Au coeur du Plan d’action en santé mentale, quels sont les effets du passage par programme clientèle sur les clients et les intervenants de deux grands.

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Transcription de la présentation:

Au coeur du Plan d’action en santé mentale, quels sont les effets du passage par programme clientèle sur les clients et les intervenants de deux grands hôpitaux universitaires montréalais? Bienvue Ordre du jour Feliciter d’avoir demander une évaluation Présente les résultats à travers notre interprétation basée sur la perception des intervenants et acteurs-clés de la transformation patients et ses effets Une transformation d’une durée au moins 5 ans, nous sommes au cœur de cette transformation, poursuivre afin que cela porte fruits Moment de réfléxion ensemble Présentation des 2 cas, similitudes et differences et constats et implications Limites dans le nombre de personnes que nous avons rencontré et questionné. Un échantillon de participants. Nous allons vous inviter à prendre des notes si il y a des commentaires a reviser, nous les dire suite a notre presentation dans le cadre de la discussion, Vous avez les power points, nous avons fait de l<animation donc vous avez toutes les slides mais peut etre pas dans le bon ordre Bonne presentation! Mélanie Lavoie-Tremblay, Jean-Pierre Bonin, Nadia Szkrumelak, Andre Luyet, Alain Lesage, Guylaine Cyr et Genevieve Lavigne 11 Mai 2010

Projet de recherche évaluative (IRSC-FRSQ) Objectifs spécifiques (06-09) : 1) Décrire et comparer le processus de mise en oeuvre des deux modèles. 2) Mesurer et comparer les effets de la mise en oeuvre des deux modèles auprès des clients et auprès des intervenants impliqués

Presentation Experiences Effets Centre Univesitaire Université McGill (CUSM) Hôpital Louis-H. Lafontaine (HLHL) Effets Intervenants Clients

Intégration des services de psychiatrie externes pour les adultes au CUSM (2004-2010)

Contexte 1999 : Création du CUSM Octobre 2002: Intégration d’une structure organisationnelle médicale Intégration des centres de coûts budgétaires Intégration de services (centralisés géographiquement, éliminant le dédoublement) 5

Contexte (suite) La mission Santé mentale fait partie des sept missions du CUSM Aucun budget propre à chacune des missions n’a été affecté Intégration de deux centres de psychiatrie externes (AMI et HGM) 6

Point de départ Plus de 40 cliniques, programmes et services spécialisés répartis dans cinq immeubles Dotation allant de 0,1 médecin ETP à une équipe multidisciplinaire totalisant 9,4 ETP Programmes avec aussi peu que 15 patients à près de 900 Allant de 70 visites de patients par année à plus de 10 000 7

Situation actuelle Dotation : 51 médecins (28+ ETP) 28 infirmières et infirmiers (28 ETP) 12 ergothérapeutes (10 ETP) 11 travailleurs sociaux (6,5 ETP) 14 psychologues (1 ETP spécialement affecté aux services de psychiatrie externes, 13 aux programmes spéciaux) 25 commis / employés de soutien (20 ETP) 8

Février 2005 Groupe de travail sur la planification fonctionnelle des services de psychiatrie externes  : Tout le personnel des services de psychiatrie externes Présentation des constatations Présentation d’un modèle… Élaboration de programmes 9

Modèle de gestion des services de psychiatrie externes Modèle de gestion des services de psychiatrie externes : Modèle de gestion participative qui reflète et appuie notre mode de fonctionnement interdisciplinaire Comité de gestion des services de psychiatrie externes (novembre 2006) 10

En résumé… Ce fut une tâche colossale de créer une nouvelle structure, tout en continuant à offrir les services La communication et la collaboration étaient essentielles au succès Ont atteint la plupart des objectifs de du processus initial (intégration, élimination du dédoublement) 11

Orientations en cours Guichet d’accès : CSSS de la Montagne, novembre 2009 Déplacer plus d’activités d’évaluation-liaison aux CSSS (en collaboration avec le CHSM) Établir le rôle du psychiatre répondant Définir le rôle du Psychiatre consultant dans les CLSC 12

Orientations en cours (suite) Précision du contenu de la mission de fournir des soins spécialisés, complexes (soins tertiaires) Transferts en cours des patients stables aux soins de première ligne et aux équipes en santé mentale dans les CLSC Élargissement de la collaboration et de la communication avec les services aux hospitalisés Intégration de la recherche clinique à tous les programmes et services 13

