Jean-Christophe FLACHAIRE Anne-Sophie LABUSSIERE Simone LOMBARD-CIRIER

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Gammapathies de signification indéterminée (GMSI)
Advertisements

La chute est de survenue spontanée
Syndromes lymphoprolifératifs
Examens biologiques Myélogramme :
Véronique Leblond Hôpital Pitié-Salpêtrière
Association sérum anti-lymphocytaire et ciclosporine dans le traitement des aplasies médullaires acquises : à propos de 22 cas.
Lymphome lymphoplasmocytaire
Place des anticorps monoclonaux dans la prise en charge des lymphomes indolents AIH samedi 25 mars.
Carboplatine + paclitaxel (1 cycle = 3 semaines)
Melphalan/prednisone/lénalidomide (MPR) versus melphalan haute dose- autogreffe (MEL200) en traitement de 1er ligne du myélome multiple A. Palumbo (Turin,
Patients (n = 530) Biomarqueurs IHC (n = 412) Séquençage (n = 418) 200 patients évaluables pour les facteurs pronostiques cliniques et biologiques Comparaison.
Myelome M. R (05/07/1935).
STRATEGIES DIAGNOSTIQUES ET THERAPEUTIQUES Présenté par Tozeur Manai
FMC du 4 avril 2008 ANEMIE m gardembas avril
HYGIENE RISQUES ET QUALITE CHEZ LA PERSONNE AGEE LYON 25 SEPTEMBRE 2007.
OBSERVATION Une femme de 45 ans est hospitalisée pour des hémoptysies.
Gammapathies de signification indéterminée (GMSI)
CAS CLINIQUE PATIENT 69 ANS COMMERCIAL RETRAITÉ TABAC 15 PA; ALCOOL+
MYELOME FACTEURS PRONOSTIQUES ET TRAITEMENT
LLC (Leucémie Lymphoïde Chronique)
Pic Monoclonal.
Détection des Anticorps Anti-ADNnatif pour le Diagnostic du Lupus Erythémateux Systémique Étude Comparative de 7 Trousses de Dosage Immuno-enzymatique.
MYÉLOME MULTIPLE.
Maladie de Waldenstrom
Hématopoièse.
Révision 2007 de la conférence de consensus 1999
Pathologie de l’hémostase
Soirée Biologique Société Médicale de Pau et du Béarn
Patient 1 Enfant de sexe masculin, naissance sp.
Lupus Erythémateux Disséminé
LEUCEMIES AIGUES (LA) Envahissement médullaire puis systématisé par prolifération de cellules hématopoïétiques malignes ETIOLOGIES 1. Idiopathiques Dans.
APLASIE MEDULLAIRE.
LEUCEMIES CHRONIQUES Leucémie lymphoïde chronique
Gastrites Aigues ou chroniques.
IFTAB Protéines plasmatiques
Effets secondaires et prise en charge en ambulatoire.
L’Âge Jeunes patients (<50 ans): Personnes âgés (>50 ans):
TRAITEMENT DES MICROANGIOPATHIES THROMBOTIQUES
Syndrome hépatorénal Cécilia Rodriguez Réanimation, CHG Béziers
CAS CLINIQUE 2.
HEMATOLOGIE Pierre FAURIE.
Pinatuzumab-védotin (anti-CD22) Polatuzumab-védotin (anti-CD79b)
Hélène TRIBOUILLARD et Mélanie THURY
Patient de 60 ans ; quel(s) diagnostic(s) doit-on évoquer devant cette ostéocondensation diffuse du squelette axial O. HECK.
Myélome Multiple Dr Jean EL CHEIKH
HYDRAGEL IMMUNOFIXATION GUIDE D’ INTERPRETATION
MYELODYSPLASIES OU DYSMYELOPOIESE
Gammapathie monoclonale
LES ANEMIES.
Définir une anémie chez un adulte
NEPHROPATHIES GLOMERULAIRES
Myélome multiple dans un service de Médecine Interne Mzabi A, Guedri S, rezgui A, El Abed M, Karmani.
Syndrome de glomérulonéphrite rapidement progressive
LAM: LEUCÉMIES AIGUES MYÉLOÏDES
Diagnostic et pronostic de la Leucémie Lymphoïde Chronique (LLC)
Gammapathies monoclonales
La Leucémie Lymphoïde Chronique
Savez-vous interpréter une NFS ?
Myélome Dr Poirée Décembre 2011.
ET RESULTATS THERAPEUTIQUES
Approche épidémiologique de la Maladie de waldenstrom en Algérie
Etude descriptive de la Maladie de Waldenström ( Expérience du Service d ’Hématologie ) Auteurs : MC Rahali - I Boulmelha - SE Belakehal.
Fomecor « J’ai loupé » François Baivier.
Approche épidémiologique de la leucémie à Tricholeucocyte (LT) en Algérie. Etude Nationale, multicentrique a propos de 34 cas sur une période de 05 ans.
Service hématologie clinique CHU sud Amiens
Présentation cas clinique
LEUCEMIE LYMPHOIDE CHRONIQUE
Mots Clés DCEM4.
Maladie de Waldenström
Cas clinique.
Transcription de la présentation:

LA MALADIE DE WALDENSTRÖM DU SUJET AGE : A PROPOS D’UN CAS CHEZ UNE FEMME DE 79 ANS. Jean-Christophe FLACHAIRE Anne-Sophie LABUSSIERE Simone LOMBARD-CIRIER Michel MASSOT (Bourges).

WALDENSTRÖM : cas clinique. Prolifération clonale cellules lymphoïdes B (lymphoplasmocytes) moelle osseuse + sécrétion d’une IgM. 63-65 ans ; 1,25-2,5 ♂/1 ♀ ; incidence : 1W/10-20 myélomes et 10 LLC. CAS CLINIQUE : ♀ 79 ans ; amaigrissement + asthénie ; 0 dl os ; 0 Adp, 0 SMG ; anémie 9,3 g/dl ; VS 68 mm ; CRP N ; plasm et lymphoplasm sg ; ↑ γ globulines 13 g/l ; IgM kappa ; 0 protéinurie de Bence-Jones. Myélogramme : ↑ lymphocytes ; lymphoplasm → diagnostic : W. Chloraminophène, puis arrêt et surveillance simple. M 16-20 : ↑ IgM 40 g/l + cryoglobuline ; épistaxis, rectorragies (colo N). Plaquettes N. TP, TCA légt modifiés, facteurs N, ACC=0. TS non fait. Reprise chloraminophène. M 21-33 : transfusions ; ↑ IgM 50-70 g ; état grabataire ; épistaxis, rectorragies ; ↓ AV ; surdité brusque dte ; somnolence ; convulsions.

Discussion : diagnostic, pronostic. asthénie ; SG et adp/SMG inconstants ; manifestations liées aux IgM. Anémie ; ↑ VS ; pic γ-globulines ; IgM kappa. Protéinurie de Bence-Jones inconstante, faible quantité. Myélogramme : lymphoplasmocytes ; BOM : immunophénotypage. 20-30 % asymptomatiques ; progression vers W symptomatique en 4 - 7 ans. Manifestations liées aux IgM : Cryoglobulines ; neuropathies MI ; maladie des agglutinines froides. Syndrome d’hyperviscosité : IgM ≥ 40-50 g/l + s. neurologiques centraux, saignements muqueux, ↓ AV → FO : v. distendues, tortueuses ; hémorragies ; œdème papille. +/- surdité brusque, insuffisance cardiaque, hyponatrémie. ↑ si cryoglobuline et transfusions répétées. Pronostic : médiane de survie : 5-6 ans ; ≥ 20 % survivent plus de 10 ans. Facteurs de survie ↓ : âge ≥ 70 ans, nombre cytopénies, hypoalbuminémie, β2- microglobulinémie ≥ 3 mg/l .

Discussion : traitements. Patients asymptomatiques : suivi / 3-6 mois. Traiter si : SG, adp/SMG importantes, Hb<10 g, plaq<100000, complications liées aux IgM. Sd hyperviscosité, neuropathies sévères, ischémie (cryoglob.) : plasmaphérèses → action rapide (+ chimiothérapies). ES : hypotension, œdème pulmonaire. Chimiothérapies : Alkylants : chlorambucil → action lente (≥ 6 mois). Bien toléré. Analogues puriques : fludarabine, cladribine → action ≤ 6 mois et taux réponse pouvant être >, donc pour W « agressif ». ES : myélotoxicité. Rituximab (anti-CD20) ; thalidomide. Taux réponse <. Absence myélotoxicité.