement efficace contre la douleur pendant 10/15 minutes. On peut associer un anti- inflammatoire non stéroïdien en pansement occlusif par voie locale [médecin du sportrhumatologuepodologue [
Comment faire un bon pansement occlusif au VOLTARENE emulgel pressurisé -Glacer avec une poche de glace entourée d'un linge pendant 15mn, bien sêcher, puis mettre une couche épaisse de VOLTARENE sur la zone douloureuse, recouvrir d'une compresse et emballer le tout d'un film transparent type cellophane ; laisser en place pendant toute la nuit. -Le lendemain essuyer l'excédent de crème et appliquer une crème hydratante; faite ceci une fois par jour pendant 7 jours
Changement de chaussure si nécessaire : une paire de chaussures de sport ne doit jamais durer plus d'un an ou km pour les coureurs,Fabrication d'une paire de semelles orthopédiques correctrices (très efficace quand les semelles sont faites par un bon podologue). Le médecin, le physiothérapeute, ou encore le kinésithérapeute peuvent faire pratiquer des exercices, aidés de traitements (anti- inflammatoires) ou calmants pour aider la personne à mieux récupérer. La consultation est alors de mise.physiothérapeutekinésithérapeuteanti- inflammatoires
La kinésithérapie avec de la physiothérapie, la ionisation et l’étirement progressif des muscles douloureux (jambier postèrieur),La correction des mauvais gestes techniques,La correction de l’hyper-pronation (orthèse plantaire = semmelles), Le respect de la progressivité de l’intensité et de la durée des entraînements,Une bonne hydratation La sèance s’est terminè par taping sur la zone douloureuse car elle correspond a un dècollement du pèrioste
La première chose à faire lorsque l’on rencontre une douleur localisée est d’appliquer plusieurs fois dans la journée du froid (glaçon ou poche de glace). Le repos est aussi préconisé mais ne permet pas toujours une amélioration de la douleur s’il existe un problème anatomique. Il est possible de continuer d’autres actions de renforcement et favoriser des activités sans ondes remontant dans le tibia comme le vélo ou la natation
Consulter un ostéopathe pour vérifier l’aspect anatomique : la posture, l’équilibre et la mobilité de votre corps peut s’avérer important pour vous donner des pistes de travail ou exclure des causes possibles de la douleur. Il pourra aussi réaliser un test de stabilométrie statique qui peut permettre d’observer la qualité des entrées au niveau des dents, des pieds ou des yeux. Ces aspects ont un rôle important dans l’équilibre et la posture du corps qui peut être en relation avec surcharge au niveau du tibia. En effet si l’un ou l’autre de ces sens est en dysfonction ils pourront influencer la posture et créer des troubles de la posture. En fonction du résultat, il pourra alors vous orienter vers un podologue, un dentiste ou un ophtalmologue pour améliorer une entrée déficitaire
Des instabilités du pied peuvent aussi être corrigées par un travail avec un kinésithérapeute et/ou un préparateur physique. Vous pourrez introduire des exercices de proprioception et du renforcement des fléchisseurs et extenseurs des orteils pour renforcer votre pied Pensez également avant chaque séance de réaliser un bon échauffement en ajoutant des exercices de déroulé de pied/ action des extenseurs/fléchisseurs des orteils. Gérer et planifier votre entraînement sur le long (par mois/ trimestre/année) en découpant par étapes l’objectif à atteindre. Cela réduira le risque de surentraînement et la reprise trop brutale suite à une période de repos.
Faîtes évoluer votre volume d’entraînement progressivement. Augmenter soit le volume d’entraînement soit l’intensité lors d’un cycle d’entraînement les deux en même temps sont des mauvais amis Réaliser des choix calculés en fonction de la période de compétition prévue. Favoriser régulièrement et notamment pour les sorties longues un terrain souple à un terrain dur. Enfin favoriser une hydratation alcalinisante contenant du bicarbonate qui tamponne l’acidité du type eau gazeuse Vichy etc… Faîtes attention à ne pas consommer trop d’aliments acidifiant (viande rouge, fromage, sucre, huiles végétales…). Consommer des fruits et légumes alcalinisant du type salade, pamplemousse, choux, avocat, brocoli
MERCII POUR VOTRE ATTENTION