Cecilia Briceño-Garmendia et Nataliya Pushak
L’infrastructure de la République du Congo : une perspective continentale
Diagnostic des infrastructures nationales en Afrique : un effort multipartenaire
Méthodologie et approche Méthodologie Une collecte des données faite par des consultants locaux et internationaux et la Banque Mondiale utilisant une méthode standardisée Année de référence est 2006; ne reflète pas l’évolution ultérieure Approche Fondée sur des tests de performance de l’infrastructure du Congo par rapport à ses pays voisins Africains Le groupe de comparaison inclut des pays riches en ressources, la RDC, le Bénin, le Nigeria et le Cameroun
Pourquoi l’infrastructure est-elle si importante ?
Les grandes raisons Historiquement, la contribution de l’infrastructure à la croissance est restée inférieure à celle des autres pays de l’ASS La plus grande partie de sa contribution à la croissance est due à un accès plus large aux TIC. Mais en même temps, la qualité des TIC est une contrainte La quantité et la qualité de l’offre énergétique freinent le développement de l’économie
La quantité et la qualité de l’offre énergétique freinent le développement de l’économie Changements dans la croissance par habitant dus à des changements infrastructurels (comparaison entre et )
Le Congo a encore beaucoup à gagner d’une amélioration de son infrastructure Gains de croissance que pourrait apporter une amélioration de l’infrastructure congolaise au niveau de celle du leader africain (Maurice)
Messages-clés Si le Congo pouvait élever son infrastructure au niveau de celle du leader africain (Maurice), ses taux de croissance pourraient augmenter de 3,7 % par an. Une grande partie de cette augmentation proviendrait d’améliorations dans le secteur énergétique. Une amélioration quantitative et qualitative des routes constituerait également une contribution importante
L’État de l’infrastructure au Congo
Le réseau électrique en République du Congo
Sous-développement prononcé du secteur d’énergie en termes de capacité de production, consommation d'électricité, accès et fiabilité.. Capacité installée. Le système national électrique est très modeste et dépend des importations provenant de la RDC. Fiabilité. Des coupures de courants fréquentes obligent les entreprises à accumuler un stock de capacité d'auto- génération Accès. Taux d'électrification est très faible, particulièrement pour les zones rurales. Qualité du réseau. Près de la moitié de l’énergie produite est perdue dans la transmission et la distribution. Principaux constats dans le secteur énergétique
Comparaison internationale indique un manque de fiabilité, une faible capacité et des tarifs élevés Source: Preliminary results AICD 2008 UnitéRép. du Congo Pays Riches en Ressources Capacité de production installéeMW/mil. habitants28,742,2 Production électriquekWH/habitant108,0200,2 Coupures de courant# moyen par mois27,415,8 Valeur de la production des compagnies perdue par suite des coupures de courant % ventes15,77,2 Accès à l’électricité% population34,946,1 Urbain% population51,378,7 Rural% population16,427,6 Perception des recettes% facturation91,077,5 Pertes en ligne du réseau% production47,426,5 Recouvrement des coûts dû tarifs% coût total100,060,8 Total coûts cachés en % des recettes%27,0167,5 Tarif électrique effectif (US cents/kWh) Rép. du Congo Production principalement Hydro Autres régions en développement Résidentiel à 100 kWh15,010,275,0 – 10,0 Commercial à 900 kWh10,011,73 Industriel à 50,000 kWh9,911,39
Bien que les coûts dus à l’inefficacité des compagnies d’électricité soient relativement faibles, les pertes de distribution sont significatives
Les tarifs électriques au Congo sont parmi les plus élevés d’Afrique Tarifs électriques dans d’autres pays en développement : Limite inférieure Tarifs électriques dans d’autres pays en développement : Limite supérieure
Réseau de transport du Congo
