La Porphyrie Cutanée Tardive(PCT) Dr. ALMHANNA Interne , Service d’hémaphérèse et d’autotransfusion Hôpital la Conception, Marseille
Hémoglobine hème Fer ( ferreux) porphyrine globine protéine
Enzymes (85% moelle osseuse , 15 % foie ) Hème globine maladies génétiques héréditaires rares dues à des déficiences enzymatiques qui gênent la fabrication de l'hème. Les porphyries hépatiques, induisant donc la déficience d'une enzyme créée au niveau du foie et les porphyries érythropoïetiques qui sont relative au manque d'une enzyme produite au niveau de la moelle.
L'origine étymologique du mot "porphyrie" vient du terme grec signifiant pourpre car les personnes atteintes de cette maladie ont les urines qui sont teintées de rouge foncé lors des crises. Le premier cas à avoir été recensée par le corps médical date de 1920
les personnes atteintes de porphyries, l'apparition de nausées, de reflux gastro-œsophagiens, de dérèglements hormonaux (forte pilosité), d'asthénie intense, de pâleur ou encore de photosensibilité très douloureuse qui peut, à plus ou moins long terme, mettre le pronostique vital du malade en danger si il reste trop longtemps au soleil. Les radiations provoquent une atrophie de la peau qui peut mener à la perte des oreilles, de phalanges, de doigts, de la main entière ou encore des pieds.
La photodermatite consiste en une hypersensibilité à la lumière La photodermatite consiste en une hypersensibilité à la lumière. Si par négligence, un malade reçoit une trop grande quantité de rayons lumineux, il pourra avoir à faire à de sérieux problèmes de peau, dont, principalement, des éruptions cutanées, des cloques ou des ampoules. De plus, la peau a beaucoup de difficulté à se régénérer, et c’est pourquoi les éruptions cutanées laissent souvent des cicatrices permanentes.
porphyrie cutanée tardive porphyrie cutanée tardive caractérisée par déficit en uroporphyrinogène-décarboxylase (UPG-D), intracytosolique dont le gène est situé sur le chromosome 1. déficit conséquence augmentation des porphyrines sanguines et cutanées à l'origine de la photosensibilité.
type I = (PCT sporadique), déficit exclusivement hépatique de l'activité enzymatique. patients masculins 40 et 50 ans 85 % des PCT en France atteinte hépatique N. type II = (PCT familiale) déficit tissulaire diffus de l'enzyme maladie autosomique dominante plus précoce également dans les deux sexes type III exceptionnel = (porphyrie hépato-érythrocytaire forme homozygote de la PCT familiale type IV discuté ( forme toxique) inhibition de l'UPG-D intra-hépatique induite par un agent chimique exogène.
Facteurs déclenchants L'alcool ingestion alcool, aiguë ou chronique entraîne modifications des enzymes de synthèse de l'hème diminution de l'UPG-D augmentation de l'AAL synthétase expliquer le rôle précipitant de l'alcool chez les sujets atteints du trait génétique. Rôle du fer cause de l'excès en fer rencontre fortuite entre le gène de la PCT et le gène de l'hémochromatose génétique études montrent que le fer inhibe l'activité de l'UPG-D Autres facteurs favorisants contraceptifs oraux contenant des oestrogènes, barbituriques sulfamides antiépileptiques cyclophosphamide transplanté hépatique ciclosporine hexachlorobenzène exposition au tétrachloro-di-benzo-p-dioxine peuvent déclencher des PCT Les hépatites.
Virus C patients atteints d'hépatite chronique C sans PCT ont une concentration hépatique de porphyrines élevée une activité de l'UPG-D abaissée par rapport à un groupe témoin sans hépatopathie Plusieurs hypothèses virus C entraîne une diminution du glutathion intracellulaire pourrait jouer un rôle dans le métabolisme anormal des porphyrines virus C cytopathogène, libére le fer intra-hépatocytaire entraîne une augmentation du fer libre, puis la formation de radicaux libres. Ces derniers pourraient altérer le cytochrome P450 entraînant une diminution de l'activité de l'UPG-D ou une augmentation de l'oxydation de l'uroporphyrinogène, comme cela a été démontré in vitro dans les porphyries expérimentales virus C augmenter expression de l'ARNm du cytochrome P450 entraînant un défaut de fonctionnement de l'UPG-D Virus de l'hépatite B hépatite virale A prolongée VIH.
manifestations cliniques signes cutanés :fragilité de la peau, lésions bulleuses prédominant sur les régions découvertes, survenant après exposition solaire, hyperpigmentation, hépatomégalie taille variable. Manifestations biologiques augmentation transaminases phosphatases alcalines. Le fer sérique et la ferritinémie diagnostic de PCT repose augmentation des porphyrines urinaires, isomère I de l'uroporphyrine isomère III de la porphyrine hépatocarboxylique, coproporphyrines rapport uroporphyrines/coproporphyrines > 3. deux précurseurs acide delta-aminolévulinique porphobilinogène sont normaux
Traitement traitement préventif réside suppression des facteurs déclenchants alcool médicaments porphyrogéniques, prévention des hépatites A et B par la vaccination. enquête familiale sur le dosage de l'activité enzymatique. Le traitement curatif repose soustraction de fer, qu'il y ait ou non surcharge de fer. soustraction par les saignées (250 à 500 ml) espacées de 10 à 12 jours permettant d'obtenir une rémission clinique puis biologique en environ 6 à 20 mois, soit par desferrioxamine administrée en perfusion sous-cutanée ou intraveineuse Ces deux méthodes donnent des résultats comparables La surveillance s'effectue sur la ferritinémie, le fer sérique et les taux de porphyrines urinaires cependant elle est potentiellement hépatotoxique La durée du traitement est plus longue le taux de rechutes plus important qu'avec les saignées. Elle est prescrite à la dose de 250 mg par semaine lorsque les saignées et la desferrioxamine sont contre-indiquées. Le traitement d'une hépatite chronique C par interféron peut entraîner la guérison de la PCT ces résultats inconstants et les études peu nombreuses