LA LECTURE A HAUTE VOIX AU NIVEAU CP/CE1 Cécile LAROYE – IMF itinérante Circonscription de Meaux Nord Cecile.laroye@ac-creteil.fr www.ac-creteil.fr/id/77/c12
Lire et lire à haute voix Lire c’est comprendre Mais quelles sont les composantes du modèle de compréhension ?
1. Le lecteur Les structures du lecteur : Les processus du lecteur : D’après Jocelyne GIASSON Extrait de La compréhension en lecture – éd. de Boeck - 1990 1. Le lecteur Les structures du lecteur : Globalement, elles font références à ce que le lecteur est : ses connaissances, et ses attitudes. Les processus du lecteur : Ils font référence à ce qu’il fait durant la lecture : - les habiletés mis en œuvre.
2. Le texte L’intention de l’auteur : La structure du texte : Il détermine en fait l’orientation des deux autres éléments. La structure du texte : Elle fait référence à la façon dont l’auteur a organisé les idées dans le texte. Le contenu : Il renvoie aux concepts, aux connaissances, au vocabulaire que l’auteur a décidé de transmettre.
3. Le contexte Le contexte psychologique : Le contexte social : Il comprend des éléments qui ne font pas partie littéralement du texte et qui ne concernent pas directement les structures ou les processus de lecture, mais qui influent sur la compréhension du texte. Le contexte psychologique : Intention de lecture, Intérêt pour le texte…. Le contexte social : Les interventions de l’enseignant, Les interventions des pairs… Le contexte physique : - Le temps disponible, le bruit….
La lecture silencieuse La compréhension en lecture variera selon le degré entre les trois variables. Plus les variables lecteur, texte et contexte seront imbriquées les unes dans les autres, « meilleure » sera la compréhension
La lecture silencieuse Situation 1 L C T Le texte utilisé correspond au niveau d’habilité du lecteur mais le contexte n’est pas pertinent. Exemple : Pensons à un élève qui lit à haute voix devant la classe un texte nouveau avec l’intention de faire une belle lecture. Le contexte de lecture orale devant un groupe n’est pas de nature à favoriser la compréhension d’un texte même si ce dernier est adapté au lecteur.
La lecture silencieuse Situation 2 L T C Le lecteur est placé dans un contexte favorable, mais le texte n’est pas approprié à ses capacités. Exemple : Il peut s’agir d’un lecteur qui lit silencieusement un texte pour lequel il s’est fixé une intention de lecture pertinente, mais : le texte, par sa structure ou son contenu, est trop difficile pour lui.
La lecture silencieuse Situation 3 L T C Les variables ne sont pas imbriquées les unes dans les autres. L’élève lit un texte qui n’est pas à son niveau, et de plus, le contexte de lecture n’est pas approprié. Exemple : Il suffit de se représenter l’élève qui a constamment été placé en situation d’échec en lecture depuis le début de sa scolarité. Il n’aborde pas non plus la lecture avec une intention pertinente, car il n’a pas appris à chercher du sens dans la lecture.
La lecture silencieuse La compréhension en lecture est fonction de trois variables indissociables : le lecteur, le texte et le contexte. On devra être plus nuancé et précis lorsqu’on parle de la compréhension en lecture chez un élève en particulier . A partir de ce modèle on ne dira plus : « Cet élève a des problèmes de compréhension » Mais : « Cet élève devant tel type de texte et dans tel contexte comprend de telle façon. »
La lecture à haute voix Une activité de communication (Point majeur qui la différencie de la lecture oralisée) . C’est une compétence qui s’acquiert, . Le texte doit être compris pour être transmis.
1. Lecture de l’enseignant lire à haute voix régulièrement La lecture plaisir Pour entrer dans l’activité, il est indispensable de : lire à haute voix régulièrement des textes narratifs mais aussi prescriptifs ou informatifs…. à partir de différents supports, de partager ce plaisir de lire de façon : A jouer un rôle d’imprégnation, De susciter le goût de la lecture Et de donner aux enfants ainsi l’idée de ce qu’on attend d’eux.
La lecture en vue d’acquisitions Faire des observations morphosyntaxiques Exemple : Compte extrait d’Histoires pressées de Bernard Friot Milan Poche Junior (page 63) Qui parle ? Qui est je ? A l’oral, je leur donne à vivre la différence entre : le masculin et le féminin ou encore le singulier et le pluriel Ces observations répondent à la question du sens de l’orthographe dans le texte.
La lecture en vue d’acquisitions Jouer sur des sonorités Exemple : Tonton, ton thé t’a-t-il ôté ta toux ? Les élèves doivent un premier temps comprendre ce qui est dit, ce que la phrase donne à entendre est difficile. Ils doivent ensuite essayer à leur tour répéter la phrase : cette phase est alors articulatoire.
La lecture en vue d’acquisitions Réfléchir à partir de situations problèmes Exemple : Les Martiens extrait de Contes glacés de Jacques Sternberg Espace Nord Junior , Labor , 1998 - Ce texte est un exemple de texte simple par sa syntaxe et son vocabulaire. - Certains éléments induisent en erreur. La compréhension est alors difficile. - Le problème est résolu par la grammaire de texte en répondant aux questions : où, quand, qui, quoi…. Les savoirs grammaticaux sont au service de la lecture.
2. Lecture de l’élève Maîtriser le débit Articuler Objectifs Pour améliorer sa diction Pour maîtriser le rythme Pour être expressif Pour communiquer avec autrui Articuler Maîtriser le débit Respirer, Écouter l’autre Rechercher l’intonation Moduler sa voix Rechercher l’intonation
Bibliographie ARGOS n° 38 – oct. 2005, La mise en voix des textes, Ed. Scérén – crdp Académie de Créteil GIASSON Jocelyne, 1990, La compréhension en lecture, éd. De Boeck, Canada JEAN Georges, 1999, La lecture à haute voix, éd. Les ateliers PLED Bruno, 1998, Lire à haute voix au cycle 3, éd. Nathan ROS-DUPONT Michelle, 1999, La lecture à haute voix du CP au CM2, éd. Bordas FRIOT Bernard, 1988, Histoires pressées, éd. Milan Poche Junior, Paris STERNBERG Jacques, 1998, Contes glacés, Espace Nord Junior, Labor Cécile LAROYE – IMF itinérante Circonscription de Meaux Nord Cecile.laroye@ac-creteil.fr www.ac-creteil.fr/id/77/c12