4 systèmes éducatifs en Europe, du primaire au supérieur. Commission Éducation, Enseignement Supérieur, Recherche de la section du 12e 4 systèmes éducatifs en Europe, du primaire au supérieur.
Commission Éducation, Enseignement Supérieur, Recherche de la section du 12e But : utiliser les données des comparaisons internationales pour comparer les systèmes éducatifs français, anglais, finlandais et allemands. plan 1 Les évaluations internationales. Pourquoi ce choix de pays? 2 Présentation de l’organisation des cursus. Organisation du temps scolaire. 3 Comparaison des investissements de chaque pays. 4 Autonomie : qui prend les décisions ? Quel est le statut des enseignants ? 5 Egalité des chances : quel est le rapport entre le statut économique et social des étudiants et les résultats aux évaluations ?
Les évaluations internationales Commission Éducation, Enseignement Supérieur, Recherche de la section du 12e Les évaluations internationales Pirls : Evaluation internationale organisée par l’IEA (association internationale indépendante) qui évalue les compétences de lecture des élèves de CM1. Pisa : Evaluation internationale organisée par l’OCDE tous les 3 ans. Elle évalue les performances des élèves de 15 ans en sciences, en mathématiques ou en compréhension de l’écrit (chaque évaluation met l’accent sur un de ces 3 champs). Classement de Shangaï…
Caractérisation des systèmes éducatifs. Choix de 4 pays Caractérisation des systèmes éducatifs. L'école unique des pays scandinaves (Suède, Islande, Danemark, Finlande), Même cursus pour tous de 7 à 16 ans dans une école unique, Pas de redoublement, 95 % des élèves obtiennent un diplôme en dernière année de ce cycle. Le type sélectif des anglo-saxons (Grande Bretagne), Des écoles sélectionnent les élèves. Les Anglo-saxons, comme les Scandinaves, privilégient l'acquisition de l'autonomie à celle des connaissances, au primaire et dans le secondaire. Pilotage par l’évaluation. Finlande Angleterre Le type latin, privilégiant l'acquisition des connaissances (France, Italie, Espagne, Grèce), Importance accordée à l'acquisition des savoirs et connaissances, Les examens et notes y ont une part plus importante que dans les autres systèmes, Présence du redoublement. Le type germanique, différencié (Allemagne, Autriche, Suisse, Pays-Bas, Luxembourg), Orientation différenciée très tôt des élèves en trois filières : menant à des études universitaires, menant à des études supérieures non universitaires et une formation professionnelle courte Allemagne France
Organisation du cursus et du temps scolaire. Commission Éducation, Enseignement Supérieur, Recherche de la section du 12e Organisation du cursus et du temps scolaire.
Système éducatif français Commission Éducation, Enseignement Supérieur, Recherche de la section du 12e Système éducatif français A partir de 3 ans Découpé en 4 niveaux Une voie professionnalisante dès 13 ans Un socle de connaissance identique jusqu'à 14 ans Basé sur l'apport des connaissances : l’accent est davantage mis sur les savoirs que sur les savoir-faire, savoir-être …
Système éducatif anglais Commission Éducation, Enseignement Supérieur, Recherche de la section du 12e Système éducatif anglais A partir de 4 ans 4 niveaux d'examens Intégration des structures spécialisées au cursus normal 8 à 12 matières enseignées dont 4 obligatoires Les établissements ont beaucoup d’autonomie, mais le gouvernement Blair a réinstauré un cadre national de régulation.
Système éducatif allemand Commission Éducation, Enseignement Supérieur, Recherche de la section du 12e Système éducatif allemand Grundschule à 6 ans pendant 4 ans Pas de notes les deux premières années Orientation dès 10 ans 2 niveaux d'examen Basé sur le développement personnel Gratuité. Peu de service de cantine.
