L’oral au cœur de la classe de français au secondaire Congrès de l’AQPF 3 novembre 2006 Lizanne Lafontaine Professeure de didactique du français Université du Québec en Outaouais www.lizannelafontaine.com Enseigner l’oral au secondaire. Séquences didactiques intégrées et outils d’évaluation. Chenelière Éducation, collection « Didactique »
« Je ne pourrais pas accepter ce qui n’est pas correct à l’écrit malgré qu’il y ait de fortes différences entre l’oral et l’écrit » (enseignant de 6e année, Suisse romande, dans de Pietro et Wirthner [1996], p. 29)
Les questions qui tuent… Enseignez-vous l’oral? Si oui, comment? Si non, pourquoi? Avez-vous des craintes face à l’enseignement de l’oral? Lesquelles? Avez-vous le temps d’enseigner et de faire de l’oral? Faites-vous seulement deux pratiques d’oral par année? Proposez-vous aux élèves des activités d’oral diversifiées? Pourquoi? Proposez-vous des activités d’oral public ou des activités orales scolaires? Faites-vous observer aux élèves la structure interne de l’objet oral par des écoutes et des visionnages? Intégrez-vous à vos activités d’oral des pratiques de lecture, d’écriture, de vocabulaire et de grammaire ?
Plan de travail du stage 9 h à 10 h 15 : L’enseignement de l’oral: Pourquoi ? Comment? Présentation du modèle de Lafontaine Séquences d’enseignement en production orale intégrant d’autres pratiques (exposé oral sous forme de table ronde; débat; discussion) 10 h 30 à 11 h 45 : Le projet d’écoute Séquence d’enseignement en compréhension orale intégrant d’autres pratiques (compréhension du documentaire L’Erreur boréale) Réflexion de groupe sur les dimensions enseignables de certains objets oraux Conclusion
L’enseignement de l’oral: Pourquoi L’enseignement de l’oral: Pourquoi? Quinze bonnes raisons d’enseigner l’oral! 1- On parle plus qu’on écrit. 2- On écoute plus qu’on écrit. 3- La langue orale est un outil de communication. 4- La langue orale respecte une norme langagière selon les situations de communication.
L’enseignement de l’oral: Pourquoi L’enseignement de l’oral: Pourquoi? Quinze bonnes raisons d’enseigner l’oral! 5- L’oral est un véhicule de la pensée. 6- L’oral est un véhicule de la culture francophone. 7- Il existe différents « français » parlés dans la francophonie. 8- L’oral est un véhicule des apprentissages.
L’enseignement de l’oral: Pourquoi L’enseignement de l’oral: Pourquoi? Quinze bonnes raisons d’enseigner l’oral! 9- L’oral est synonyme de socialisation. 10- L’oral permet de gérer la classe. 11- L’oral permet au locuteur de développer son identité. 12- L’oral exige l’emploi du mot juste.
L’enseignement de l’oral: Pourquoi L’enseignement de l’oral: Pourquoi? Quinze bonnes raisons d’enseigner l’oral! 13- La maîtrise de la langue orale est une exigence du marché du travail. Le site Internet de Développement des ressources humaines du Canada http://srv600.hrdc-drhc.gc.ca/esrp/french/general/home_f.shtml présente les compétences essentielles à maîtriser dans tous les métiers et professions, dont la communication verbale. 14- L’oral permet à l’enseignant de s’effacer et de laisser la place à l’élève. 15- L’oral représente un défi intéressant et stimulant pour l’enseignant et pour l’élève.
