jusqu'à la fin du 20ème siècle l'urographie intraveineuse UIV

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Transcription de la présentation:

jusqu'à la fin du 20ème siècle l'urographie intraveineuse UIV D. REGENT Imagerie et obstruction urinaire -ni produits de contraste, ni radiations ionisantes -produits de contraste iodés hydrosolubles -radiations ionisantes actuellement l'uroscanner = scanner avec diurèse "stimulée" par un diurétique IV (Lasilix®) ou par une perfusionrapide de 250 mL de sérum isotonique ou l'uroIRM ;images très fortement pondérées T2 ;hypersignal des fluides stationnaires jusqu'à la fin du 20ème siècle l'urographie intraveineuse UIV Stase urinaire aiguë (symptomatique+++) vs stase urinaire chronique

- obstruction et/ou dilatation uroCT : carcinome urothélial sténosant de l'uretère lombaire gauche avec urétérohydronéphrose d'amont Post traitements volumiques de type "rendu de volume" Obstruction urinaire (Whitaker, 1978): "rétrécissement des voies excrétrices entraînant une augmentation de pression d’amont afin de maintenir le flux habituel" Obstruction: - obstruction et/ou dilatation - obstruction organique ou fonctionnelle

Obstruction aiguë: - obstacle brutal à l’écoulement de l’urine augmentation de pression dans les cavités (bassinet) (10-50 mm Hg) > dilatation progressive (modérée !) des cavités - péristaltisme temporairement accentué, puis diminuant augmentation précoce du débit artériel rénal, -puis vasoconstriction artériolaire, baisse du débit sanguin rénal et de la filtration glomérulaire

Obstruction chronique : -complète ou partielle -équilibre entre la filtration glomérulaire et la dilation des cavités -la pression urinaire revient à la normale -atrophie parenchymateuse système excréteur double : duplication pyélo-urétérale reflux vésico-urétéral sur l'uretère du pyélon supérieur bas implanté (ectopique)

Obstruction intermittente : -obstacle intermittent ex: syndrome de la jonction pyélo-urétérale -obstruction aiguë uniquement lorsque le débit urinaire augmente au delà d’un seuil hydronéphrose intermittente de Busy

Obstruction urinaire haute chez l’adulte : étiologies Congénitales : uropathies malformatives Intraluminales : calcul, caillot, nécrose papillaire, grelot fungique Pariétales : tumeurs urothéliales tuberculose malakoplakie, schistosomiase,... sténose post-chirurgicalep,… De voisinage : tumeurs pelviennes et rétropéritonéales fibrose rétroperitonéale pathologies gynécologiques et digestives pathologies vasculaires

Obstruction urinaire basse chez l’adulte : étiologies HBP saillie du lobe médian Homme : Causes prostatiques hypertrophie bénigne, adénome cancer Pathologies uréthrales Femme : Col utérin enfant : valves de l'urèthre postérieur cancer du col utérin étendu aux paramètes stade IIb

Obstruction urinaire ; objectifs de l'imagerie -Affirmer l’obstruction (diagnostic positif) Signes morphologiques dilatation des cavités Arguments fonctionnels -Situer l’obstacle (diagnostic topographique) -Diagnostiquer la nature de l’obstacle (diagnostic étiologique) -Aider à apprécier la gravité de l’obstruction

Aiguë (CT sans injection) à quel(s) examen(s) avoir recours bien différencier les indications en fonction du contexte clinique + + + Morphologie Fonctionnel Obstruction ASP ± - Aiguë Echographie ++ + Chronique UIV CT +++ Aiguë (CT sans injection) IRM

ASP et stase urinaire (aiguë) Diagnostic d’une opacité calcique 90% des calculs urinaires sont calcifiés Limitations : gaz, os phlébolithes pelviens Efficacité diagnostique : sensibilité : 45 % ! ! ! spécificité : 77% Topogramme CT (scout view) : id

Echographie et stase urinaire Protocole technique : explorer 3 étages+++ -reins, cavités rénales et portion haute de l’uretère + jonction pyélo-urétérale : abord postéro-latéral -uretère lombaire bas et pelvien haut ? Voie antérieure, latérale -bas uretère, jonction urétéro-vésicale Vessie en semi-réplétion Voie endocavitaire

Echographie ; évaluation morphologique Diagnostic d’obstruction : dilatation des cavités Niveau et cause ? Ellenbogen et al AJR, 1978 ; 67 patients Sensibilité de l’US 2D dans la détection de l’obstruction urinaire : 98% FN 2% FP 26% ; basssinets extrasinusaux +++

Diagnostic topographique d’une obstruction urinaire à l'échographie dilatation des voies excrétrices : .cavités pyélocalicielles (hydronéphrose) (tiges calicielles +++) . ± uretère (urétérohydronéphrose)

une cause de faux positif échographique de stase urinaire du haut appareil Kystes péripyéliques et péricaliciels (origine lymphatique ) ≠ kystes parapyéliques (kystes corticaux d'origine tubulaire , saillant dans le sinus du rein ) Courtesy Pr O Hélénon H Necker

une autre cause de faux positif échographique de stase urinaire du haut appareil chez l'enfant RVU massif ; "prune belly syndrome" reflux vésico-urétéral : dilatation – variable dans le temps - sans obstruction !