Système éducatif finlandais Commission Éducation, Enseignement Supérieur, Recherche de la section du 12e Système éducatif finlandais A partir de 6 ans Un cursus unique 1 examen en fin de lycée Valorisation de l'enseignement professionnel Pédagogie centrée sur l'élève Pas de classe par âge au lycée. Gratuité totale (cantine, transport, manuels, inscriptions.) Pas de classe par âge au lycée: le lycée fonctionnant par modules, des élèves de dernière année de lycée peuvent suivre le même module que des élèves de première année de lycée. L’organisation des enseignements n’est pas conçu pour qu’un même groupe classe reste ensemble toute l’année.
Commission Éducation, Enseignement Supérieur, Recherche de la section du 12e Temps d’instruction. Sources: Regards sur l’éducation2008. OCDE. Le temps d’instruction évolue fortement avec l’âge en Finlande et en Allemagne, et peu en France et Angleterre. Temps d’instruction plus important en France que dans les autres pays (nombre d’années, et nombre d’heures par an).
Nb heures/ semaine lycées. Commission Éducation, Enseignement Supérieur, Recherche de la section du 12e Organisation du temps. Pays Nb de jours de classe Nb heures /semaine Matern. primaire collège Nb heures/ semaine lycées. Durée de la journée France 144 à 180 24 (6x4) ≈ 28 ≈ 30 6h et plus Finlande 190 Entre 19h et 23h. Entre 23h et 30h 30 h Moins de 5h. Angleterre 21 ≈ 22h30 24 ≈ 25 Moins de 5h Allemagne 182 ≈ 23h20 Entre 26h40 et 30h Environ 5h Sources: Regards sur l’éducation2008. OCDE. Site internet du Casnav de Nancy-Metz: http://www.ac-nancy-metz.fr/casnav/primo/primo_sys.htm La journée est la plus longue en France. La France a le nombre de jours de classe le plus faible. La semaine est la plus chargée en France.
Commission Éducation, Enseignement Supérieur, Recherche de la section du 12e Conclusion. La France a le plus grand nombre d’heures de cours à l’année réparties : sur un nombre plus faible de semaines de cours. sur un nombre plus faible de journées par semaine. La France a les semaines et les journées les plus chargées.
Investissements dans le système éducatif, Effectifs des classes Commission Éducation, Enseignement Supérieur, Recherche de la section du 12e Investissements dans le système éducatif, Effectifs des classes Sources: Regards sur l’éducation2008. OCDE. La France et l’Allemagne investissent beaucoup dans leurs lycées et peu dans le primaire (comparativement à la moyenne de l’OCDE). La Finlande est le seul pays qui concentre ses investissements dans le collège. Par ailleurs, l’enseignement y est organisé pour que l’on y trouve plus de petits groupes d’apprentissages qu’au primaire et au lycée.
Commission Éducation, Enseignement Supérieur, Recherche de la section du 12e Remarques: L’investissement important de la Finlande dans son collège est présenté par certain comme la différence principale avec les autres pays. Sources : Finlande – Québec :Regards comparatifs de deux systèmes éducatifs en évolution. Ph. Merieu commentait ainsi les résultats de PISA 2006 : “C’est le collège français qui est en cause ici”. http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/2007/pisa06_Meirieu.aspx Le collège est actuellement le seul maillon de notre système scolaire où aucune réforme n’est en cours. !
