SOMMAIRE 2-Activités 4- conditions de travail 5-Les qualités requises 6- La formation 8- Vie familiale et personnelle
Maintenir l'ordre public En uniforme, le gardien de la paix veille au respect de l'ordre public et à la sécurité des biens et des personnes. Ses missions varient en fonction de son service d'affectation. En sécurité publique, c'est un policier généraliste. C'est lui qui patrouille dans un quartier, garde un bâtiment public, constate les accidents, régule la circulation... Lorsqu'il surveille un secteur, les vols, bagarres, cambriolages, le tapage nocturne... constituent son quotidien. Il peut également être chargé d'accompagner des fonds ou de transférer un détenu. À la préfecture de police de Paris, cet agent peut assurer certaines missions plus spécifiques : transport des malades, secours routier, protection des personnalités...
Dans la police judiciaire (PJ), il assiste le lieutenant de police dans les enquêtes, les missions de recherche et de surveillance. Il participe notamment aux filatures, aux arrestations et aux auditions des personnes interpellées. Affecté au corps des CRS (compagnies républicaines de sécurité), il renforce les services de police locaux lors de grandes manifestations ou intervient pour des besoins de sécurité générale : surveillance des routes, des plages ou des sentiers de montagne... Si ses aptitudes sont reconnues, il peut intégrer une unité spécialisée : motards, maîtres-chiens, sauveteurs en montagne, secouristes routiers... En fonction de leurs compétences, certains gardiens de la paix occupent des emplois techniques dans la police nationale. Ils sont alors armuriers, ajusteurs, tourneurs, dessinateurs industriels...
Conditions générales d'exercice du métier : le métier s'exerce généralement en extérieur sur une zone géographique déterminée ou en alternance dans un bureau et à l'extérieur, Les horaires sont variables, décalés et irréguliers (nuit, fin de semaine, permanences de 24 heures...). L'activité s'effectue en tenue et souvent avec port d'arme. Elle fait l'objet d'une réglementation et d'instructions précises. Le travail est accompli en équipe et peut nécessiter d'entretenir des contacts avec la population. Scolarité: *Douze mois *Traitement net: 1 193,38 euros *Engagement préalable de rester au service de l'état 4 ans à compter de la titularisation
Ses qualités : il possède une bonne vue et une excellente condition physique. - pratiquer le traitement de texte - maîtriser les techniques de secourismes et de réanimation. métier requiert d'être capable de : - Respecter la déontologie et Appliquer la réglementation et les instructions. - Analyser rapidement une situation ou des événements imprévus. - Anticiper ou évaluer les risques d'une situation. - Dialoguer, être à l'écoute des publics divers.
Concours externe Etre de nationalité française et âgé(e) de 17 ans au moins et 28 ans au plus, sauf dérogations, au 1er janvier de lannée du concours (cf. infra). Aucune condition de diplôme. remplir les conditions d'aptitude physique requise, notamment : être de constitution particulièrement robuste, exempt de toute mutilation ou déformation et apte à un service actif de jour comme de nuit, pouvant notamment comporter une exposition aux intempéries et des déplacements de durée prolongée hors résidence; mesurer au moins 1, 68 m pour les hommes et 1, 60 m pour les femmes ;
avoir une acuité visuelle, après correction, au moins égale à 15 dixièmes pour les deux yeux, avec un minimum de 5 dixièmes pour un oeil, chaque verre correcteur ou lentille ayant un maximum de trois dioptries pour atteindre cette limite de 15 dixièmes. Outre une visite médicale, les candidats passeront un test dendurance cardio-respiratoire destiné à vérifier quils satisferont aux normes médicales dadaptation à leffort. avoir un casier judiciaire vierge. être recensé et avoir accompli la journée dappel de préparation à la défense (candidats nés après le 31/12/1978). ou être en règle avec la législation sur le service national (autres candidats).
Le métier est plutôt stressant voire dangereux. Il faut savoir que le métier ne permet pas de mener une vie de famille ordinaire sur le plan des horaires et des risques encourus. Ainsi, si les gardiens de la paix restent rarement célibataires, le taux de séparations et de divorces est élevé. De plus, les relations de voisinage ne sont pas toujours évidentes pour les policiers. Le métier oblige à préserver une certaine distance et à maintenir des rapports discrets.