drogue-dépendance, pourquoi ? docteur mahmoud boudarène psychiatre tizi ouzou
introduction cerveau système de récompense système actif 1 - quand possibilité de tirer plaisir/bénéfice de l’environnement 2 - reconnaît les stimuli susceptibles de donner du plaisir 3 - couplé à la mémoire - expériences antérieures 4 - couplé à inhibition des autres actions/plans d’action en cours
stimulation agréable = dimension prioritaire - nourriture - sexe - drogues ou éléments en mémoire et couplés à
système de récompense éléments de composition identiques insecte l’homme - synthèse et libération de dopamine récepteurs dopaminergiques - régions méso-cortico-limbiques découverte par l’espèce humaine au cours de son évolution stimulation artificielle plaisir
Overdoses ? années 50 (olds et milner) auto - stimulation chez le rat plaisir stimulation jusqu’à mourir de plaisir même résultat si auto-injection de drogues Overdoses ?
Plaisir - motivation ? - motivation événements vitaux/physiologiques - motivation représentations mentales associées besoins: boire, manger, se reproduire… PLAISIR aux besoins élémentaires = dimension psychologique plus complexe convoiter, obtenir du plaisir en mettant en place des stratégies DESIR DROGUES
dopamine et désir - dopamine liée seulement au désir - dopamine et motivation désirante « incentive wanting » (berridge et robinson) à différencier de « liking » = aimer bien - dopamine et représentations mentales du désir et des moyens de sa satisfaction - dopamine dans activation et amplification imaginaire de certains systèmes de représentations mentales qui ont marquées l’histoire du sujet
remarque DA et amplification imaginaire des systèmes de représentation dimension extensive /délire paranoïde délire et hyperdopaminergie a différencier des représentations insistantes pour leur propre compte = idées obsédantes pas de recherche du plaisir compulsion de répétition action de la sérotonine
dopamine et système sympathique catécholamines - adrénaline - noradrénaline - dopamine adrénaline et émotion/physiologie noradrénaline et cpt exploratoire /précision de l’action dopamine et cpt motivés et dirigés vers l’action/ stratégie de l’urgence
libération de la dopamine 1 - libération phasique libération DA intense et brève représentation mentale 2 - libération tonique structure dopaminergique dans un bain de DA (hormone) anxiété apathie baisse élan vital ralentissement PM dépression hypodopa
bien-être en relation avec le tonus basal de dopamine (plaisirs simples et quotidiens) hypodopaminergie sensibilisation recherche de drogues
syndrome de déficit en récompense (« reward deficiency syndrome ») hypodopa constitutionnelle conduites addictives recherche de sensation/HSS challenge/défi déficit attention/hyperkinésie adulte et enfant
1 – conduites addictives - tabac/nicotine stimulation libération DA pic phasique psychotiques et tabac ? plaisir/volupté dépendance - cocaine/opiacés libération intense, brutale DA flash/excitation hallucinations délire paranoide rôle de l’hypersensibilité +++ Dépendance+++
2 - recherche de sensation - personnalité high sensation seeking - logique de défi et de challenge * travail (cadres hyperactifs) hédonie+++ * sports de l’extrême * marathon - se shooter à l’adrénaline - endorphines cérébrales libération DA ? - anxiété, apathie, dépression - conduites addictives challenge contrarié ?
3 - déficit attention/hyperkinésie ??? - seuil de vigilance bas - adulte et enfant - aggravation par sédatifs (neuroleptiques) - rôle des amphétamines - action sur la vigilance - relation amphétamines – dopamine ?
conclusion Le sujet enclin aux conduites addictives est d’abord prisonnier de sa biologie, le syndrome de déficit en récompense et l’hypodopaminergie constitutionnelle qui le caractérise. Dans sa tentative de compenser ce déficit, le toxicomane sombre dans une geôle encore plus obscure: la dépendance et la tolérance. La prise en charge du sujet doit tenir compte de ces deux aspects, faute de quoi, toute tentative thérapeutique est vaine. La cure de sevrage est certes indispensable mais il est aussi essentiel d’offrir au sujet la possibilité de modifier ou tout au moins d’assouplir son syndrome de déficit en récompense. Ici chaque individu doit bénéficier d’un « traitement » spécifique.