Commission Éducation, Enseignement Supérieur, Recherche de la section du 12e Autonomie
Répartition des décisions. En % du nombre total de décisions. Commission Éducation, Enseignement Supérieur, Recherche de la section du 12e Répartition des décisions. En % du nombre total de décisions. • l’organisation de l’enseignement : l’admission, le parcours scolaire, le temps d’instruction, le regroupement et l’évaluation continue des élèves, ainsi que le choix des manuels et des méthodes pédagogiques et l’offre de soutien scolaire ; • la gestion du personnel : le recrutement et le licenciement du personnel enseignant et non enseignant ainsi que les obligations et les conditions de travail, les barèmes salariaux et la promotion du personnel ; • la planification et les structures : la création ou la suppression d’établissements ou d’années d’études, l’élaboration des programmes de cours, la sélection des programmes de cours et de l’éventail de cours proposés en fonction des établissements, la définition des contenus d’enseignement, la conception des examens donnant lieu à la délivrance d’un diplôme et la structure de délivrance des diplômes (le choix du contenu des épreuves, leur administration et leur correction) ; • les ressources : l’affectation des ressources et leur utilisation par le personnel enseignant et non enseignant, ainsi que les dépenses de fonctionnement et dépenses en capital. Sources: Regards sur l’éducation2008. OCDE.
Qui prend les décisions ? Commission Éducation, Enseignement Supérieur, Recherche de la section du 12e Qui prend les décisions ? Répartition des décisions relatives au premier cycle de l’enseignement secondaire dans les établissements publics, selon le niveau de pouvoir (2007). En % du nombre total de décisions. Peu de décisions sont prises au niveau national en Finlande et en Angleterre. Par contre, en Finlande, beaucoup de décisions sont prises par les collectivités territoriales de niveau local, alors qu’en Angleterre, la majorité des décisions sont prises au niveau de l’établissement. La Finlande et l’Angleterre ont des fonctionnements très décentralisés mais une vision différente du fonctionnement démocratique de l’école. Décision au sein de l’établissement pour les uns, par les élus locaux pour les autres. Les décisions sont plus réparties en France et en Allemagne. La remarque sur le fonctionnement de la prise de décision en Finlande est à mettre en rapport avec une des principales critiques des enseignants du primaire contre le projet des EPEP (créer un statut d’établissement public d’enseignement primaire qui permettrait aux écoles de gérer un budget, notamment, mais qui a des conséquences sur l’organisation du service public d’éducation (notamment une baisse du nombre d’écoles)…) est la perte de « pouvoir » : les élus locaux détiendraient la majorité des sièges du conseil d’administration, alors que les enseignants ont la majorité des sièges de l’actuel conseil d’école. Sources: Regards sur l’éducation2008. OCDE.
Commission Éducation, Enseignement Supérieur, Recherche de la section du 12e Niveaux de pouvoir auxquels se prennent différentes décisions relatives à l’enseignement au collège. Sur le plan des enseignements, la France laisse beaucoup d’autonomie aux établissements. La Finlande laisse les choix pédagogiques aux collectivités de niveau local. En Angleterre, les établissements agissent dans un cadre national pour la définition des enseignements. Sources: Regards sur l’éducation2008. OCDE.
Quel est le statut des enseignants ? Commission Éducation, Enseignement Supérieur, Recherche de la section du 12e Quel est le statut des enseignants ? Niveau de décentralisation et Financement Statut des enseignants Contenus et programmes Allemagne Länder Fonctionnaire (employeur : le Land) statut emploi à vie cohabite avec celui de contractuel décisions länder Finlande municipalités Fonctionnaire – (employeur : la municipalité) salaires et conditions de travail négociés nationalement et régulièrement. 