Orientations en cours (suite) Amélioration de l’assurance de la qualité, y compris les évaluations des résultats Intégration des services de rétablissement aux programmes Mise en œuvre du programme de mieux-être des patients en collaboration avec les CSSS Meilleure définition des rôles et responsabilités de tous les groupes professionnels en santé 14

Défis Ressources (budget propre à la mission) Espace Gestion de programmes Complémentarité (Centre hospitalier St. Mary) Complémentarité avec le RUIS de McGill Services de première ligne (médecins généralistes, équipes en santé mentale) Impossibilité de mettre sur pied les services de première ligne au détriment de l’hôpital 15

PROGRAMMES SPÉCIFIQUES À L’HÔPITAL LOUIS-H. LAFONTAINE LA RÉORGANISATION PAR PROGRAMMES SPÉCIFIQUES À L’HÔPITAL LOUIS-H. LAFONTAINE 11 Mai 2010 16

L’HÔPITAL LOUIS-H. LAFONTAINE 2005 Est de Montréal, population adulte: 360 000 525 lits 8 000 usagers en clinique externe 4 100 visites à l’urgence 1 500 places d’hébergement dans la communauté 2 700 employés 54 médecins psychiatres 630 étudiants stagiaires par année Centre de recherche Fernand-Seguin

L’HÔPITAL LOUIS-H. LAFONTAINE 2005 (suite) Structure par territoire de CLSC (7 cliniques externes de psychiatrie communautaire avec unités d’hospitalisation correspondantes) Développement de cliniques spécifiques ou ultra spécialisées Éparpillement des ressources Multiplicité des portes d’entrée Grande diversité des approches sans évaluation Clientèle avec niveaux de besoins très variables (1ière, 2ième et 3ième ligne) Recherche clinique stagnante

ENVIRONNEMENT EXTERNE 2005 Création des CSSS Création des RUIS Dévoilement du Plan d’action en santé mentale: La force des liens

2005-2006 - PLANIFICATION Décision de migrer vers une organisation par programmes cliniques Adoption du Cadre de référence sur l’organisation des soins et services cliniques: 7 programmes-clientèles Adoption du document: Les contours des soins et services cliniques par programmes spécifiques: profil, estimation, types de services Adoption du modèle de gestion et modification de la structure: création DSC, structure matricielle, décentralisation de la gestion des ressources

Nomination des cogestionnaires: 2006-2007 – MISE EN OEUVRE Nomination des cogestionnaires: Chefs médicaux Chefs clinico administratifs Révision de nos 8 000 dossiers de cliniques externes pour déterminer le niveau de besoins et l’orientation programme Partage des ressources - médicales (respect du choix) - professionnelles (salon des postes) - matérielles (besoins d’espace) Plan de communication

JOUR J: 16 OCTOBRE 2007 Reconstitution d’équipes Déménagement Changement de clientèle Changement des modes de pratique Création de 2 mesures de transition - 5 unités à fermer - externe: 1 800 patients relevant de la 1ière ligne

2010 – LA CONSOLIDATION 7 Programmes clientèles Mesure de transition en bonne voie de fermeture Repositionnement en 2ième et 3ième ligne Arrimage de nos services avec les services de 1ière ligne Révision constante de nos programmations (comités des programmations) Développement de la recherche clinique

Les objectifs de l'approche-programme clientèle (Blouin, 1996) 1) placer le client et ses proches au centre de l'organisation ; 2) organiser l'environnement en fonction des groupes spécifiques de clientèles ; 3) donner au personnel la latitude nécessaire pour planifier et exécuter leur travail de façon à mieux répondre aux besoins du client et à améliorer les processus ; 4) maîtriser les coûts par l'amélioration de l'efficience

Évaluation du cadre d’analyse théorique (adaptation de Denis et Champagne, 1992) EFFECTS EFFETS CONTEXTE CONTEXT Environnement de travail Équipe de travail /Inter Meilleures pratiques Partage des soins Résultats travailleurs de la santé Résultats Pts Partenariat MISE EN OEUVRE Proximal Distal

