Page titre Participants –777 enfants (375 filles et 402 garçons) –Âge moyen = 19.9 mois ( ET = 6.5) Développement du langage des filles et des garçons.

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Transcription de la présentation:

Page titre Participants –777 enfants (375 filles et 402 garçons) –Âge moyen = 19.9 mois ( ET = 6.5) Développement du langage des filles et des garçons franco-québécois âgés entre 8 et 30 mois franco-québécois âgés entre 8 et 30 mois Caroline Bouchard, Ph.D. Professeure-chercheure, UQAM Acfas, 7 mai 2008

Présentation tirée de l’article : Gender differences in language development in French- Canadian children between 8 and 30 months of age accepté dans Applied Psycholinguistics Par Caroline Bouchard (UQAM) Natacha Trudeau, Ann Sutton, Marie-Claude Boudreault (UdM – Hôpital Sainte-Justine) et Joane Deneault (UQAR)

Développement du langage des filles et des garçons Dès leur plus jeune âge, les filles affichent une supériorité langagière par rapport aux garçons (Fenson et al.,1994; Galsworthy et al., 2000; Hyde & Linn, 1988; Maccoby & Jacklin, 1974). Concernant l’acquisition du langage, les études indiquent qu’elle se réalise plus précocement et à un rythme plus rapide chez les filles que chez les garçons (p.ex., 1ers mots). De même, les filles emploieraient un plus grand nombre de mots et elles produiraient de plus longues phrases pour s’exprimer que les garçons.

Développement du langage des filles et des garçons Elles afficheraient également une plus grande verbosité et une meilleure capacité à manipuler des règles grammaticales (Coates, 1993; Halpern, 1997; Maccoby, 1998; Swaroop et al., 2001). Jusqu’à l’âge de trois ans, les filles possèderaient une longueur d’avance manifeste sur les garçons, leur donnant ainsi un accès privilégié au monde social environnant. Toutefois, autour de cet âge, cette supériorité langagière des filles sur les garçons disparaîtrait et ne réapparaîtrait que vers l’âge de ans dans la matière scolaire du français (Coates, 1993; Maccoby & Jacklin, 1974).

Développement du langage des filles et des garçons Ces différences garçons-filles ont surtout été documentées sur le plan quantitatif (p.ex., nombre de mots) et à partir de travaux en langue anglaise. L’anglais ne dispose pas des mêmes particularités que la langue française. Existe-t-il des différences de genre dans le langage des enfants franco-québécois âgés entre 8 et 30 mois?

Développement du langage des filles et des garçons Pertinence : –Très peu de travaux ont été réalisés auprès des filles et des garçons franco-québécois; –Mieux éclairer l’intervention clinique, notamment en orthophonie; –Mieux orienter les interventions éducatives et la formation des éducatrices en service de garde; Plus de la moitié (environ 65%) des jeunes enfants du Québec fréquentent un service de garde; Lieu privilégié pour soutenir le langage des filles et des garçons.

Méthode Participants –989 enfants (456 filles et 533 garçons) répartis en tranche de 1 mois; –Âge moyen = 19.9 mois ( ET = 6.6); –Plus spécifiquement, 367 enfants âgés de 8 à 16 mois (158 filles et 209 garçons) et 622 enfants âgés de 16 à 30 mois (298 filles et 324 garçons). Recrutement –Affichage dans plusieurs endroits fréquentés par les parents : services de garde, CLSC, cliniques médicales, etc. –Petite annonce sur le portail Internet «PetitMonde: le portail de la famille et de l’enfance » destiné aux parents (voir

Méthode Outils d’évaluation –Inventaire MacArthur du Développement de la Communication (IMDC): Mots et Gestes (Trudeau, Frank & Poulin-Dubois, 1999). Destiné aux parents d’enfants de 8 à 16 mois; Il recueille des informations sur la compréhension et les premiers mots du lexique de l’enfant; –Liste de 408 mots répartis en 19 catégories sémantiques (personnes, animaux, jouets, verbes d’action, etc.; –Liste de 27 phrases où le parent doit indiquer ou non la compréhension de l’enfant.