95% des enseignants syndiqués au même syndicat. Autonomie encadrée 70% niveau national – conseil national de l’Enseignt. – 30% initiative locale Royaume Uni Autorités Locales de l’Education (LEA) Contractuel soumis à la législation générale sur le travail (employeur : l’établissement) Autonomie des établissements - contrôle national (au moins en anglais et en math) France Municipalités, régions Fonctionnaire – (employeur : l’état central) National, 1 – Décentralisation et financement : Depuis le début des années 80 et surtout les années 90, le mot qui rend le mieux compte de l’organisation des systèmes éducatifs est « décentralisation ». Il recouvre des réalités assez différentes : Niveau des municipalités en Finlande, niveau d’entités plus larges comme les Autorités locales de l’Education (LEA au Royaume Uni), niveau des états (France) ou des quasi-états, Länder en Allemagne. Les mécanismes de financement : pour la détermination des masses budgétaires destinées à la rémunération des enseignants, question clé qui détermine en grande partie leur nombre, la décision est prise au niveau central supérieur (national ou länder) dans la majorité des pays ; seuls les pays nordiques (ici la Finlande) et le Royaume Uni laissent cette décision à un niveau inférieur. Pour le financement des personnels non enseignants, le fonctionnement et l’achat de matériel, la situation est plus contrastée. En France les décisions sont prises à la fois au niveau central supérieur et au niveau local. Pour la Finlande et le Royaume Uni tout cela reste au niveau local. 2 – Le statut des enseignants : Avec la vague de décentralisation des années 80-90, on a assisté simultanément à une diminution de la proportion de fonctionnaires parmi les enseignants. Mais le statut de fonctionnaire ne veut pas nécessairement dire centralisation du système : Exemple en Finlande où les enseignants ont un statut de fonctionnaires dans un système décentralisé ; En Allemagne, les indicateurs européens montrent que le statut de fonctionnaire (des Länder) cohabite avec celui de contractuel. Mais ce statut ne concerne qu’une minorité de personnes (moins de 20%) dans plusieurs Länder de l’est. La distinction fonctionnaire contractuel est cependant insuffisante pour rendre compte de la situation réelle. Seuls les enseignants allemands et français sont des fonctionnaires de carrière avec des statuts, une garantie d’emploi à vie. Il y a cependant des limitations importantes : absence du droit de grève et de droit à la mobilité entre les Länder en Allemagne. Les enseignants de Finlande ont des salaires et des conditions de travail négociés nationalement et régulièrement. On peut donc être fonctionnaire municipal avec des conditions de travail dépendant de négociations nationales et non d’un statut. 3 – contenus et programmes Pour l’essentiel, les contenus et les programmes font l’objet de décisions nationales (ou Länder). Mais le niveau local dispose d’une marge d’autonomie dans la plupart des cas et la nature de ces décisions change en fonction du degré d’autonomie.
Commission Éducation, Enseignement Supérieur, Recherche de la section du 12e Egalité des chances.
Compétences et égalité des chances mesurée par PISA 2006 Commission Éducation, Enseignement Supérieur, Recherche de la section du 12e Compétences et égalité des chances mesurée par PISA 2006 Remarques: Ces données sont issues de PISA 2006 qui évaluait les sciences. Pour les mathématiques et la lecture, les compétences, tout comme l’impact du statut économique et social, peuvent varier pour ces pays (par exemple, les compétences des élèves français en mathématiques sont légèrement au dessus de la moyenne de l’OCDE). Cependant, leurs dispositions relatives restent sensiblement les mêmes . En sciences, le système éducatif français est inégalitaire et peu efficace. A l’inverse, le système éducatif finlandais est égalitaire et efficace. Sources: PISA 2006 – OCDE.
Commission Éducation, Enseignement Supérieur, Recherche de la section du 12e Egalité des chances entre établissements et à l’intérieur des établissements. Sources: PISA 2006 – OCDE. En Allemagne, les résultats varient beaucoup en fonction de l’établissement : il y a de « bons » établissements et des établissements « moins bons », et ces variations de niveau sont en grande partie expliquées par le statut économique et social. Par contre, à l’intérieur des établissements, les performances des élèves varient moins que dans les autres pays : les élèves d’un même établissement ont un niveau comparable. De plus, ces différences ne sont pas dues au statut économique et social. En Finlande, il y a peu de différences de niveau entre les établissements. Ces données n’existent pas pour la France dans PISA.