L’enseignement de l’oral: Comment? L’oral a deux statuts Médium d’enseignement Oral au service des autres volets du français Oral non enseigné; pas de démarche didactique; consignes (exposé oral type « hérisson ») Pas de prise en charge de l’oral par les élèves; oral = note, stress, pas d’apprentissages Type d’oral nécessaire, mais pas suffisant Objet d’enseignement Oral enseigné pour lui-même et intégré aux autres pratiques Dimensions enseignables de l’objet définies par l’enseignant et ses élèves Démarche didactique Prise en charge de l’oral par les élèves; oral = situation d’apprentissage; développement de compétences Type d’oral à favoriser le plus souvent en classe
L’enseignement de l’oral: Comment? Démarche didactique 1- Intention de communication 2- Situation de communication 2.1 Intégration des pratiques de lecture, d’écriture et d’oral 2.2 Types de sujets présentés aux élèves : signifiants et non signifiants 2.3 Prise en compte des champs d’intérêt des élèves 2.4 Prise en compte de l’auditoire 3- Activités d’oral planifié et intégré 3.1 Production initiale 3.2 État des connaissances des élèves 3.3 Ateliers formatifs en oral 3.3.1 Modélisation totale par l’enseignant et parfois par l’élève 3.3.2 Apprentissage des rôles à jouer 3.3.3 Apprentissage lié aux types de pratiques 3.3.4 Apprentissage lié aux faits de langue 3.3.5 Apprentissage des techniques d’écoute 3.4 Évaluation sommative précédée d’évaluations formatives : outils d’évaluation (autoévaluation, évaluation par les pairs, grille d’observation, etc.) 4- Impact sur l’élève : prise en charge de sa communication orale
L’enseignement de l’oral: Comment? Canevas de base en production a) Intention de communication : b) Situation de communication : - intégration des pratiques : - type de sujet présenté aux élèves : - prise en compte des champs d’intérêt des élèves : - pratique d’oral public : - activité d’équipe : - jeu : - destinataire autre : - prise en compte de l’auditoire : c) Activités d’oral planifié et intégré : prévoir un minimum de XXXX cours pour réaliser ce projet : YYY cours d’enseignement de l’oral et YYY cours pour l’évaluation. d) Connaissances préalables des élèves : e) Préparation logistique de l’enseignant :
Séquence d’enseignement sur l’exposé oral interactif sous forme de table ronde a) Intention de communication : expliquer une thématique liée à la paix dans le monde par le biais de personnalités ayant remporté le prix Nobel de la Paix. b) Situation de communication : - intégration des pratiques : lecture (divers textes courants), oral (exposé explicatif interactif sous forme de table ronde), écriture (texte explicatif), grammaire (emploi du pronom relatif, subordonnée relative); - type de sujet présenté aux élèves : non signifiant (ce sujet ne part pas de leur vécu, mais est en lien avec la vision du monde, la culture générale, qui sont des compétences transversales). L’enseignant rend ce sujet intéressant aux yeux des élèves par une mise en situation; - prise en compte des champs d’intérêt des élèves : - pratique d’oral public : table ronde en équipes de quatre élèves (un animateur et trois participants); - activité d’équipe : travail de préparation en groupe de discussion et table ronde en équipe; - jeu : rôles d’animateur et d’expert (transmission des connaissances); - destinataire autre : caméra (filmer pour voir les progrès et pour présenter les exposés en amorce à une rédaction pour une autre classe); - prise en compte de l’auditoire : poser des questions aux locuteurs; évaluer les pairs.
Séquence d’enseignement sur l’exposé oral interactif sous forme de table ronde (suite et fin) c) Activités d’oral planifié et intégré : prévoir un minimum de 11 cours pour réaliser ce projet : 8 cours d’enseignement de l’oral et 3 cours pour l’évaluation des exposés sous forme de table ronde. d) Connaissances préalables des élèves : séquences narratives, explicatives et descriptives; procédés explicatifs; structure du texte explicatif; subordonnée relative; pronom relatif e) Préparation logistique de l’enseignant : consultation préalable des sites Internet proposés; réservations : caméra vidéo, appareil enregistreur, ordinateur, projecteur, périodes au laboratoire informatique ou à la bibliothèque.