CUSM T0…………….T0.5 ……….………T1………………….T2………..…T2.5 Intervenants Q Q Q Avril-Mai 06 Avril-Mai 07 Avril-Mai 08 Intervenants Q Q Q EG EG EG Patients Q Q Q Q EG Dec06 EG Dec07 EG Dec08 Lancement officiel des programmes clientèles octobre 2007, dévoilement des travaux réalisés dans le cadre des comités de programmation mai 2009 Équipes collaborent ensemble depuis 2006 (workbook) et en programme depuis 2007 Octobre 2007 HLHL Acteurs Clés Ent + EG Ent + EG Ent + EG

HLHL Oct 07 T0…………….T0.5………………….T1……………….. T2………..…T2.5 Avril/Mai 07 Juin 09 Intervenants Q Q Q EG EG EG Patients Q Q Q oct 08 Q EG EG EG Lancement officiel des programmes clientèles octobre 2007, dévoilement des travaux réalisés dans le cadre des comités de programmation mai 2009 Équipes collaborent ensemble depuis 2006 (workbook) et en programme depuis 2007 Octobre 2007 HLHL Acteurs Clés Ent/EG Ent /EG Ent/EG

Méthode Volet Qualitatif Contexte/Mise en œuvre/effets Analyse documentaire Entrevues de groupe T2 CUSM 8 FG (43 int) Av-Mai 2008 HLHL 15 FG (83 int) Av-Mai 2009 Acteurs clés CUSM HLHL 4 FG (17) Mars08-Avril09 En 2009, il y a eu 15 focus groups ayant réuni 55 femmes (66%) et 28 hommes pour un total de 83 cliniciens. L’âge moyen est de 45 ans; la personne la plus âgée a 62 ans, la plus jeune a 24 ans. Pour la formation académique, 20 (24%) ont un doctorat ou une formation en médecine, 30 (36%) ont un baccalauréat, 15 (18%) ont un DEC, 10 (12%) ont une maîtrise, 4 (5%) ont un certificat, 2 ont un DEP médical, une personne a son secondaire V et une personne a une reconnaissance des acquis. Pour la fonction, sur 80 répondants, 9 (11%) sont psychiatres, 19 (24%) sont infirmières, 11 (14%) sont psychologues, 17 (19%) sont travailleurs sociaux, 4 sont éducateurs, 6 (8%) sont ergothérapeutes, 2 sont conseillers (orientation, réadaptation, …), 8 (10%) personnes sont secrétaires médicales ou agentes administratives, 3 sont interne en psychiatrie ou stagiaires en psychologie et une personne est gestionnaire. La moyenne du nombre d’années de service est de 16, une personne ayant 35 ans d’ancienneté et une personne a seulement 3 mois d’ancienneté. 18 cliniciens (22%) proviennent du programme troubles anxieux et de l’humeur, 14 (17%) du programme des mesures transitoires, 16 (20%) du programme de gérontologie, 8 (10%) du programme de toxicomanie, 4 (5%) du programme des troubles de la personnalité, 10 (12%) du programme des troubles psychotiques et finalement, 9 (11%) de l’équipe SIM/SIV. L’équipe du MEL n’a pas participé en 2009. En 2008, il y a eu 7 focus groups ayant réuni 33 femmes (65%) et 18 hommes pour un total de 51 cliniciens. L’âge moyen est de 50 ans; la personne la plus âgée a 76 ans, la plus jeune a 30 ans. Pour la formation académique, 24 (47%) ont un doctorat ou une formation en médecine, 14 (27%) ont un baccalauréat, 9 (18%) ont une maîtrise et 4 personnes (8%) ont un DEC. Pour la fonction, 16 (31%) sont psychiatres, 11 (22%) sont infirmières, 8 (16%) sont psychologues, 2 sont travailleurs sociaux, 6 sont ergothérapeutes, 5 sont secrétaires, 2 sont gestionnaires, une personne est chercheure et une dernière est résidente. La moyenne du nombre d’années de service est de 15, une personne ayant 45 ans d’ancienneté et une personne a seulement 9 mois d’ancienneté. Pour le lieu de travail des cliniciens, nous avons conservé les données pour les principaux programmes. Sur 50 répondants, 15 proviennent du programme des troubles psychotiques, 8 cliniciens proviennent du programme troubles l’humeur, 7 des troubles anxieux, 7 du programme des troubles de la personnalité et 6 du MEL. En 2008, il n’y avait pas de représentants du programme de gérontologie. Les gestionnaires rencontrés (N=17) sont les directeurs et les responsables de programmes. Parmi ce groupe, dix sont des femmes (59%) et la moyenne d’âge des participants est de 49 ans. Un total de dix personnes ont une formation de médecine (59%), trois une maîtrise (18%) et quatre un baccalauréat (23%). Les participants regroupent des psychiatres, psychologues, infirmières, et ergothérapeutes.