Commission Éducation, Enseignement Supérieur, Recherche de la section du 12e Conclusion. La France, comme l’Allemagne, ont un système éducatif assez inégalitaire. La Finlande a un système éducatif assez égalitaire, qui se caractérise par des différences de niveau minimes entre établissements. Les évaluations montrent que les systèmes éducatifs les plus efficaces sont aussi les plus égalitaires : soutenir les élèves les plus défavorisés permet d’améliorer les compétences de l’ensemble des élèves. Les évaluations montrent qu’une filiarisation précoce favorise les inégalités et n’améliore pas les résultats. Au contraire, si les élèves suivent un enseignement commun le plus longtemps possible, l’égalité des chances et les compétences sont meilleures. Cependant, l’efficacité d’un système ne dépend pas uniquement de son type : ainsi des pays qui ont des fonctionnements comparables peuvent avoir des résultats très différents. Sources: Les écarts en matière d’apprentissage : Dix questions stratégiques sur le rendement et l’équité des écoles et des systèmes d’éducation. UNESCO
Commission Éducation, Enseignement Supérieur, Recherche - Section du 12e Annexes
Organisation du temps en France. Commission Éducation, Enseignement Supérieur, Recherche de la section du 12e Organisation du temps en France. Primaire. Organisation de l’année. 36 semaines de classe soit environ 144 jours. 16 semaines de vacances, dont 8 et demie l’été. Organisation de la semaine. 26 heures de classe à répartir sur la semaine, les journées ne pouvant pas excéder 6 heures. Organisation de la journée. Journées de 6 heures de classe (horaires disciplinaires annualisés). Collège, Lycée. Organisation de l’année. 36 semaines de classe soit environ 180 jours. 16 semaines de vacances, dont 8 et demie l’été. Organisation de la semaine. Semaines de 2 fois 2 jours et demie (soit 180 jours environ). Organisation de la journée. L’organisation est laissée à l’autonomie des établissements (dans la limite des horaires disciplinaires.) Sources: site internet du MEN.
Egalité des chances. La France est en dessous de la moyenne OCDE pour les 3 compétences. L’ Allemagne est au dessus de la moyenne nationale. La Finlande est nettement en tête du classement.
Organisation de la scolarité primaire et secondaire. Remarques: Allemagne: Filiarisation précoce Gratuité. Royaume-Uni: Différents types d’écoles mais pas de filiarisation. Beaucoup de Comprehensive school, peu de grammar et public school. Finlande: Gratuité totale (y compris cantine et transports.) Tle
Commission Éducation, Enseignement Supérieur, Recherche - Section du 12e Sources Livres: L’enseignement supérieur, une compétition mondiale ?, Revue Internationale d’Éducation, CIEP, septembre 2007 Universités : nouvelle donne, Les Cahiers, Le cercle des économistes, Descartes & Cie, PUF, mars 2009 Universités : vers quelle autonomie ?, ESPRIT, Décembre 2007 La guerre des idées, Manière de voir, Le monde diplomatique, avril – mai 2009 L’état de l’école, MEN & MESR, DEPP, octobre 2008 Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, MEN & MESR, 2008 Regards sur l’éducation, OCDE, 2008
Commission Éducation, Enseignement Supérieur, Recherche de la section du 12e Sources En ligne: Blog “Agir pour l’éducation” (Blog du secretariat national du PS à l’éducation). http://agirpourleducation.fr/ Revue "éducation et formation" consacrée aux évaluations internationales: http://www.education.gouv.fr/pid20674/sommaire-du-numero-78.html 10 questions stratégiques sur le rendement et l'équité des écoles et des systèmes d'éducation: http://www.uis.unesco.org/template/pdf/EducGeneral/WP5_Wilms_FR.pdf Regards sur l'éducation 2008: http://www.oecd.org/dataoecd/23/24/41284079.pdf Présentation de différents systèmes scolaires étrangers: http://www.ac-nancy-metz.fr/casnav/primo/primo_sys.htm Finlande – Québec :Regards comparatifs de deux systèmes éducatifs en évolution. http://www.fcsq.qc.ca/Publications/Etudes/_pdf/Etude-Systeme-Education-Finlandais.pdf