BILAN D’UNE INCONTINENCE URINAIRE A PRIORI CHIRURGICALE

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
H. B. P 2 CAS 2 66ans ; Insulinodépendant Atcd : AVC hémiplégie gh.
Advertisements

SEP inaugurée en 1982, forme rémittente.
Mr. P, 35 ans Neurofibromatose de Reclinghausen
Anthony D. 20 ans Spina bifida de niveau L4
M, 30 ans Sondages irréalisables
Femme, 68 ans adressée en vue d’une injéction intradétrusorienne de toxine botulique SEP > 20 ans Marche avec une canne Facultés intellectuelles préservées.
Mme F. 62 ans Atrophie multisystématisée Diagnostic porté en 2004
Mme S. C,54 ans ATCD: 1 accouchement VN Migraines traitées par Vidora SEP inaugurée en 1982, forme rémittente. EDSS 4, au dépens de la fonction pyramidale,
Mr. L, 39 ans Polytraumatisme juillet 2009 Bilan lésionnel
Sexe, Age patient Motif de la présentation
Mr B. Michel, 39 ans ATCD Myéloméningocele opéré à la naissance
Mr G..M 37 ans Juin 2009 Installation d’un DM et sensitif du MIDt , hyperactivité vésicale et dyserection. Bilan: Moelle attachée basse et sinus dermique.
M. M, 43 ans Adressé en consultation d’urologie pour syndrome clinique d’hyperactivité vésicale depuis 3 ans (PLK, urgenturie, incontinence sur urgence)
Dg: plexopathie lombo-sacrée « équivalent d’un parsonnage turner »
Sexe, Age patient Motif de la présentation
Sexe, Age patient Motif de la présentation STLA Homme, IMC, quadriplégie secondaire à prématurité, suivi Kerpape fauteuil,coque pompe lioresal Hyperactivité
Cas Clinique JUA 2001.
P. Berditchewsky - C. Saussine
PLACE DES INVESTIGATIONS URODYNAMIQUES DANS L’EXPLORATION DES TROUBLES MICTIONNELS CHEZ L’ENFANT EXPÉRIENCE DU SERVICE DE MPRF DU CHU IBN ROCHD M.EL BOUCHIKHI;
Pathologie prostatique
Trouble de la miction chez la femme
INCONTINENCE URINAIRE CHEZ LA FEMME
LE BILAN URODYNAMIQUE Etude fonctionnelle de la miction 2 phases :
INFECTION URINAIRE Pr f. Guillé
L’INCONTINENCE URINAIRE
PRISE EN CHARGE DES FUITES URINAIRES
22 MARS 2012 CH LANGRES Dr YACOUB Azadah Assistante Spécialisée
Incontinence urinaire bilans et traitements du kinésithérapeute
Les incontinences urinaires
Mr Stephane LP Né en 1966 Défenestration (TS) le 07/10/1984
INCONTINENCE URINAIRE ET TROUBLES DE LA STATIQUE PELVIENNE
Incontinence urinaire du sujet âgé
QCM Incontinence.
Anomalies de la miction
A. Manunta Service d’Urologie CHU Pontchaillou Rennes
ATELIER ANNECY DU Neuro-urologie Le 11 mai 2012.
Incontinence urinaire de l’adulte
Delphine HEQUET Cours IFSI Janvier 2007
URGENTURIE - INCONTINENCE - POLLAKIURIE
SEMIOLOGIE UROLOGIQUE
L’incontinence urinaire chez la femme
Formation d’ ambulancier en L’incontinence urinaire.
Pathologie Génito-urinaire et Traumatisme médullaire
HYPERTROPHIE BENIGNE DE LA PROSTATE
Personnes âgées et incontinence urinaire
Incontinence urinaire de l’adulte
homme, 72 ans, médecin à la retraite
FMC Dinan 26 AVRIL 2007 Dr AUde THEAUDIN
Dysurie post-opératoire
Cas clinique 3.
Incontinence Urinaire d’Effort
Eliminer infection, fistule, résidu post-mictionnel et neurologique
femme 22 ans, Rétention urinaire
H WALLERAND Service d’Urologie Pr. BITTARD ADENOME DE LA PROSTATE.
Mr H.P 53 ans Tétraplégie spastique AIS C sensitif C4 , moteur C5 du 11/07/11 Réduction C4C5, ostéosynthèse C4C5 IRM du 20/09/13: lésion médullaire de.
Hypertrophie bénigne de la prostate
Dr J. Leruth CHU Sart Tilman, Liege belgique
Le patient neurologique et ses prolapsus… M. Le Fort, L. Le Normand , J.J. Labat, B. Reiss, B. Perrouin-Verbe.
Dr Le Normand L. CHU de Nantes, Service Urologie
Homme, 58 ans Vessie douloureuse et Incontinence Urinaire
Indication des Bandelettes Sous-Uréthrales
Le catalogue mictionnel
Plan Anatomie anorectale Mécanisme de la continence
Constipation.
Du capital pelvi périnéal……….. au handicap pelvi périnéal
TD pour les étudiants de 4éme année médecine
Présentation neuro-urologie Melle G., 25 ans, paraplégie L3 ASIA A depuis 2010.
Transcription de la présentation:

BILAN D’UNE INCONTINENCE URINAIRE A PRIORI CHIRURGICALE Dr Sophie Conquy DU de coeliochirurgie

BILAN CLINIQUE (1) INTERROGATOIRE Circonstances des fuites Sévérité Traitements antérieurs Signes associés: I.Anale, dysparéunie, autres troubles mictionnels Antécédents notamment chirurgie pelvienne et accouchements Traitements médicamenteux

BILAN CLINIQUE (2) Examen clinique Vessie pleine ++++ Décubitus dorsal puis debout Trophicité vaginale Manœuvre de Bonney, d’ “Ulmsten” Recherche d’une hypermobilité cervicourétrale  Q Tip test Testing des releveurs Recherche d’éléments de prolapsus

BILAN PARACLINIQUE (1) Bandelette urinaire….toujours Echographie vésicale et cytologie urinaire +/- cystoscopie en cas d’impériosités et selon le contexte Colpocystogramme eventuellement en cas de prolapsus associé Echographie introïtale et IRM en évaluation

BILAN PARACLINIQUE (2) examen urodynamique IL EST IMPÉRATIF SI : Chirurgie envisagée Symptomatologie mixte Pathologie neurologique associée Echec d’une première ligne de traitement

BILAN PARACLINIQUE (3) examen urodynamique TECHNIQUE ½ assise, prolapsus réduit Sonde vésicale 12 Ch (ou KT sus pubien) Sonde rectale +/- EMG aiguille (rare dans cette indication) Remplissage lent (50 ml/mn) à l’eau (ou au gaz) Tests provocatifs (toux, bruit de l’eau…)

BILAN PARACLINIQUE (4) examen urodynamique RESULTATS NORMAUX Cystomanométrie: vessie normosensible, stable, d’environ 400 ml de capacité Profilométrie: pression de clôture = 110 – âge Pression de fuite (VLPP) absente Instantané mictionnel: débit maximum >15 ml/s pour une contraction du détrusor < 30 cm H2O et résidu < 15% du volume mictionnel

BILAN PARACLINIQUE (5) examen urodynamique RESULTATS DANS L’IUE « CHIRURGICALE » Cystomanométrie pour rechercher une hyperactivité du détrusor Profil urétral = qualité intrinsèque du sphincter A PROLAPSUS REDUIT hypotonie sphinctérienne ( <30 CM H2O) = facteur de mauvais pronostic chirurgical

BILAN PARACLINIQUE (6) examen urodynamique VLPP = évaluation « objective » de la mobilité cervico-urétrale A PROLAPSUS REDUIT >90 mobilité importante  bon pronostic chirurgical < 60 hypotonie sphinctérienne  mauvais pronostic chirurgical Instantané mictionnel = qualité contractile du détrusor vessie hypocontractile  risque de rétention ou de dysurie post opératoire  obstacle…parfois lié au prolapsus

CONCLUSION DIAGNOSTIC CLINIQUE EXAMENS COMLEMENTAIRES SURTOUT POUR: Dépister une hyperactivité préopératoire ≠ hyperactivité de novo mais prévenir les patientes Evaluer la qualité du sphincter pour le choix de la technique chirurgicale Apprécier la qualité contractile du détrusor