La compréhension en lecture
Programmes 2008/Socle commun Acquérir le vocabulaire et les connaissances nécessaires pour comprendre les textes Dégager le thème d’un paragraphe ou d’un texte court C3: Compréhension de mots nouveaux, de phrases, de textes informatifs, documentaires et littéraires Dégager le thème d’un texte Utiliser ses connaissances pour réfléchir sur un texte
La compréhension en lecture
Comprendre, c’est…
Comprendre un récit, c’est construire une signification
Quelques apports théoriques : FAYOL « Le manuel de lecture au CP », ONL,TAUVERON-GIASSON Lire est un processus dynamique dont l’objectif est la construction d’une représentation (parfois appelé modèle de situation). Cette représentation respecte ce que l’auteur du texte a effectivement rédigé et oblige le lecteur à faire appel à ses connaissances conceptuelles et langagières. Danger fréquent chez les apprentis lecteurs ou chez les mauvais lecteurs : construction de représentations fragmentaires juxtaposées portant sur des fragments du texte et n’aboutissant pas à une interprétation intégrée. Le caractère dynamique de la lecture nécessite que la construction de la compréhension s’effectue de manière continue, par mise au point ininterrompue de l’interprétation, au fur et à mesure que des informations nouvelles sont introduites (mots, phrases, paragraphes).
Selon les obstacles ou les difficultés rencontrées, le déroulement de la compréhension peut donner lieu à des fluctuations (retours en arrière, ralentissements). C’est à ce prix que les informations sont traitées et intégrées. Cela suppose que la construction de la représentation intégrée ne puisse se faire que si les obstacles ne sont pas trop nombreux. La compréhension constitue l’objectif de la lecture MAIS elle n’est pas spécifique de celle-ci. La compréhension peut donc être travaillée avant l’apprentissage de la lecture (cycle 1), se poursuivre pendant et après. Il existe une forte corrélation entre décodage et compréhension. Les lecteurs doivent gérer simultanément les deux dimensions pendant la lecture
Conséquences pédagogiques Pendant tout le cycle 2, l’enfant peut très difficilement conduire une activité de compréhension pendant le temps de lecture lui-même. Or, les habiletés de compréhension des enfants sont déjà bien développées aussi bien à l’oral qu’en lecture d’images. Michel Fayol renvoie alors aux difficultés de construire un manuel efficace, de choisir les bons supports de lecture. Il envisage donc une possibilité qui est de concevoir des activités ayant pour dominante de travailler soit sur le code soit sur la compréhension, même si celle-ci doit passer par une écoute du texte. Il faut donc mettre en adéquation les difficultés des textes et les objectifs poursuivis. Si l’accent est mis sur la compréhension, réduire le coût des traitements de code. Si l’accent est mis sur le code, réduire au maximum les difficultés de compréhension.
Il peut y avoir facilitation contextuelle (le contexte aide à décoder un mot). Cette facilitation s’observe chez les mauvais lecteurs, pas chez les bons pour d’évidentes raisons (rapidité). MAIS RECOURIR TROP SOUVENT A CETTE PROCEDURE DIMINUE LE TAUX DE COMPREHENSION. On sait que les points qui peuvent faire problème sont : les anaphores, les inférences, la syntaxe, le lexique. La compréhension est une activité dynamique contrôlée : un bon lecteur met en place des procédures de régulation (ralentir, revenir en arrière…). MAIS L’ACTIVITE DE COMPREHENSION N’EST PAS REGULEE PAR L’ACTIVITE METACOGNITIVE CHEZ UN FAIBLE LECTEUR.
Difficultés de décodage Domaine lexical peu étendu Les difficultés de compréhension peuvent avoir des sources différentes : Difficultés de décodage Domaine lexical peu étendu Connaissances concernant le domaine abordé par le texte Les processus d’inférences L’auto-régulation de la compréhension Et Capacité de mémoire limitée D’un point de vue cognitiviste, les bons et les mauvais compreneurs ne peuvent se distinguer par des réponses à des questions portant sur le sens littéral du texte mais par des questions portant sur des inférences.
Pistes pédagogiques Mener des activités orales en lecture compréhension. Travailler des textes courts (Cf exemples).
Pistes pédagogiques
Un exemple de Goigoux-Cèbe
Travailler les inférences
Travailler les inférences
Travailler les inférences
Travailler les inférences
Travailler les inférences
Travailler les inférences
Travailler les inférences
Travailler les inférences
Travailler les inférences
Travailler les inférences
Travailler l’autocontrôle et la régulation de sa compréhension Au cours des activités liées aux inférences (expliciter/faire expliciter). Apprendre à se poser des questions. Montrer ce que l’on fait en tant qu’adulte lisant un texte qui pose problème. Discuter du contenu d’un texte que l’on va lire. Travailler les stratégies de lecture (arrêt après une phrase, ce que l’on a compris, dessins, etc.) Découper les textes en unités et/ou les phrases en unités.
Bibliographie La compréhension en lecture GIASSON. De Boeck Lire le littérature à l’école C2/C3 TAUVERON Le manuel de lecture au CP FAYOL Lecture et implicite ROCQUET Enseigner la compréhension : principes didactiques, exemples de tâches et d'activités CEBE,GOIGOUX THOMAZET Comprendre des textes écrits C3 P.JOOLE. Scéren Manuels: Je lis, je comprends au CE1, CE2, CM1, CM2 . Groupe départemental 36 LECTOR, LECTRIX CM1, CM2 R. GOIGOUX, S.SEBE.RETZ Être bon lecteur au CM et au collège. Pour une meilleure compréhension de l’écrit. SCEREN CNDP - CRDP
Ouverture sur langue orale Stratégie pour lire au quotidien. Apprendre à inférer GORZEGNO, LEGRAND, VIRELY et GALLET. Scéren Les Maclé OUZOULIAS C2/C3. Scéren Ouverture sur langue orale Enseigner le langue orale en maternelle BOISSEAU C2. Scéren