Volet Quantitatif Questionnaires= Effets Intervenants-acteurs clés T0 et T2 CUSM (N=125) T0 et T2 (N=24;19%) T0=56 = 45% (mai 2006) T1=51 = 41% (mai 2007) T2=45 = 36% (mai 2008) HLHL (N=240) T0 et T2 (N=38; 16%) T0= 103 = 43% (oct 2006) T1= 64 = 27% (avril 2008) T2= 97 = 40% (avril 2009)

Contexte Similitudes CUSM-HLHL Programmes clientèles avec services spécialisés (2 ligne) et surspécialisés (3 ligne) en santé mentale + soutien 1 ligne Plan d'Action en Santé Mentale/Approche Populationnelle Réorganisation interne des services ress professionnelles, pratiques non standardisées, duplication de services Au CUSM, satisfaire aux critères du RUIS et à HLHL projet commun avec la table de l’Est (soins surspécialisés, enseignement et recherche). Programme specifique Similitudes: L’objectif général des transformations au CUSM et à HLHL vise la mise en place des programmes clientèles afin de développer un modèle de soins et de services spécialisés (2ième ligne) et surspécialisés (3ième ligne) en santé mentale. Les changements des services cliniques s'inscrivent dans le contexte externe des directives du Plan d'Action en Santé Mentale (2005-2010) et dans la volonté politique de réduire les coûts des soins en psychiatrie. Dans le contexte interne, les changements s'inscrivent dans le besoin de revoir l'organisation interne des services afin de résoudre des problématiques telles la réduction et l'éparpillement des ressources professionnelles, la trop grande diversité des pratiques (pratiques non standardisées) et des services offerts. Les transformations ont été appuyées par des gestionnaires de changement qui ont adopté des stratégies de gestion à toutes les étapes clés du processus de transformation. Il en a résulté une structure par programme clientèle.

Contexte Différences Au CUSM, fusion de deux cliniques externes de psychiatrie réunies sur un seul site: 6 programmes cliniques spécialisés. Clientèle Ang et Fr À HLHL, rapatriement de certaines cliniques externes vers l’hôpital : 7 programmes cliniques spécialisés + Mesure Transition. Clientèle Fr Au CUSM, la santé mentale est une des sept missions cliniques (125 intervenants services cliniques ext). À HLHL, il y a une seule mission soit la santé mentale (240 intervenants services cliniques ext). Au CUSM, l’objectif général des changements consiste aussi à satisfaire aux critères du RUIS, relativement aux soins tertiaires et à l'appui aux services de 1ière ligne[1]. De plus, les transformations s'inscrivent dans un besoin de répondre à un manque de liens entre les différents programmes et la recherche et l'enseignement[2], à la duplication des services sur les différents sites et l'accessibilité des services divisés en plusieurs secteurs. Au CUSM, le but des transformations visait à faire de la 3ième ligne, mais ce sera plutôt des programmes spécialisés (2e ligne) qui en résulteront. À HLHL, les transformations impliquent le rapatriement des cliniques externes vers l’hôpital et la création de sept cliniques spécialisées. Au CUSM, les transformations impliquent la fusion de deux cliniques externes de psychiatrie, chacune reliée à un hôpital général, en une clinique externe unique, réunie sur un seul site, et visent la création de six programmes cliniques spécialisés. Les transformations se sont déroulées sur une période de deux ans à HLHL, et de trois ans au CUSM (voir le tableau des principales étapes). [1] HLHL vise également l'appui de la 1ière ligne, mais ceci ne s'inscrit pas à satisfaire aux critères RUIS? [2] En fait, je crois que c'est également le cas à HLHL?