Méthode Outils d’évaluation –IMDC: Mots et Gestes ( Trudeau et al., 1999). Il compile ses différents gestes communicatifs –63 gestes et actions regroupés en 5 catégories (premiers gestes communicatifs, jeux et routines, actions avec les objets, imitation de gestes parentaux et d’autres gestes adultes). Variables dégagées : –Nombre de gestes communicatifs manifestés par l’enfant; –Nombre de mots compris; –Nombre de mots produits; –Nombre de phrases comprises;

Extraits: inventaire « Mots et gestes Extraits: inventaire « Mots et gestes »

Méthode Outils d’évaluation –IMDC : Mots et Énoncés (Trudeau et al., 1999). Destiné aux parents d’enfants de 16 à 30 mois; Il recueille des informations sur le lexique expressif et les premières combinaisons de mots de l’enfant; Il renseigne sur les bases de la morphologie, la grammaire et de la syntaxe que l’enfant est en voie d’acquérir. –Liste de 664 mots distribués en 21 catégories sémantiques;

Méthode Outils d’évaluation –IMDC : Mots et Énoncés (Trudeau et al., 1999). –Liste de 125 items distribués en quatre catégories (marqueurs morphologiques, forme des mots, mots irréguliers, complexité); –Trois exemples d’énoncés les plus longs produits par l’enfant Variables dégagées : –Nombre de mots produits; –Nombre de formes grammaticales employées; –Complexité syntaxique des énoncés.

Extraits: inventaire « Mots et énoncés »

Résultats (8-16 mois) Covariables = niveau de scolarité de la mère et âge de l’enfant MANCOVA (8-16 mois): F (4, 326) = 2.89, p =.02,  2 =.03 –Nombre de gestes, nombre de mots compris, nombre de mots produits et nombre de phrases comprises. ANCOVAs – Nombre de phrases comprises Différence significative, F (1, 332) = 3.96, p =.05,  2 =.01 Les filles présentent un nombre de phrases comprises plus élevé ( M = 14.2, ET = 7.3) que les garçons ( M = 12.2, ET = 7).

Nombre de phrases comprises

Résultats ANCOVAs – Nombre de mots produits Différence significative, F (1, 366) = 9.86, p =.002,  2 =.03 Les filles produisent plus de mots ( M = 8.5, ET = 9.9) que les garçons ( M = 5.7, ET = 6.8).

Nombre de mots produits 13 mois**, p =.008

Résultats (16-30 mois) MANCOVA (16-30 mois) – F (3, 520) = 8.81, p =.000   =.05 –Nombre de mots produits, nombre de formes grammaticales et complexité synyaxique des énoncés ANCOVAs (16-30 mois) – Nombre de mots produits Différence significative, F (1, 525) = 23.38, p =.000,   =.04 Les filles produisent plus de mots ( M = 290.5, ET = 179) que les garçons ( M = 248.7, ET = 193.5)

Nombre de mots produits 18 mois, p =.04; 19 mois, p =.001; 25 mois, p =.01 ; 27 mois, p =.001.

Résultats ANCOVAs (16-30 mois) – Nombre de formes grammaticales Différence significative, F (1, 600) = 28.26, p =.000, h 2 =.05 Les filles emploient un plus grand nombre de formes grammaticales dans leurs énoncés ( M = 8.2, ET = 5.3) que les garçons ( M = 6.7, ET = 5.7).

Nombre de formes grammaticales 19 mois, p =.002; 21 mois, p =.03; 22 mois, p =.02 ; 23 mois, p =.05; 24 mois, p =.04; 27 mois, p =.001.

Résultats ANCOVAs (suite) – Complexité syntaxique des énoncés (16-30 mois) Différence significative, F (1, 525) = 15.86, p =.000,   =.03 Supériorité des filles ( M = 11.6, ET = 11.8) sur les garçons ( M = 9.8, ET = 11.7) quant à la complexité syntaxique de leurs énoncés.

Complexité syntaxique 25 mois, p =.01; 27 mois, p =.001

Explosion lexicale 50 mots acquis: – Filles = 23 mois – Garçons = 26 mois 100 mots acquis: – Filles = 25 mois – Garçons = 27 mois Explosion lexicale: – Filles = 23 à 25 mois – Garçons = 26 à 27 mois

Résultats 83 des 100 premiers mots acquis par les enfants sont communs aux deux sexes, même si la majorité de ceux-ci sont acquis plus tôt par les filles (76/83) que les garçons. 2/83 mots (2.4%) sont acquis plus tôt par les garçons que les filles : –auto au 10e rang (21 mois) –camion au 31e rang (23 mois) 5/83 (6%) sont acquis au même moment chez les filles et les garçons : –maman à 16 mois –poisson à 23 mois –banane à 23 mois –bateau à 23 mois –cheveux à 24 mois