Réseau routier principal. Faible densité; la qualité et l'état des routes est une préoccupation majeure Réseau routier rural. Relativement bonne couverture géographique. Cadre institutionnel. Fonds routier de deuxième génération a été récemment créé, mais il n’est pas encore complètement fonctionnel. Redevances d’utilisation. Fonds alimenté par 50% des taxes sur les’activités forestières, 40% de la TVA sur les carburants, et d’autres taxes. Tendances des financements: Financement de l’entretien en hausse constante: a doublé entre , et de 50% supplémentaires en 2008 Programme d’investissement représente un effort énorme, fortement centré sur la multi-modalité Principaux constats dans le secteur routier
Comparaison internationale indique une faible densité et une très mauvaise qualité des routes UnitésCongo Pays riches en ressources ASS Densité des routes pavées km/1000 km2 de terres arables Densité des routes non pavées km/1000 km2 de terres arables Accessibilité rurale SIG % pop rurale à moins de 2 km d’une route régionale ou nationale Trafic routes pavées Trafic quotidien moyen annuel en voitures/jour Trafic routes non pavées Trafic quotidien moyen annuel en voitures/jour État réseau pavé % en bon état État réseau non pavé % en bon état Sur-technicisation % du réseau total
Financement des routes en cohérence avec les besoins de maintenance et de réhab ; le problème se situe au niveau des transferts de ressources
Le niveau de la crête récente dans les dépenses du fonds routier est suffisant pour financer l’entretien et même la réhabilitation
Réseau ferroviaire. Exploité en dessous de sa capacité. Un tiers des 885 km du réseau n’est pas exploité Cadre institutionnel. Appartient et est administré par l’État. L’accord de concession de 2005 a échoué. Trafic et utilisation. De 1987 à 1996, le trafic a été réduit des deux tiers. Interruption de service due aux conflits. Le réseau n’a jamais récupéré sa pleine capacité Tarifs. À 0,16 $/tonne-km figure parmi les plus élevés de la région (jusqu’à 3 fois plus élevés qu’en Afrique australe) Fiabilité. Service très lent et mauvaises conditions de sécurité. Parmi les pires d’’Afrique dans ces deux cas. Principaux constats dans le secteur ferroviaire
Comparaison internationale révèle la mauvaise qualité et le manque de fiabilité du service ainsi que ses prix élevés pour les usagers Cie ferroviaireOCBNCAMRAILCFCOCFMKSNCCSETRAGGRCNRC Pays Benin- NigerCamerounCongoRDC GabonGhanaNigeria Densité du trafic, Fret, 1000 tonne-km/km Performance Personnel : 1000 TU par équipe Wagons: 1000 passagers-km par wagon Voitures : 1000 tonne-km par wagon Disponibilté locomotive en %40NA NA Vitesse du trafic de passagers (km/h) Accidents mortels par Km parcouru (%)0,0010,050,03 0,01 Tarification Prix unitaire moyen, Fret, cents EU/tonne-km5,85,216,012,513,72,54,4NA Prix unitaire moyen Passager, cents EU/passager-km2,02,25,73,14,28,62,4NA
Infrastructure physique. L’un des rares ports naturels en eau profonde d’ASS à être exploité dans de bonnes conditions. Cadre Institutionnel. Service portuaire sous concession pour une durée de 27 ans, avec pour objectif de développer le port afin d’y accueillir de grands navires (jusqu’à TEU, ou « équivalent 20 pieds ») Plan de modernisation : agrandir le terminal des conteneurs, réhabiliter les embarcadères et les entrepôts, dragage et réseau électrique, construire un parc à bois. Performance. Productivité pourrait être augmenté en améliorant les procédures de traitement et administrative (particulièrement à Pointe Noire) Principaux constats dans le secteur portuaire
Comparaison internationale souligne les bonnes performances et les tarifs concurrentiels du port Port LuandaBomaMatadiPointe NoirApapaCotonouTema Pays AngolaRDC CongoNigeriaBéninGhana Trafic Conteneurs pris en charge (TEU/an) Capacité cargo général (tonnes/an) TARIFS: charge traitée ($EU/tonne) Cargo général 8,510 5,588,510 Indice transp. March. Sèche en vrac (dry bulk) 5NA82,8NA53 EFFICACITÉ: Temps consacré aux conteneurs (jours) 12NA Temps de traitement camions (heures) 14NA Productivité des grues (conteneurs/heure) 76106,528NA39 Productivité des grues (tonnes/heure) 16567,591513,5
