Ictère cholestatique secondaire à un anévrysme de l’artère hépatique O. Kassou, Y. Hama, F. AZZAOUI, A. BENKEBBOU, HO. ELMALKI, M. CHEFCHAOUNI , L. IFRINE, a. BELKOUCHI SERVICE DE CHIRURGIE A CHU IBN SINA Rabat Congrès National de Chirurgie
Congrès National de Chirurgie Introduction L’anévrysme de l’artère hépatique (AAH) est une pathologie rare, son incidence est estimé à 0,25% et occupant ainsi le second rang dans les anévrysmes splanchniques après celui de l’artère splénique, dans 80% des cas il siège en extrahépatique. Il est souvent asymptomatique avec un haut risque de rupture (dont le pronostic est fatal), son diagnostic est difficile d’où l’intérêt des moyens d’imagerie modernes. Nous rapportons le cas d’un patient admis pour prise en charge d’un ictère cholestatique secondaire à un anévrysme de l’artère hépatique comprimant la voie biliaire principale. Congrès National de Chirurgie
Congrès National de Chirurgie Observation Il s’agit d’un patient de 54 ans admis pour prise en charge d’un ictère cholestatique apparu depuis 4 mois ayant conduit à la réalisation des explorations radiologique qui ont confirmé le diagnostic d’anévrysme de l’artère hépatique comprimant la voie biliaire principale. Le patient a été opéré, l’intervention a consisté en une mise à plat de l’anévrysme avec une reconstruction artérielle par greffon saphène droit. Les suites opératoires ont été simples. Avec régression du cholestase biologique, et l’angioscanner de contrôle a montré une bonne perméabilité du greffon. Congrès National de Chirurgie
Congrès National de Chirurgie Image de l’angioscanner qui a montré l’anévrisme de l’artère hépatique comprimant la voie biliaire principale Vue per-opératoire de l’aspect final de la reconstruction par le greffon saphène Congrès National de Chirurgie
Congrès National de Chirurgie Conclusions Une variété d'options est disponible pour le traitement des AAH. La stratégie de traitement des AAH doit être déterminée individuellement dans chaque cas ; grâce au développement des moyens d’imagerie non invasive qui permettent un diagnostic plus précoce ainsi qu’une meilleure approche thérapeutique, le pronostic est devenu moins sombre. Le traitement par une méthode combinée chirurgicale et endovasculaire est susceptible de diminuer le risque d’ischémie et de morbidité hépatique. Congrès National de Chirurgie