Niveau d’implantation du programme Similitudes Équipes et clientèle sont regroupées par programme clinique-spécifique Un modèle de cogestion Peu de transfert d’intervenants et de patients à la 1ère ligne Soins partagés avec partenaires (autres établissements) en développement

Niveau d’implantation du programme Différences Temps Transformation graduelle vs Journée déterminée Processus Planification stratégique/fonctionnelle et opérationnelle Regroupement des équipes (sites) Programmes Planification vs Démarrage Niveau d’implantation Temps Graduellement au CUSM…. HLHL Jour J Processus differents comites, les outils utilises,

Effets Autonomie Soutien Social Reconnaissance Pratiques Programmes Soins Partagés Collaborateurs Charge de travail Détresse Psychologique

Reconnaissance Meilleure sensibilisation au rôle que joue chaque membre de l’équipe Reconnaissance des compétences et des ressources de chaque clinicien

Soutien Social Intégration de personnes issues de différentes écoles de pensée et ayant des pratiques de soins différentes Les clients sont exposés à une grande variété de professionnels Transition d’une gestion individuelle des cas vers une gestion des cas en équipe Développement d’une identité propre en tant qu’équipe. Une excellente gestion des clients aux besoins complexes, effectuée par des cliniciens issus de différents milieux.

Adaptation à leur nouvelle équipe Des traces de choc culturel Améliorer la communication entre les membres d’une équipe = continuité de l’information dans la prise en charge

Meilleures pratiques Standardisation, structuration et uniformité dans la gestion des cas L’émergence du leadership oriente les transformations du programme Guide des pratiques Évaluations des clients Continuité des soins: Sensibilisation à la façon dont les clients se déplacent dans les corridors de soins vers d’autres niveaux

Meilleures pratiques Nouveau modèle par programme spécifique est beaucoup plus adapté aux besoins de la clientèle un meilleur suivi meilleurs soins et services qu'avant Oui et Non permet de mieux s'adresser aux problèmes de comorbidité/double diagnostic ? Accès aux soins et services pour clients (dispo ress., critères d’inclusion à un programme) Quelques intervenants croient que les changements ont été difficiles pour les patients (Intervenant 1; Intervenant 6; Intervenant 14). Un certain nombre d'intervenants considèrent qu'il y a eu un bris de services pour les clientèles pendant les transformations Selon plusieurs intervenants, il y a une réduction importante de l'accès aux soins et services pour la clientèle depuis les changements. Cette réduction est due en partie au manque d'effectifs et à la mauvaise répartition des effectifs dans les différents programmes qui pénalisent le patient qui doit attendre plus longtemps sur la liste d'attente Pour bon nombre d'intervenants, les critères d'inclusion et d'exclusion sont trop restrictifs et la clientèle a difficilement accès aux programmes (Intervenant 3; Intervenant 4; Intervenant 6; Intervenant 8; Intervenant 10; Intervenant 11; Intervenant 13; Intervenant 14). Plusieurs craignent également que certains intervenants dirigent un peu trop facilement des patients (qu'on ne souhaite pas trop avoir) vers d'autres programmes en se basant sur ces critères

Autonomie Le nouveau modèle est généralement considéré plus flexible au niveau de la pratique et laisse aussi beaucoup de place à la créativité. La pratique est désormais plus spécialisée, plus standardisée et c'est stimulant. Dépendance envers l’attribution de ressources financières et professionnelles Lien avec le développement optimal de leur programmation

Soins Partagés Certains programmes Peu de lien avec la 1ière ligne liens de collaboration avec des partenaires (1ière ligne, CSSS, CLSC…) (formations, activités d'information sur la santé mentale) Peu de lien avec la 1ière ligne La 1ière ligne n'est pas organisée pour accueillir une clientèle en santé mentale (manque d’omnipraticien) Manque de fluidité entre les différents niveaux de services

Soins Partagés Transfert : Gestion des soins partagés entre plusieurs partenaires ayant des pratiques de prise en charge différentes Négociation entre plusieurs partenaires Manque de ressources professionnelles 1ère ligne Refus par des généralistes d’accepter des clients ayant des problèmes psychiatriques = une menace pour leurs structures de soins spécialisés et ultra-spécialisés Création des interfaces 1ère ligne et les partenaires = discussion sur les pratiques de gestion des cas pour trouver des solutions aux problèmes communs