Séquence d’enseignement sur le débat parlementaire a) Intention de communication : convaincre l’auditoire de son opinion au sujet des changements climatiques. b) Situation de communication : - intégration des pratiques : oral (débat parlementaire), lecture (divers textes courants argumentatifs), écriture (texte argumentatif), grammaire (subordonnées circonstancielles, reprise de l’information, mise en emphase, modes et temps des verbes, phrases de type interrogatif), lexique (vocabulaire connotatif); - type de sujet présenté aux élèves : signifiant (sujet d’actualité intéressant les jeunes); - prise en compte des champs d’intérêt des élèves : - pratique d’oral public : débat parlementaire; - activité d’équipe : travail de préparation en groupes de six élèves et en sous-groupes de trois élèves (trois pour et trois contre); - jeu : rôles de président, de chronométreur, de scrutateur et de participant, affirmation de soi, conviction du public; - destinataires autres : caméra, autres classes, parents, amis; - prise en compte de l'auditoire: participation à une période de questions, rôle d’évaluateur.
Séquence d’enseignement sur le débat parlementaire (suite) c) Activités d’oral planifié et intégré : L’enseignant peut prévoir un minimum de 10 cours pour réaliser ce projet : 7 cours d’enseignement de l’oral et 3 cours pour l’évaluation des débats. d) Connaissances préalables des élèves : structure du texte argumentatif, types d’arguments, registres de langue, reprise de l’information, phrases de type interrogatif, subordonnées circonstancielles, textes déjà lus portant sur le protocole de Kyoto. e) Préparation logistique de l’enseignant : consultation préalable des sites Internet proposés; réservations : caméra vidéo, appareil enregistreur, ordinateur, projecteur, périodes au laboratoire informatique ou à la bibliothèque.
Séquence d’enseignement sur le débat parlementaire (suite) Cours 1 (75 minutes) : mise en situation, production initiale, état des connaissances des élèves Cours 2: atelier formatif (AF) sur l’apprentissage des faits de langue : registres de langue (55 min.) grammaire: phrase de type interrogatif (20 min.) Cours 3: AF sur l’app. des types de pratiques; l’app. des rôles à jouer; modelage total par l’enseignant et par les élèves : structure et rôles dans le débat (45 min.) Lecture et oral médium (30 min.) Cours 4 : AF sur l’app. des techniques d’écoute; l’app. des types de pratique : reformuler un argument afin de le réfuter et exploiter les types d’arguments dans un débat (30 min.) Grammaire : reprise de l’information (45 min.)
Séquence d’enseignement sur le débat parlementaire (suite et fin) Cours 5 : AF sur l’app. des faits de langue : utiliser une intonation adaptée à l’intention de communication (30 min.) grammaire et lexique: procédés grammaticaux et lexicaux propres à la conviction (45 min.) Cours 6 : AF sur l’app. lié aux types de pratiques; l’app. des faits de langue; l’app. des techniques d’écoute; modelage total par les élèves : préparer les élèves au débat sommatif et vérifier le transfert des connaissances acquises dans les ateliers (75 min.) Cours 7 à 10 : productions finales (3 X 75 min.)
Séquence d’enseignement sur la discussion (en collaboration avec Geneviève Messier) a) Intention de communication : discuter d’aspects particuliers d’une œuvre littéraire. b) Situation de communication : - intégration des pratiques : oral (discussion), lecture (lecture d’un roman de José Mauro de Vasconselos, Mon bel oranger), écriture (rédaction d’un journal de bord, aide-mémoire sur les rôles dans une discussion), grammaire (phrase de type interrogatif), lexique (registres de langue). - type de sujet présenté aux élèves : non signifiant (roman et thème proposés par l’enseignant. La lecture du roman est en lien avec la vision du monde et la culture générale, qui sont des compétences transversales). L’enseignant rend ce sujet intéressant aux yeux des élèves par une mise en situation. - prise en compte des champs d’intérêt des élèves : - pratique d’oral public : discussion en groupes de quatre personnes; - activité d’équipe : travail de préparation en équipe de discussion; - jeu : rôles de l’animateur, de médiateur, de participant et de l’auditoire; - destinataire autre : caméra. - prise en compte de l'auditoire : participation à une période de questions, rôle d’évaluateur.