IR > 0.70 dans les obstructions aiguës écho Doppler : évaluation fonctionnelle = Signes indirects d’obstruction IR > 0.70 dans les obstructions aiguës IR / Doppler : Δ RI > 0.10 (007 pour d'autres) IR = pic de vitesse systolique – vitesse télédiastolique / pic de vitesse systolique ∆IR IR

le jet urétéral reste présent et est majoré si obstacle partiel Evaluation fonctionnelle = Signes indirects d’obstruction IR / Doppler Asymétrie des jets urétéraux le jet urétéral reste présent et est majoré si obstacle partiel

La scanographie ( le scanner , la tomodensitométrie ) Avantages du mode hélicoïdal (spiralé) : Exploration continue de l’ensemble de la voie excrétrice Résolution spatiale Résolution en contraste (graisse rétropéritonéale) Avantages des multidétecteurs ou multicanaux (multibarrettes) : Réduction du temps d’acquisition (péristaltisme urétéral) Reformations multiplanaires, MIP, 3D,… Limiter l’irradiation !

CT sans injection dans l’obstruction aiguë Diagnostic d’un calcul : Bas kV (low-dose) 80 kV Tous les calculs sont hyperdenses Taille minimum  1mm Diagnostic différentiel phlébolithes pelviens patients maigres phlébolithes calcul enclavé dans le méat

calcul obstructif de l'uretère lombaire ,avec réaction inflammatoir de la paroi urétérale rim sign

Etude fonctionnelle en CT => injection PCI néphrogramme tubulaire persistant et absence d'opacification des cavités à droite asymétrie des néphrogrammes au deuxième passage hydronéphrose par syndrome de la jonction pyélo-urétérale uroscanner (Lasilix ou 250 ml en perfusion rapide) néphrogramme persistant à droite (24 heures après IV)

asymétrie des néphrogrammes au deuxième passage infiltration ("stranding" du périrein droit) uretère lombaire droit dilaté , non opacifié calcul obstructif enclavé dans le méat

une évolution possible de la stase urinaire aiguë :la rupture de fornix , avec constitution d'un urinome rétropéritonéal

syndromes de la jonction pyélo-urétérale petits calices " en boules" ; bords du bassinet convexes .

une forme extrême d'hydronéphrose par syndrome de la jonction, de révélation tardive sur un scanner pratiqué dans un contexte de contusion abdominale …

Uro-IRM et stase urinaire exploration non irradiante , sans injection de contraste iodé images 2D/3D, multiplanaires, pondération T2 +++ complétée par pondération T1 avec injection de chélates de gadolinium (et saturation du signal de la graisse); acquisition multiphasique exploration morphologique et fonctionnelle

L’URO-IRM T2 analyse rapide, globale des voies excrétrices, surtout si elles sont dilatées, et même lorsque le rein n’est pas fonctionnel.

stase pyélo urétérale droite liée à la gravidité

L’Uro-IRM T1 après gadolinium séquence morphologique multiphasique sur les reins en pondération T1 après bolus de Gd et FatSat étude de la morphologie de l’arbre urinaire, dans la mesure où la fonction rénale est conservée ! IRM = examen "all in one" ou " one stop shop" angio MR : acquisition rapide en coupes fines après injection d’un bolus de gadolinium puis reconstructions multiplanaires

syndrome de la jonction pyélo-urétérale sur (avec syndrome de la jonction pyélo-urétérale sur (avec !) croisement vasculaire

Uro-IRM fonctionnelle RD = 77% RG = 23 % Scintigraphie MAG 3 RD = 75% RG = 25%

Orientation des indications des examens d'imagerie Classiquement (au 20ème siècle…!) , la prise en charge d’un syndrome obstructif chronique avec dilatation de l’appareil excréteur était basée sur l’UIV Actuellement, la prise en charge repose sur le couple échographie / ASP ± scanner ou IRM , essentiellement en fonction du degré d'urgence : .stase urinaire aiguë :US ± CT .stase urinaire chronique :US ± IRM Demain le "terrorisme" anti radiations ionisantes … l'uro scanner est un des examens CT diagnostique les plus irradiants uroscanner : urétérocèle droite sur système excréteur unique