Charge de travail Charge de travail est plus élevée parce qu'il n'y a peu de liens avec la 1ière ligne (hausse de cas; augmentation des tâches administratives)..et manque de ress prof Outre garder le patient avec lui, faute de pouvoir le transférer, l'intervenant doit faire les démarches pour savoir si le patient a un médecin de famille ou pour lui en trouver un Moins de temps développement de la programmation, recherche et enseignement de qualité à accorder à la clientèle Quelques intervenants croient que les changements ont été difficiles pour les patients (Intervenant 1; Intervenant 6; Intervenant 14). Un certain nombre d'intervenants considèrent qu'il y a eu un bris de services pour les clientèles pendant les transformations Selon plusieurs intervenants, il y a une réduction importante de l'accès aux soins et services pour la clientèle depuis les changements. Cette réduction est due en partie au manque d'effectifs et à la mauvaise répartition des effectifs dans les différents programmes qui pénalisent le patient qui doit attendre plus longtemps sur la liste d'attente Pour bon nombre d'intervenants, les critères d'inclusion et d'exclusion sont trop restrictifs et la clientèle a difficilement accès aux programmes (Intervenant 3; Intervenant 4; Intervenant 6; Intervenant 8; Intervenant 10; Intervenant 11; Intervenant 13; Intervenant 14). Plusieurs craignent également que certains intervenants dirigent un peu trop facilement des patients (qu'on ne souhaite pas trop avoir) vers d'autres programmes en se basant sur ces critères

Constats Changement : Demande beaucoup d’énergie + évènement stressant Travail d’équipe et meilleures pratiques Succès des programmes est aussi en lien avec la transformation de la 1ère ligne… Transformation se poursuit Base Solide Il faut mieux planifier les transformations avant d'implanter un programme. S'assurer que les services en appui, surtout la 1ière ligne, soient en place et fonctionnels avant de débuter les transformations (Intervenant 2; Intervenant 6; Intervernant13). Faire des groupes de discussion avec les intervenants de tous les niveaux avant et après les transformations afin que chacun donne son point de vue (Intervenant 3; Intervenant 9; Intervenant 12). Faire des changements pour une cause justifiable (Intervenant 7; Intervenant 13; Intervenant 15).

Implications Impliquer les intervenants dans les processus décisionnels, demander leur collaboration, les informer de la réalité Soutien ress prof et $ Meilleure accessibilité 1ère ligne/Soins partagés Communication

Effets sur les clients

Symptômes T0-T0.5 HLHL: pas de changements significatifs sur une période de six mois, CUSM: amélioration des symptômes dépressifs, fonctionnement, labilité émotionnelle et symptômes en général. Intervenants: HLHL: amélioration significative de tous les aspects, sauf les problèmes de comportement et l’impression clinique globale (p<.001). CUSM: pas de différences significatives

Symptômes T2-T2.5 Résultats sont sensiblement les mêmes HLHL amélioration pour la labilité émotionnelle seulement (p<.05), tous les autres indices restant non significatifs. CUSM :amélioration significative, pour psychose et abus de substances. Intervenants: HLHL: même amélioration des symptômes à HLHL CUSM: pas de différence avec T0

Qualité de vie HLHL: pas de différences significatives sur une période de 6 mois avant et après les transformations CUSM: baisse significative de leur qualité de vie avant les transformations alors qu’elle reste la même sur une période de 6 mois suite aux transformations.

Perception de la santé HLHL: pas de différence avant les transformations, mais baisse dans fonctionnement social et rôle émotionnel CUSM: pas de différences relativement à leur santé avant et après les transformations

Continuité des services HLHL: Baisse entre les deux temps de mesure: ressources liées à l’intervenant continuité totale CUSM: baisse individualisation des soins À noter: continuité totale et les ressources du système étaient plus élevée à HLHL qu’au CUSM au T0

Volet usagers CUSM 2006 - 2008: 9 entrevues de groupes conduites auprès de 53 participants. Décembre 2006: 3 entrevues de groupes/ 12 participants. Décembre 2007: 3 entrevues de groupes/ 16 participants. Décembre 2008: 3 entrevues de groupes/ 25 participants.

