Séance 8 Améliorer l’assistance technique dans le secteur de la sante: Problèmes actuels et opportunités 1
Assistance technique (AT): un aperçu des travaux de l’IHP+ Débats et conclusions de la réunion inter-pays de Nairobi: nécessité d’explorer comment parvenir à une AT répondant à la demande, coordonnée, efficace. Février 2014: réunion de travail et création d’un groupe de référence sur l’assistance technique. Avril-juillet 2014: études de cas rapides dans quelques pays. Septembre 2014: document de synthèse (dans vos dossiers). Octobre 2014: consultation réunissant représentants de pays, bailleurs de fonds et universitaires. Siem Reap: passer en revue les questions principales, se mettre d’accord sur des messages clefs et concrets. 2
Huit conclusions / questions majeures ressortent de ces travaux 1.On observe souvent une méconnaissance, ainsi qu’un accord insuffisant entre les bailleurs de fonds et le gouvernement, sur ce que l’on nomme « assistance technique » et sur l’offre potentielle dans ce domaine. 2.Les plans et stratégies du secteur de la santé peuvent faciliter l’articulation de la demande d’assistance technique et la coordination de l’offre. Néanmoins, un plan sectoriel solide ne signifie pas forcément que les besoins en AT sont bien compris ou bien pris en compte. 3.L’expérience en matière de politiques, de cadres, d’outils, de directives et d’inventaires de l’assistance technique est inégale. La pratique ne reflète pas toujours les principes tels qu’ils sont mis en avant. 3
Huit conclusions / questions majeures 4.Si, dans certaines situations, il demeure nécessaire de faire de la substitution de capacités et de combler des lacunes, les méthodes potentielles pour en atténuer les répercussions négatives ne reçoivent pas beaucoup d’attention. 5.Le travail avec des homologues est en général considéré comme une « bonne pratique » en matière d’AT et il est largement utilisé mais souvent, il ne fonctionne pas comme prévu ou annoncé. 6.Les caractéristiques individuelles du prestataire et la création d’un climat de confiance comptent beaucoup dans l’efficacité de l’assistance technique. 4
Huit conclusions / questions majeures 7.Faire des efforts pour renforcer la « redevabilité » de l’AT tant vis-à-vis du gouvernement que des bailleurs de fonds est important; il est souvent problématique cependant, de rendre des comptes à deux organismes différents. 8.Le renforcement de capacités est le plus souvent mentionné comme une composante essentielle de l’AT mais les objectifs dans ce domaine ne sont pas toujours explicites et la façon de les mesurer - en termes de capacités individuelles et institutionnelles – est souvent mal définie. 5
Questions pour la discussion: Comment des gouvernements de niveaux de capacités différents peuvent-ils formuler leurs besoins en matière d’AT? L’appui apporté pour articuler cette demande est-il adéquat? Comment les ministères de la santé et les bailleurs de fonds peuvent-ils collaborer pour repérer les outils sectoriels nécessaires en matière d’AT? Comment passer de la substitution au renforcement des capacités? Lorsque l’on comble une lacune, peut-on le faire d’une manière telle qu’elle conduise à des formes de développement plus durables? Le fait de rendre compte à deux organismes doit-il être considéré comme un problème majeur? Comment aménager les mécanismes de supervision pour permettre que gouvernement et bailleur de fond puissent tous deux suivre ce que produit l’assistance technique? Comment évaluer la contribution de l’AT aux gains de capacités individuelles et institutionnelles? 6