Résultats 17 mots diffèrent donc pour les filles et les garçons: –Chez les filles: « doux » (25 e rang), « beau/belle » (48 e ), « finir » (51 e ), « manger » (57 e ), « soulier » (60 e ), « canard » (66 e ), « lapin » (70 e ), « pieds » (73 e ), « aimer » (76 e ), « carotte » (80 e ), « lumière » (84 e ), « s’il vous plaît » (89 e ), « fraise » (92 e ), « bavette » (93 e ), « cadeau » (95 e ), « chandail » (96 e ) et « crème glacée » (98 e ). –Chez les garçons: « vroum » (3 e rang), « bibitte » (29 e ), « clés » (34 e ), « okay » (38 e ), « pénis » (49 e ), « cochon » (59 e ), « tchou tchou » (66 e ), « tracteur » (68 e ), « autobus » (70 e ), « cacher » (73 e ), « fermer » (81 e ), « froid » (83 e ), « pantoufle » (92 e ), « pelle » (95 e ), « porte » (96 e ), « sable » (98 e ) et « salle de bain/toilette » (100 e ).

Discussion Conformément aux résultats de moult travaux dans le domaine, les données montrent l’influence du genre sur le langage des enfants franco-québécois âgés entre 8 et 30 mois (Bauer et al., 2002; Bornstein et al., 2002; Boudreault & Trudeau, 2005; Galsworthy et al., 2000; Kern, 2003). De 8-16 mois, les filles produisent plus de mots que les garçons et elles comprennent plus de phrases qu’eux. De 16 à 30 mois, elles utilisent plus de mots que les garçons, elles emploient plus de formes grammaticales qu’eux et leurs énoncés sont plus complexes sur le plan syntaxique. Ainsi le genre contribue-t-il de manière significative, quoique relative, à la variance expliquée du langage des enfants en bas âge et ce, plus particulèrement entre l’âge de 16 et 30 mois.

Discussion La supériorité langagière des filles sur les garçons apparaît plus clairement autour de mois et se poursuit jusqu’à l’âge de 27 mois. À 27 mois, il existe un phénomène de différenciation linguistique de genre, c’est-à-dire que des différences significatives sont notées sur tous les aspects langagiers. Après cet âge, on observe un croisement des résultats entre les filles les garçons; vers mois, les garçons les rejoignent pour ensuite les devancer jusqu’à 30 mois, sans que cet écart n’atteigne le seuil de signification par ailleurs.

Discussion Comment expliquer ces différences de genre dans le langage des enfants franco-québécois? –Proposition d’un processus d’influences composites Biologique (rythme différent de maturation, influences hormonales, etc.) (voir Stromswold, 2001); Socialisation (champs d’intérêt, expériences de socialisation, stimulations verbales, perception différentielle de genre, etc.) (voir Cherry & Lewis, 1978; Huttenlocher et al., 1991).

Discussion Où il y a prédominance des contributions sociales sur celles biologiques: –À l’exception du mot « avion », les garçons prononcent tous les mots contenus dans la catégorie véhicule avant les filles. Ainsi en est-il des mots « vroum » (3 e rang), « tchou tchou » (66 e rang), « tracteur » (68 e rang) et « autobus » (70 e rang) exclusifs aux garçons, ainsi que de « bateau » (28 e rang) et «camion » (31 e rang).

Discussion Il semble donc que sur le plan de l’intervention éducative en service de garde notamment, le genre soit un facteur dont il faut tenir compte. D’autres recherches, notamment celles longitudinales, devraient être réalisées afin de: –Confirmer ou non profil développemental ici dégagé; –Vérifier si ces écarts de genre se retrouvent après l’âge de 30 mois; –Explorer les répercussions possibles à plus ou moins long terme sur le développement global des enfants. Dans le contexte où les garçons sont plus à risque d’afficher des retards et des troubles du langage, il apparaît essentiel de poursuivre l’étude des différences entre le langage des filles et des garçons franco- québécois.

Conclusion La poursuite de telles études: –Contribuerait à la compréhension des processus de développement et d’apprentissage des jeunes enfants dont le langage constitue le point d’assise; –Favoriserait leur adaptation psychosociale et socioscolaire ultérieure; –Assurerait la mise en œuvre d’actions porteuses, notamment pour les services de garde à la petite enfance dont la mission repose sur le mieux-être et le développement harmonieux des enfants, base de notre société. Équipés de solides bases langagières dès la petite enfance, les garçons tout comme les filles, pourront pleinement progresser dans leurs apprentissages et dans leur vie en général (Warwick, 2005).

Ce projet a été rendu possible grâce au CRSH et au Réseau Canadien pour la recherche sur le langage et l’alphabétisation (RCRLA) Remerciements: Aux étudiantes qui ont contribué à cette étude (Élise-Ariane Cabirol, Isabelle Marsolais, Anne Rioux et Jasmine Tousignant ) À tous les parents qui ont si généreusement accepté de participer à ce projet! Mes coordonnées: