Le système de santé au Québec

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Transcription de la présentation:

Le système de santé au Québec et le plan d’action en cancérologie

LE SYSTÈME DE SANTÉ AU QUÉBEC, COMMENT ÇA FONCTIONNE ? Le Québec possède un système de santé public. Ses citoyens et résidents permanents sont couverts par l’assurance maladie. Ils n’ont rien à payer lorsqu’ils consultent un médecin ou s’ils se rendent à l’hôpital. En théorie, toute la population au Québec devrait avoir un médecin de famille. En cas d’inquiétude ou de problème de santé, c’est à lui qu’on se réfère. le ministre de la santé au Québec

LA DIRECTION GÉNÉRALE DE CANCÉROLOGIE (DGC) La lutte contre le cancer est une priorité du ministère de la Santé et des Services sociaux. Sa Direction générale de cancérologie (DGC) a pour mission d'orienter, de coordonner et d'évaluer l'action gouvernementale visant à diminuer le fardeau du cancer au Québec. Au Ministère, elle agit comme pilier de l'expertise en cancer. Pour remplir son mandat, la DGC peut compter sur l'engagement de ses partenaires parmi les organismes communautaires et au sein du système de santé et de services sociaux.

PRIORITÉS D'INTERVENTION Les interventions du gouvernement du Québec dans le domaine de la cancérologie visent à renforcer la lutte contre le cancer. Les objectifs suivants sont prioritaires : Prévenir le cancer Dépister le cancer Répondre aux besoins des personnes Favoriser l'accès aux soins et aux services Assurer la qualité des soins et des services Optimiser le parcours thérapeutique

PRÉVENIR LE CANCER Plusieurs facteurs de risque de cancer sont connus. Hormis le vieillissement et certains facteurs héréditaires, il est possible d'agir sur ces facteurs pour prévenir la maladie. Les experts estiment que près de la moitié des cas de cancers pourraient être évités par l'arrêt de l'usage du tabac et par l'adoption de saines habitudes de vie Par conséquent, prévenir le cancer fait partie des priorités d'intervention du gouvernement du Québec. Plusieurs mesures sont prises pour aider la population à prévenir le cancer. Mesures de prévention Dans l'organisation de la cancérologie au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) du Québec, la prévention est sous la responsabilité de la Direction générale de la santé publique (DGSP). Les mesures entreprises par la DGSP sont : La lutte contre le tabagisme La lutte contre les facteurs de risque environnementaux La promotion des saines habitudes de vie La promotion de la vaccination Lutte contre les facteurs de risque environnementaux Certaines composantes de l'environnement sont associées à un plus grand risque de cancer. Des mesures gouvernementales sont prises concernant les facteurs de risque suivants : les rayons ultraviolets l'amiante le radon les substances employées dans le contexte du travail

DÉPISTER LE CANCER Si, malgré tous les efforts de prévention, un cancer survient, sa détection précoce peut augmenter la probabilité de succès des traitements. Les cancers ne se prêtent pas tous au dépistage. À l'heure actuelle, des données probantes démontrent la pertinence et l'efficacité du dépistage pour 3 sièges de cancer seulement. La décision de participer aux dépistages doit se prendre en toute connaissance de cause. Des mesures sont prises au Québec concernant le dépistage des 3 sièges de cancer suivants : Dépistage du cancer du sein; Dépistage du cancer du col de l'utérus; Dépistage du cancer colorectal

RÉPONDRE AU BESOINS DES PERSONNES Le cancer est une maladie complexe qui bouleverse, sur tous les plans, la vie de ceux qui en sont touchés. Les besoins des personnes atteintes du cancer et de leurs proches sont principalement de pouvoir compter sur : des soins coordonnés, concertés et offerts en continuité; du soutien et de l'accompagnement, lorsque nécessaire; de l'information ciblée, adaptée et livrée avec compassion. Par conséquent, répondre aux besoins des personnes fait partie des priorités d'intervention du gouvernement du Québec. Des mesures ont été mises en place dans le but de répondre à cette priorité, entre autres concernant : l'infirmière pivot en oncologie (IPO); le passeport en oncologie; la détection et le suivi de la détresse; la prise en compte de la perspective des personnes touchées par le cancer; les programmes d'aide à l'adaptation ou à la réadaptation.

ACCÈS À LA CHIRURGIE ONCOLOGIQUE ACCÈS À LA RADIO-ONCOLOGIE Pour plusieurs types de cancer, la chirurgie est une composante essentielle du plan de traitement. Pour empêcher la croissance du cancer et sa dissémination dans les tissus, il importe que la chirurgie soit effectuée dès que la personne est jugée médicalement prête à la recevoir. La cible pour l'accès à la chirurgie oncologique est que 90 % des patients médicalement prêts soient opérés en moins de 28 jours et 100 % en moins de 56 jours. Environ la moitié des personnes atteintes de cancer auront à recevoir des traitements de radiothérapie à un moment ou à un autre de leur parcours thérapeutique. Dans le Plan stratégique 2010-2015, la cible du MSSS pour l'accès à la radio-oncologie est que 90 % des personnes médicalement prêtes soient traitées en moins de 28 jours.

OPTIMISER LE PARCOURS THÉRAPEUTIQUE Dès qu'un cancer est suspecté chez une personne, celle-ci doit cheminer dans le système de santé afin de consulter plusieurs intervenants, parfois situés dans plus d'un établissement de santé, pour : effectuer des examens d'investigation, de diagnostic ou de suivi; recevoir des traitements; obtenir tout le soutien requis. Ce parcours thérapeutique doit être facilité au maximum pour la personne atteinte de cancer. Il doit aussi être adapté à ses besoins spécifiques, en fonction de son état de santé, du siège de cancer et de l'évolution de la maladie