Appréciation du personnel CUSM : T0 au T2 Grande appréciation des intervenants-personnel: gentils, attentifs, respectueux, à l’écoute, humanistes et «fantastiques»! He’s an amazing person, you know. And everybody that works here (clinic) is good. Beautiful people! Les intervenants sont très bons et très compétents.  I' am so grateful to him-her for having found a solution. Questionnement sur la formation et les connaissances (médication) des médecins de famille pour prendre en charge des patients en santé mentale. Mon médecin général, elle, elle soigne mes grippes, mes bobos, mais pas…

Interventions CUSM : T0 au T2 Grande appréciation des thérapies où on trouve de l’aide, du soutien, de la motivation. Les activités de groupe: sortir de l’isolement, progresser dans son cheminement, relativiser son état, donnent un sentiment d’appartenance. Le regroupement des programmes selon les spécialités est un système efficace, très apprécié et de qualité. C’est la première thérapie que je fais qui est aussi efficace pour moi, on dirait qu’elle est faite pour moi.. Just having somewhere to go everyday, people to be with and to learn how to function again. 3.1 Activités thérapeutiques offertes Du T0 au T2 Quelques usagers déplorent se retrouver sans soutien à la fin d’un programme souvent estimé trop court ou limité (liste d’attente). 3.2 Modalité de traitement et 3.3 Résultats de l’intervention Les usagers déplorent les effets secondaires issus de leur médication (tremblements, mouvements saccadés, endormissements, etc.). Un grand nombre d’ entre eux apprécieraient recevoir plus d’information relativement à leur état, afin de mieux comprendre leur maladie (diagnostic), et sur les médications qu’on leur prescrits.

Int: How do you find the information? P: Well, I go to Jean Coutu. Les programmes sont trop courts ou limités (liste d’attente). Souhait d’avoir plus d’informations sur son problème et sur la médication. Int: How do you find the information? P: Well, I go to Jean Coutu.

But when I get out of the program, I still need support. Fonctionnement général et déroulement des consultations CUSM : T0 au T2 L’accès à l’intervenant est rapide et les services sont plus accessibles depuis les changements. Je trouve que c’est très efficace maintenant. Souhait d’avoir plus d’activités intermédiaires et des ressources d’aide alternatives à la fin d’un programme ou d’une thérapie. But when I get out of the program, I still need support. En CLSC, il y a peu de médecins (de famille) et questionnement sur les services pour recevoir la clientèle en santé mentale. Peu d’usagers rencontrés ont changé d’intervenant et quelques uns ne savaient pas qu’il y avait eu des changements. What were the changes? Souhait d’avoir plus d’informations sur les services offerts. 4.1 Accessibilité aux services Du T0 au T2 Au T1 certains usagers craignaient une diminution de l’accessibilité des services avec les changements; ce qui ne fut finalement pas le cas au T1 et au T2.

Mai 2007: 4 entrevues de groupes/ 32 participants. Volet usagers HLHL 2007 - 2009: 12 entrevues de groupes conduites auprès de 91 participants. Mai 2007: 4 entrevues de groupes/ 32 participants. Juin 2008: 4 entrevues de groupes/ 25 participants. Juin 2009: 4 entrevues de groupes/ 34 participants.

Environnement HLHL : T0 au T2 L’atmosphère est agréable et sécurisante en programme spécifique car on s’y retrouve entre nous. On se sent bien, on se sent en confiance avec du monde qui nous ressemble. Une grande partie de la clientèle a changé de lieu de services depuis les transformations: La plupart n’y voit aucun inconvénient. Je pense que c’est plus la qualité des soins, moi, qui m’importe le plus, peu importe où elle se situe Quelques-uns reçoivent des services à partir de différents sites  Certains se rendent plus difficilement à leur clinique depuis.

2. Personnel HLHL : T0 au T2 Grande satisfaction des soins et services donnés par les intervenants : dévoués, gentils, à l'écoute, donnent des soins personnalisés. Bonnes relations avec les intervenants (liens de confiance). Les intervenants sont très bons, très qualifiés. Réticence à aller vers la 1ière ligne, questionnement sur connaissances en santé mentale, surtout en ce qui concerne la médication.