Séquence d’enseignement sur la discussion (en collaboration avec G Séquence d’enseignement sur la discussion (en collaboration avec G. Messier, suite) c) Activités d’oral planifié et intégré : L’enseignant peut prévoir 10 cours pour réaliser ce projet : 7 cours d’enseignement de l’oral et 3 cours pour l’évaluation des discussions. d) Connaissances préalables des élèves : organisateurs textuels et marqueurs de relation, types de phrases, lecture de romans de diverses façons : prise de notes, fiches de lecture, etc., afin que les élèves sachent comment préparer leurs discussions. e) Préparation logistique de l’enseignant : lecture préalable du roman; préparation des questions de discussion et du journal de bord; recension ou création des documents audio; réservations : caméra vidéo, appareil enregistreur.
Séquence d’enseignement sur la discussion (en collaboration avec G Séquence d’enseignement sur la discussion (en collaboration avec G. Messier, suite) Cours 1 : mise en situation (45 min.) lecture (30 min.) Cours 2 : production initiale et état des connaissances des élèves (75 min.) Cours 3 : AF sur l’app. des rôles à jouer; modelage total par les élèves : respecter les rôles de la discussion (45 min.) écriture (30 min.) Cours 4 : AF sur l’app. des techniques d’écoute : amener les élèves de l’auditoire à poser des questions pertinentes (45 min.) grammaire et oral médium : phrase de type interrogatif (30 min.)
Séquence d’enseignement sur la discussion (en collaboration avec G Séquence d’enseignement sur la discussion (en collaboration avec G. Messier, suite et fin) Cours 5 : AF sur l’app. des faits de langue : registres de langue (45 min.) lexique: registres de langue (30 min.) Cours 6 : AF sur l’app. lié aux types de pratiques : utiliser des organisateurs textuels et marqueurs de relation à l’oral (75 min.) Cours 7 : AF sur l’app. lié aux types de pratiques; modelage total par les élèves : préparer les élèves à la discussion sommative (75 min.) Cours 8 à 10 : productions finales (3 X 75 min.)
L’enseignement de l’oral: Comment? Le projet d’écoute Projet d’écoute: pré-écoute, écoute, post-écoute L’intention d’écoute : Paysage sonore (Lhote, 1995) : mettre en place des éléments favorisant une écoute active chez l’élève. accepter la situation de communication proposée afin de lui permettre de développer une attitude positive d’écoute faire émerger les connaissances antérieures de l’élève en matière d’expérience d’écoute : Comment s’est-il déjà préparé à écouter un document sonore semblable? Comment peut-il écouter de manière efficace en lien avec l’intention d’écoute? développer l’horizon d’attente de l’élève, soit ses aptitudes à anticiper le contenu du document sonore Deux types d’écoute : écoute globale (première écoute rapide effectuée sans but précis) écoute analytique (écoute attentive et détaillée, souvent accompagnée d’une grille d’écoute/de pistes de prise de notes)
L’enseignement de l’oral: Comment? Canevas de base en compréhension a) Intention de communication (ici, intention d’écoute) : Paysage sonore : b) Écoute globale : faire une première écoute générale (intégrale ou certaines scènes) c) Écoute analytique : faire une deuxième écoute complète pour dégager les thèmes liés au sujet et pour les comprendre. d) Situation de communication : - intégration des pratiques : - type de sujet présenté aux élèves : - prise en compte des champs d’intérêt des élèves : - pratique d’oral public : - activité d’équipe : - destinataire autre : e) Activités d’oral planifié et intégré : l’enseignant peut prévoir XXXX cours pour réaliser ce projet. f) Connaissances préalables des élèves : g) Préparation logistique de l’enseignant :