Accès. Marché national de taille moyenne et marché international de petite taille avec un trafic tendant à la baisse Service. Importante capacité de sièges sur les lignes desservies. Connectivité. Importante perte de connectivité mesurée entre 2004 et 2007 entre les villes d’arrivée et de départ. Problèmes de sécurité. Un audit récent de l’OACI a placé le Congo bien en deçà des normes internationales de supervision de la sécurité Principaux constats dans le secteur du transport aérien
Comparaison internationale indique que le marché est bien desservi en dépit d’une connectivité médiocre et des problèmes de sécurité Pays AngolaRDCCongoNigeriaBeninGhana Trafic (2007) Sièges domestiques 11,990,16327,988443,6339,304,568N/A144,183 Sièges lignes internationales en Afrique 484,178468,216351,8821,373,745323,132909,819 Sièges lignes intercontinentales 588,978193,414117,9622,437,70299,268832,895 Sièges disponibles par passager Qualité: Pourcentage de sièges- km dans les vieux appareils Pourcentage de sièges- km dans les nouveaux appareils Pourcentage de sièges- km dans les appareils dont on ne connaît pas l’âge Note : Toutes les données sont basées sur les estimations et sur le calcul des sièges prévus publiés par le Seabury Aviation Data Group. Elles intègrent 98% du trafic mondial, mais pas le pourcentage - plus élevé - du trafic africain.
Réseau TIC de la République du Congo
Accès. Deux-tiers de la population couverte par le GSM. Taux de pénétration de la téléphonie mobile se situant dans la moyenne de celui des pays pairs Concurrence sur le marché de la téléphonie mobile (3 opérateurs) Téléphonie fixe le monopole de l'opérateur historique, la Société des Télécommunications du Congo, SOTELCO Grande vetusté des infrastructures de télécommunication fixe - infrastructures nationales de transmission essentiellement FH (faisceaux hertzien) Prix. Prix des télécommunications élevés, en particulier pour les services à large bande. Principaux constats pour le secteur des TIC
Comparaison internationale révèle des niveaux élevés de couverture, d’abonnements et de prix Source: Preliminary results AICD 2008 UnitéRép. du Congo Riches en Ressources Couverture GSM% population Largeur de bande internationale bps/personne InternetAbonnés/100 personnes Lignes fixesAbonnés/100 personnes Téléphones mobilesAbonnés/100 personnes Rép. du Congo Avec câble sous-marin Autres régions en dévelop. Panier des prix mensuels du mobile Prix d’une offre groupée Internet de 20 heures Prix d’un appel de 3 min vers les USA
D’importants Projets d’infrastructure Projet WACS (West Africa System Cable) Projet initié et financé par les cinq (5) plus des opérateurs d’Afrique du Sud (MTN, Neotel, Telkom s.a., Infraco et Vodacom) pour créer « une importante autoroute de l’information » entre l’Afrique du Sud et la Grande Bretagne avec des atterrages clés le long de la côte ouest de l’Afrique Projet CAB2 (Central African Backbone) République du Congo Projet financé par la Banque mondiale : Favoriser l’environnement concurrentiel, Accroitre la connectivité, Favoriser la bonne gouvernance et la transparence Projet de couverture national (PCN) Objectif : couvrir l’ensemble du pays par la desserte des infrastructures des télécommunications, Principaux constats pour le secteur des TIC
Facturation élevée des appels internationaux due à la technologie et l’emprise sur le marché $ EU% de casAppels en ASS Appels vers USA Internet commuté Internet ADSL Sans câble sous-marin 67% Avec câble sous-marin 33% Passerelles internationales sous monopole 16% Passerelles int. sous concurrence 16%
Eau. Une forte proportion de la population consomme de l’eau sous conduite, ce qui offre un contraste saisissant avec le tiers de cette même population qui elle, consomme de l’eau de surface. La couverture en sources d’eau améliorée dans les zones rurales est très problématique. Les deux tiers de la population consomment de l’eau de surface. Les coûts générés par les inefficacités au sein du service public de l’eau s’élèvent à 150% du chiffre d’affaires de ce dernier et sont principalement dus à la sous-facturation. Assainissement. Grande dépendance envers les latrines traditionnelles, mais il y a eu d’importants progrès dans la réduction de la défécation en plein air. Principaux constats dans les secteurs de l’eau et de l’assainissement