Interventions HLHL : T0 au T2 La formule par programmes spécifiques est une très bonne chose, car: Les soins et les services sont plus spécifiques qu'avant; Il y aura plus de recherche, on aura une meilleure maîtrise des problèmes, et la clientèle en retirera des bénéfices; C'est sécurisant de se retrouver dans un groupe qui a les mêmes problèmes que soi. … puis j’ai changé de psychiatre; puis j’ai remarqué que mon nouveau psychiatre, il en sait plus sur certains sujets, puis il peut mieux répondre à mes besoins. Mais: est-ce le bon diagnostic, suis-je dans le bon programme (diagnostic peut varier et qu’en est-il de la comorbidité) ?

Interventions HLHL : T0 au T2 Grande appréciation des thérapies offertes (thérapies de groupe) : sortir de l'isolation, socialiser, recevoir du soutien, entraide, réduire le stress, avoir plus confiance en soi. Elles permettent aussi de maintenir le suivi lorsqu'il y a un bris de services (en attente d'accès à un intervenant ou à un programme par exemple). C’est des programmes… comment gérer son stress, l’estime de soi, tout ça… Moi, en tout cas, ça m’a beaucoup aidé à m’en sortir, puis à être moins gêné avec le monde, puis à aider plus le monde. Souhait d’avoir plus d’informations et d’explications sur les médications prescrites et d’être impliqués dans la décision de ce qui est prescrit. 3.2 Modalité de traitement et 3.4 Informations sur le traitement Du T0 au T2 Depuis le T0, beaucoup d'usagers n'aiment pas les effets secondaires causés par la médication : léthargie, perte d'énergie, fatigue, prise de poids, nausées, maux de tête, etc. Ils apprécient beaucoup recevoir des explications sur la médication qu'on leur prescrit et être impliqués dans la décision de ce qu'on leur prescrit. Quelques-uns estiment ne pas recevoir suffisamment d'information sur les médicaments qu'on leur prescrit et, de ce fait, ils cherchent l'information par eux-mêmes via internet ou le pharmacien.

4. Fonctionnement générale et déroulement des consultations HLHL : T0 au T2 Grande satisfaction des soins et services reçus qui sont même meilleurs depuis les changements. Ça s’est amélioré, je trouve, les services, ça s’est amélioré. C’est l’accès [aux services] qui est difficile. Moi, je suis 100% satisfaite. Réduction de l’accès aux services (programme, thérapie), depuis les changements, en particulier pour les nouveaux clients mis sur la liste d’attente. … c’est très difficile faire une démarche. Il faut être en bonne santé mentale pour pouvoir être malade mentale. Les intervenants sont disponibles, mais cette accessibilité est réduite parce que: 1 – il manque d'intervenants; 2 – l’intervenant est désormais plus surchargé de travail qu'avant; 3 – des intervenants ont quitté à cause des transformations.

C’est complètement d’autres personnes, mais très, très capables. 4. Fonctionnement générale et déroulement des consultations HLHL : T0 au T2 La majorité des usagers rencontrés ont changé d'intervenant. La plupart en sont très satisfaits: C’est complètement d’autres personnes, mais très, très capables. C'est même un changement pour le mieux. Moi, j’ai changé de psychiatre, là, je ne dis pas que l’autre n’était pas bon, mais c’était pour le mieux. J’apprécie beaucoup le nouveau psychiatre. Quelques usagers n'ont toujours pas changé d'intervenant ou n’ont plus d’intervenant.

4. Fonctionnement générale et déroulement des consultations HLHL : T0 au T2 La rencontre avec le psychiatre : trop courte durée. Avec autres types d'intervenants: durée adéquate (environ une heure), de même que la fréquence des rendez-vous. Souhait d’avoir plus d'informations sur les services offerts. Généralement, les usagers ont été informés des changements via leur intervenant. La lettre d’information sur les changements. Les usagers auraient souhaité qu’on leur explique les objectifs des transformations et être consultés.

Quelques points communs entre le CUSM et HLHL: T0 au T2 Grande appréciation des qualités professionnelles et personnelles des intervenants; Questionnement sur les connaissances en santé mentale, 1ère ligne et médecin de famille; Les usagers qui ont changé d’intervenant sont généralement très satisfaits; Le modèle de services par programmes spécifiques est bien perçu et apprécié; Les thérapies de groupe sont très appréciées et les usagers souhaitent en avoir plus; Ils aimeraient aussi avoir plus d’informations concernant les services; La médication est un sujet important: les usagers veulent participer aux décisions et recevoir plus d’informations à ce sujet.

Questions, commentaires? Merci!