Les enfants de famille gitane
Les enfants de famille gitane L’académie compte probablement la plus grande communauté gitane sédentarisée de France et une des plus importantes d’Europe Une part de cette population est sédentarisée depuis plusieurs décennies voire plusieurs siècles Leurs enfants ne relèvent pas de l’action du CASNAV Une mission de l’Inspection Générale proposait la création d’un poste de chargé de mission sur cette question Le chargé de mission est aussi responsable du CASNAV
Quelques grandes tendances Il existe pour les familles deux mondes distincts qui cohabitent : le monde gitan et le reste de la société ; des distinctions s’opèrent selon que l’on appartient ou pas au même quartier ou que l‘on participe à sa vie, ce qui inclut les acteurs scolaires ; Pour certaines familles sédentaires, les gitans sont des voyageurs ; La langue utilisée est le « gitan (le caló) » ; il semblerait toutefois que la langue gitane utilisée dans l’académie ait fortement évolué vers le catalan ou l’espagnol; L’éducation des enfants prend en compte le désir de l’enfant ; il n’est pas acquis culturellement de forcer un enfant à faire ce qu’il ne souhaite pas faire ;
Quelques grandes tendances Les familles demandent l’école pour tous, la même école (il faut entendre ce qui concourt au parcours scolaire y compris le collège) que pour les autres enfants de la République avec les mêmes droits et la même réussite ; Dans le même temps, ces mêmes familles demandent que l’école comprennent les difficultés familiales dont celle d’amener les enfants à l’école le matin ; Enfin, pour une grande majorité de familles le rôle de l’école c’est d’apprendre à lire et à compter, elle perd donc de son utilité dès que la compétence est acquise; Les enfants connaissent mal (ou peu ou pas) leur culture.
Les incidences scolaires Un très fort absentéisme et un décrochage scolaire précoce Une langue française mal maîtrisée Une langue vernaculaire mal identifiée Un rapport à l’école assez similaire à celui des voyageurs La construction d’une identité en opposition à celle de l’autre, le payó Une dégradation importante de l’image de soi
Fin