Année 2005Rép.du Congo Riche en ressources ASS Accès à l’alimentation en eau (% pop) Eau du robinet25,812,816,6 Postes d’eau23,512,615,6 Puits/Puits de forage 15,349,041,5 Eau de surface 30,323,732,7 Accès à l’assainissement (% pop) Toilettes avec chasse d’eau 5,311,29,8 Latrines améliorées 15,16,49,2 Latrines traditionnelles 69,854,852,4 Défécation à ciel ouvert 9,527,634,2 Consommation d’eau domestique (litre/personne/jour) par pop. couverte 21,078,9102,9 Performance Collecte des recettes (%ventes) 88,053,989,6 Pertes de distribution (%prod.) 27,742,833,5 recouvrement des coûts ( % sur les couts) 51,659,344,2 Cents EU par m3 RoC Rares ressources en eau Autres régions en développement Tarifs résidentiels (pour 30 m3) 48,660,26 3,0 – 60,0 Tarifs non résidentiels (pour 100m3/mo) 48,6120,74 Comparaison internationale révèle qu’une part de la population relativement importante consomme toujours l’eau la plus médiocre, malgré des tarifs bas
L’accès à l’eau courante est concentré dans les zones urbaines, tandis que les zones rurales dépendent de l’eau de surface
Les latrines traditionnelles sont la principale source d’assainissement
Les pertes du service de l’eau, dues aux inefficacités telles qu’une importante sous-facturation, représentent plus du double de ses revenus
Financer l’infrastructure de la République du Congo
Principaux constats sur le financement des infrastructures Les besoins en dépenses infrastructurelles, évalués à 780 millions de dollars EU, concernent les dépenses en capital et les secteurs du transport et de l’énergie Représentant un poids de 13% du PIB, ces besoins ne sont pas impossible à satisfaire eu égard à l’économie de la République du Congo Les dépenses infrastructurelles existantes, d’un montant de 365 milliards de dollars EU, concernent principalement les routes et l’énergie Des efforts relativement appuyés concernant les dépenses en infrastructure Levées de fonds publics importantes, tant pour l’E&M qu’au niveau du capital Écart de financement des infrastructures de 302 millions de dollars, soit 6% du PIB, principalement dans l’investissement énergétique
Objectifs économiquesObjectifs sociaux TIC Réseaux en fibre optique pour relier les capitales et câbles sous-marins. Accès universel au signal GSM et équipements publics à large bande Énergie Nouvelle production de MW Nouveaux inter-connecteurs d’une capacité de 498 MW Couverture électrique de 53% (84% dans les zones urbaines) Transport Connectivité nationale et régionale. Indice d’accessibilité SIG aux routes rurales de 80% pour les terres de grande valeur déjà cultivées. AEA Non applicable.OMD pour l’eau et l’assainissement. Objectifs infrastructurels envisageables au cours des 10 prochaines années
Millions de $/anCapitalE&M Total TIC Énergie Transport AE&A 46NA46 Irrigation NA77 Total Pour atteindre ces objectifs, la République du Congo devrait dépenser 780 millions de dollars EU par an au cours de la prochaine décennie
Le poids des besoins financiers est supportable pour l’économie du Congo
Des dépenses infrastructurelles existantes d’ores et déjà substantielles
Flux financiers existants vers la République du Congo (moyenne calculée sur la période en millions $ EU/an) E&MInvestissementTotal Public APDNon-OECDPPITotal Invest. TIC Énergie Transport AE&A Irrigation 710nav 1017 Total La majeure partie des dépenses existantes concernent le transport et l’énergie
Flux financiers existants vers la République du Congo, en millions $ EU/an RoutiersNon routiers Année Dép.en capital E&M gouv. central E&M Fonds routier Total Dép.enc apita E&M gouv. central Total Moyenne Les dépenses publiques dans le secteur routier ont substantiellement augmenté au cours des dernières années
Les dépenses budgétaires ont chuté en 2006, mais beaucoup augmenté ces dernières années, notamment dans le secteur routier.
