Emotions Céline Lamare

Emotions de base Paul Ekman a conçu une liste des émotions de base à partir de recherche transculturelle sur une tribu de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Il a observé le fait que des personnes isolées du monde ayant une culture "d'âge de pierre" peuvent identifier les expressions de l'émotion de personnes sur des photographies dont les cultures sont inconnues. Ils pourraient également attribuer les expressions du visage à des descriptions de situations. Sur cette preuve, il a conclu que certaines émotions de base étaient communes à tous les hommes et étaient soit héréditaires, biologiques ou universelles à tous les hommes.

Le rôle des émotions

Le cerveau Triunique ( Paul MacLean )

Dans le cerveau Le Système limbique, introduit par Paul McLean (1913-2007), neurobiologiste américain, est un groupe de structures anatomiquement interconnectées et impliquées dans l’apprentissage, la mémoire et la gestion des émotions. Il est composé principalement de l'hippocampe, du thalamus, de l'amygdale et de l’hypothalamus.  Extrait de site : http://lestresscdusport.blogspot.fr/2012/01/le-stress-dou-vient-il.html

Le chemin de l’émotion dans le cerveau L’émotion est d’abord provoquée par un stimulus sensoriel: un ou plusieurs de nos sens perçoit une information et la transmet au système limbique. Cela entraîne la stimulation du thalamus.

Le chemin de l’émotion dans le cerveau L’information perçue poursuit son chemin jusqu’à la zone spécialisée du cerveau (ex : zone occipitale pour la vue) pour être traitée. En parallèle, l’information va dans une amygdale. On possède deux amygdales une dans chaque hémisphère. On a identifié l’amygdale comme la structure du cerveau associée aux émotions négatives dans chacun des hémisphères. Cette zone du système limbique est située près de l’hippocampe qui permet la mémorisation. Ainsi l’amygdale met la situation perçue en lien avec la mémoire et donc détecte si elle est plutôt rassurante ou pas: elle nous avertit de la présence d’un danger et module ensuite les réponses biologiques de peur, puis de fuite ou de lutte.

Cette nouvelle information est transmise à l’hypothalamus responsable du système neuroendocrinien qui contrôle la sécrétion d’hormones et du système nerveux autonome (ou système neurovégétatif). Le système nerveux autonome est constitué de deux branches qui innervent chacune les organes du corps à partir du cerveau émotionnel. - La branche dite « sympathique » libère de l'adrénaline et de la noradrénaline. Elle contrôle les réactions de combat et de fuite. Son activité accélère le rythme cardiaque. - L'autre branche, dite « parasympathique », libère un neurotransmetteur différent qui accompagne états de relaxation et de calme, l'acétylcholine. Son activité ralentit le cœur. Chez les mammifères, ces deux systèmes sont constamment en équilibre et leur permettent de s'adapter rapidement aux changements dans leur environnement.   Extraits du site : http://tpe-corps-et-emotions.eklablog.com/le-cerveau-emotionnel-p727044

Attention affective précède la reconnaissance cognitive Par exemple, vous attendez des résultats d’examen. Vous allez à la boîte aux lettres et l’enveloppe de l’université y est. Très vite, votre cœur bat plus vite, votre respiration s’accélère, vous avez les mains moites… Et cela avant même d’ouvrir l’enveloppe. Joseph Ledoux ( 1996 ) a conclu que l’amygdale peut agir sans recevoir d’information du cortex sensoriel ( fonctions cognitives – lobe frontal ) Cette conclusion laisse entendre que le cerveau peut réagir à une situation de manière purement émotionnelle sans qu’interviennent les fonctions cognitives. Voie thalamique : route courte Voie corticale : route longue

Si le son émis par le klaxon d’une automobile emprunte la voie thalamique du cerveau d’une personne, il est probable qu’elle se déplace à temps pour éviter une collision, même si elle ne sait pas exactement ce qui se passe. Ce n’est que plus tard que le cortex cérébral lui fournira une explication. Le cerveau décide que la survie de la personne est prioritaire à la compréhension des détails de la situation.

Sentiment d’anxiété Le sentiment d’anxiété lorsque vous avez la lettre de l’examen est rapidement atténué au moment où la réflexion cognitive permet à la personne de constater qu’il s’agit d’une lettre de réinscription. De retour à la stabilité émotionnelle résulte des interactions entre l’amygdale, productrice d’émotions, et le lobe frontal de l’hémisphère gauche qui inhibe les émotions. Si l’un ou l’autre fonctionne mal, alors le comportement sera déviant.

Publicité et neurosciences Le cerveau reptilien est primitif, c'est lui qui prend la décision d'agir ou non en fonction de 6 règles fondamentales, lesquelles sont devenues les piliers du neuro- marketing. Le cerveau reptilien est égoïste: il est préférable de s'adresser directement à lui. C'est pourquoi on utilisera plutôt le "tu" ou le "vous" lors de la création d'une publicité. Il ne réagit que dans des situations de contrastes. On va donc privilégier des oppositions clair/sombre, bruit/silence, sécurité/danger etc. Il ne comprend que des éléments basiques. Le message publicitaire doit donc être clair, court et simple. Il ne se concentre que sur le début et la fin des messages. Il vaut donc mieux placer les informations importantes en début et en fin de spot publicitaire, de slogan etc. Il est visuel. On va favoriser les éléments "tape-à-l'oeil" comme des images, au profit de musiques ou de phrases à rallonge. Il est fortement réactif aux émotions. On va chercher à "toucher" afin d'améliorer la mémorisation de la publicité. Après avoir pris connaissance de ces 6 règles, il nous semble évident que la vision, l'attention et les émotions sont les 3 fonctions cognitives primordiales dans le Neuro-Marketing. http://python.sm.u-bordeaux2.fr/ter/2010/sc/balangue-izotte- magnier/neuromarketing.php

Aptitude à la vie et au bien-être émotionnel Comportements adaptés et responsables pour affronter les défis qui nous attendent, ce qui permet de s’organiser d’une façon saine et équilibrée, autorisant les expériences satisfaisantes ou gratifiantes. Le bien-être personnel se manifeste avec les expériences émotionnelles positives. Une personne dotée d’une bonne intelligence émotionnelle est capable de susciter en elle-même des émotions positives et d’établir des relations satisfaisantes avec les autres. Conscience émotionnelle Capacité de prendre conscience de ses émotions et de celles des autres Compétences émotionnelles Aptitudes socio-émotionnelles Capacité d’entretenir de bonnes relations avec les autres. Régulation émotionnelle Capacité de gérer les émotions de la manière qui convient. Autonomie émotionnelle Capacité de mobiliser les émotions appropriées en un moment précis. Cela implique une bonne estime de soi, une attitude positive et le sens des responsabilités.

De la théorie à la pratique Apprentissage des émotions Espace de parole Débat philo Quoi d’neuf Météo des émotions conférences Conseil coopératif Ceinture de comportement Sanction éducative Les règles de vie – lois… Gestion des émotions Méditation de pleine conscience – Eline Snel Relaxation – yoga - sophrologie Communication non-violente Ateliers Faber et Mazlish Messages clairs en pédagogies coopératives Bref , TOUT ce qu’il y aura sur ce site !