ANIMATION PEDAGOGIQUE CIRCONSCRIPTION DE NICE III L’ORAL AU CŒUR DES APPRENTISSAGES A L’ ECOLE MATERNELLE
Introduction Les évaluations 6ème (résultats 1999/2002) : 15 à 20% d’élèves ne savent pas lire. 87% de ces élèves « non lecteurs » sortent du système sans qualification. Les dernières recherches en didactique appliquée apportent une première réponse provocatrice en forme de question « la réponse à ce problème est-elle obligatoirement un problème de lecture ? ».
QU’EST-CE QU’UN ENFANT « NON LECTEUR » ? C’est un enfant qui a deux sortes de problèmes: Un problème de décodage, de reconnaissance du matériel graphique et d’association de ce matériel à son langage. C’est le cas pour 6% des élèves. 2) Un problème de compréhension. Les élèves, dans ce cas ont une bonne compréhension des mots pris isolément mais ils ne comprennent pas ce qu’ils lisent. C’est le cas pour 12à 14% des élèves !
QU’EST CE QUE « NE PAS COMPRENDRE » ? Dans les ZEP c’est le cas pour 20 à 25% d’échecs. Dans les ZEP beaucoup d’enfants « décodent » mais ne comprennent pas : Il ne comprend pas ! Il n’a pas de vocabulaire ! Des fois on croirait que je lui parle chinois et pourtant je sais qu’il comprend tout !
UNE IDEE FORCE « Nous avons, pendant des années, manqué l’essentiel. Nous avons cru que l’alphabétisation se gagnait par l’alphabétisation, mais en fait elle se gagne par le langage oral d’abord, puis écrit ! Or le langage se gagne (ou se perd) à l’école maternelle. (Jean Hébrad, colloque de Marignane 3/5/2002).
L’ORAL AU CŒUR DES APPPRENTISSAGES. La maîtrise du langage écrit, et donc la réussite scolaire, dépendent donc de la maîtrise du langage oral. On ne peut pas maîtriser le langage écrit si l’on ne maîtrise pas les structures du langage oral.
ET SI ON PRENAIT LE PROBLEME A L’ENVERS ? QU’EST-CE QUE REUSSIR ? LA NOTION DE « CONNIVENCE CULTURELLE ». Le cas du jeune François Dupond, élève parfait (?!)
QUE FAIT, D’UNE MANIERE INSTINCTIVE, LA FAMILLE DUPOND ? Elle parle le plus souvent possible à l’enfant, l’inscrit dans le réseau de communication du groupe famille. Dès tout petit elle verbaliser la situation en cours : langage d’accompagnement de l’action. Elle sollicite l’échange, reproduit l’énoncé (rephrasing) dans un langage correct, paraphrase.
FAMILE DUPOND (SUITE). 3) Elle lui demande souvent de raconter ce qu’il fait dans la journée, dans la semaine, ce qu’il a prévu de faire. 4) Plus tard, elle lui lit des histoires, elle lui demande de les commenter, d’en inventer d’autres.
MAIS CE N’EST PAS TOUT ! SANS LE SAVOIR ELLE TRAVAILLE SA STRUCTURATION MENTALE. QUEL EST CE CONCEPT ? Les apports de la recherche actuelle en psychopédagogie.
LA « CONNIVENCE CULTURELLE ». La culture moyenne de l’école est la même que celle de la famille, les critères de réussite et d’échec sont les mêmes. Mais cette culture commune n’est pas partagée par tous !
QUE DOIT FAIRE L’ECOLE ? L’école doit donc faire acquérir cette culture, cette connivence culturelle, par tous les enfants mais avec des contraintes infiniment plus importantes: Contraintes de nombre :25 ou 30 enfants. Contraintes de temps. Contraintes de lieu (salle de classe). Contraintes sociales (tous les enfants doivent être sollicités).
COMMENT « LIRE » LES PROGRAMMES, COMMENT LES ANALYSER ? Les programmes ont une structure externe, une macro-structure correspondant aux grands domaines de compétence. Quelle est-elle ?
COMMENT « LIRE » LES PROGRAMMES, COMMENT LES ANALYSER (suite) ? Chaque grand domaine de compétence possède une structure interne, une micro-structure comprenant une progression dans les difficultés. Quelle est-elle ?
TRAVAIL EN ATELIERS En fonction des grands domaines de compétence, former 4 ateliers de taille plus ou moins égale. Atelier « communication ». Atelier « langage en situation ». Atelier « langage d’évocation » : l’évocation directe. Atelier « langage d’évocation » : l’évocation indirecte.
Chaque atelier devra choisir TRAVAIL EN ATELIERS Chaque atelier devra choisir une compétence et Une fiche de préparation correspondant aux trois niveaux du cycle (PS MS GS).
TRAVAIL EN ATELIERS A l’issue du travail, chaque atelier nomme un (une) rapporteur (euse) qui vient présenter son travail au grand groupe.