Dans le transport, l’E&M est principalement financé par les sociétés d’État et le Fonds routier, et les investissements par le gouvernement central
Gains potentiels escomptés de la résolution des inefficacités s’élevant à 113 millions $EU par an, soit 1,9% du PIB. Possibilité d’améliorer le recouvrement des coûts dans le secteur de l’eau de même que l’efficacité opérationnelle et l’exécution du budget dans celui de l’énergie. Possibilité de réaffecter les fonds publics au sein des secteurs à hauteur de 1,7% du PIB. Sureffectifs s’élevant à 20 millions $EU par an, principalement dans le secteur de l’énergie. Que peut-on faire de plus avec les ressources existantes ? Gains potentiels d’efficacité :
Gains d’efficacité potentiels: composition et détails TICÉnergieTransportAEAIrrigationTotal Sur-effectifs nav17nav3 20 Pertes nav20nav2 23 En cours de collecte nav701 7 En cours de maintenance nav 0 0 Execution du budget Recouv. de coût nav0517nav22 Total
Calcul du financement Millions $EU/anTICÉnergieTransportAEAIrrigationTotal Besoins (84)(482)(160)(46)(7)(780) Dépenses Gains potentiels d’efficacité (Écart) ou excédent (52)(328)382714(302)*
L’écart de financement total n’est que de 302 millions $EU, soit près de 6% du PIB, essentiellement dans l’investissement énergétique
Absent n'importe quelle augmentation de dépenses, les gains d'efficacité peuvent accélérer le progrès par plus de 50 ans
Calcul du financement Millions $EU/anTICÉnergieTransportAEAIrrigationTotal Besoins (84)(482)(160)(46)(7)(780) Dépenses Gains potentiels d’efficacité (Écart) ou excédent (60)(342)(71)--(350)
Calcul du financement Millions $EU/anTICÉnergieTransportAEAIrrigationTotal Besoins (84)(482)(160)(46)(7)(780) Dépenses Gains potentiels d’efficacité (Écart) ou excédent (28)(211)---(33)
Principales succès et défis SuccèsDéfis EnergieNouveaux projets de génération en cours Reformes institutionelles pour améliorer l’éfficacité Intégration régionale pour réduire les coûts d’ énergie TransportConcession en Pointe Noire, et en cours pour le CFCO Etablissement d’un fond routier moderne Reconstruire le réseau nationale Améliorer l’accès rural TICsAssez bonne couverture du service GSM Réduire les coûts de service par la concurrence, surtout avec l’arrivé du boucle sous marin. EauAssez bonne couverture dans les zones urbaines Reformes tarifaires pour améliorer les finances
Résumé de cette histoire Les mauvaises nouvelles Les infrastructures de la RC aujourd’hui se trouvent très loin de ce qu’on attendrait d’un pays pétrolier en Afrique Les retards en énergie et en routes sont particulièrement marqués et troublants Les bonnes nouvelles Le pays conte avec les moyens de s’en redresser Les augmentations budgétaires récents réduisent en grand mesure l’ écart de financement qu’il y avait dans le secteur pendant plusieurs années
Le chemin à parcourir Soutenir le niveau de dépense des dernières années dans le moyen terme – c’est-à-dire une décennie Améliorer l’ efficacité des secteurs surtout quant à –Exécution budgétaire pour les routes ($33m pa) –Pertes en distribution de l’ énergie ($20m pa) –Sur-effectifs en énergie ($17m pa) –Sous-tarification de l’eau ($17m pa) Faire face à des autres défis sectoriels –Terminer le reforme du corridor PN-CFCO –Chercher l’intégration régionale pour le transport et l’énergie (dans le contexte du CAPP) –Accorder une stratégie pour les infrastructures rurales liée au plan de développement du secteur agricole