Séquence d’enseignement sur la compréhension du documentaire L’Erreur boréale a) Intention de communication (ici, intention d’écoute) : écouter le documentaire afin de comprendre les divers aspects touchant la déforestation au Québec. - Paysage sonore : faire accepter la situation de communication à l’élève; lui faire développer une attitude positive d’écoute par une mise en situation; faire émerger ses connaissances antérieures en matière d’écoute (le questionner à ce sujet); développer son horizon d’attente (à partir du titre du documentaire, d’articles de journaux et des engagements sociaux de Richard Desjardins, de quoi traitera le documentaire?). b) Écoute globale : faire une première écoute générale de certaines scènes du documentaire. c) Écoute analytique : faire une deuxième écoute complète pour dégager les thèmes liés à la déforestation et les comprendre. d) Situation de communication : - intégration des pratiques : lecture (divers textes courants), oral (compréhension du documentaire), écriture (lettre d’opinion); - type de sujet présenté aux élèves : non signifiant (ce sujet ne part pas de leur vécu, mais est en lien avec l’environnement, la santé et le bien-être, qui sont des domaines généraux de formation) L’enseignant rend ce sujet intéressant aux yeux des élèves par une mise en situation.
Séquence d’enseignement sur la compréhension du documentaire L’Erreur boréale (suite et fin) d) Situation de communication (suite et fin): - prise en compte des champs d’intérêt des élèves : - pratique d’oral public : écoute d’un documentaire; - activité d’équipe : travail de préparation et de rédaction en groupe de discussion (oral médium d’enseignement); - destinataire autre : écrire une lettre d’opinion destinée aux organismes et personnalités responsables (journal, députés, ministres, site Internet de l’école, etc.). e) Activités d’oral planifié et intégré : l’enseignant peut prévoir cinq cours pour réaliser ce projet. f) Connaissances préalables des élèves : structure de la lettre d’opinion, types d’arguments. g) Préparation logistique de l’enseignant : consultation préalable des sites Internet proposés; visionnage préalable du documentaire l’Erreur boréale; réservations : télévision, lecteur DVD, ordinateur, projecteur.
Certains objets oraux publics: Quelles en sont les dimensions enseignables? Assemblée municipale Audioguide Capsule pour la radio ou pour Internet Commentaire critique Compte rendu Conte ou légende oral Démonstration Émission de radio Entrevue Lecture à d’autres Message publicitaire Monologue Récitation de poèmes Téléroman, etc. Exemples tirés des familles de situation du programme de 1er cycle du secondaire, MÉLS, p. 44, http://www.mels.gouv.qc.ca/DGFJ/dp/programme_de_formation/secondaire/pdf/prform2004/chapitre051v2.pdf
Vive l’enseignement de l’oral! Conclusion Il est possible d’enseigner l’oral de façon concrète et efficace si on le considère comme un réel objet d’enseignement. Il faut mettre du temps à préparer des projets de communication orale selon une démarche didactique précise et qui intègre d’autres pratiques. Cela fait, il ne suffit qu’à modifier et à réinvestir les projets déjà élaborés. Vive l’enseignement de l’oral!
Références Lafontaine, Lizanne. (2007). Enseigner l’oral au secondaire. Séquences didactiques intégrées et outils d’évaluation. Montréal: Chenelière Éducation, collection « Didactique ». Site Internet de Lizanne Lafontaine : www.lizannelafontaine.com, rubriques publications et exempliers Dolz, Joaquim et Schneuwly, Bernard. (1998). Pour un enseignement de l’oral. Paris : ESF éditeur. Le Cunff, Catherine et Jourdain, Patrick. (1999). Enseigner l’oral à l’école primaire. Paris: Hachette Éducation. Maurer, Bruno. (2001). Une didactique de l’oral du primaire au lycée. Paris : Bertrand-Lacoste. Revue Québec français, numéros 118 (2001), 124 (2001-2002) et 133 (2004)