Thème : 2019/2020
Dès que l'on parle de carburateur, il s'agit forcément d'un moteur deux ou quatre temps animé par de l'essence et non du diesel Son objectif est de préparer un mélange d'air et de carburant pour obtenir le meilleur rendement en énergie. carburant
. A La cuve à niveau constant ( à droite du schéma), contient de l'essence B La hauteur du niveau d'essence dans cette cuve est régulée par un flotteur et un pointeau qui vient fermer l'arrivée d'essence. C L'essence passe, alors, dans un gicleur,( gicleur de carburant, en bas de la cuve à gauche sur le schéma ), qui permet de contrôler le débit d'essence, avant le mélange avec l'air.
. D Ensuite, l'essence passe dans un ajustage, appelé gicleur d'air, afin d'en contrôler le débit, pour arriver dans un tube d'émulsion, percé latéralement de petits trous (appelé également tube d'automaticité), ce tube baigne dans l'essence. E L'air et l'essence sont mélangés dans ce tube d'émulsion; Cette émulsion est aspirée dans la cheminée du carburateur, par l'intermédiaire du diffuseur, tube biseauté (à gauche du schéma), et ce, grâce à l'effet Venturi, crée par les buses (phénomène physique d'aspiration). F La quantité du mélange aspiré (par conséquent, la vitesse de rotation) est régulée par le papillon ( en bas à gauche du schéma).
Le démarrage à froid est le principal inconvénient du carburateur car la vaporisation du combustible est difficile et le mélange reste pauvre même si l'essence introduite est en quantité supérieure par rapport aux coefficients stœchiométriques. Or c'est précisément au départ à froid qu'il faut pouvoir disposer d'un mélange riche (rapport air-essence avec plus d'essence que d'air).