LE SECTEUR AGRICOLE QUELQUES STATISTIQUES

La population rurale argentine représente 12 % du total de la population estimée à 40 millions d’habitants. Les exportations du secteur (incluant la 1ère transformation) dépassent le total national (30 milliards de dollars sur un total de 54 milliards). On estime que cette année, les exportations de grains dépasseront les 100 millions de tonnes. Possibilités pour les exportateurs belges :Produits agro-chimiques (fertilisants, herbicides, etc…). Comme il y a 2 récoltes par an, les terres ont besoin d’une aide artificielle pour pouvoir maintenir les rendements. La consommation d’équipements augmente aussi vu que de nouvelles techniques se développent de plus en plus vite et les grands producteurs doivent rester à la pointe du progrès. De nombreux services spécialisés sont demandés par les producteurs argentins.

Voici un exemple d’importations de tracteurs (non classifiés). Le total des importations de matériel et d’équipements agricole a atteint, en 2007, 500 millions de dollars. Il est à signaler que ce pays a une industrie importante de machines agricoles et exporte vers plusieurs pays de la région.

Le gouvernement argentin autorise à peine l’exportation de 500 milles tonnes (cote part Hilton) sous prétexte qu’il pourrait manquer de la viande sur le marché local…Il est vrai que la consommation interne par habitant est de 70 kgs par an!! Et qu’environ 75% de la production est consommée localement. Et les producteurs sont, en principe, obligés de vendre leur production à environ 1 dollar par Kg sur pied (quand dans les pays voisins, le prix de vente du bétail est de plus de 2 dollar/Kg). C’est une des raisons pour lesquelles l’élevage bovin stagne. Une autre raison est que les terres à destination agricoles empiètent chaque année davantage sur celles occupées pour l’élevage. Les éleveurs doivent donc se replier sur des terres plus pauvres (voir photo sur le prochain slide) et doivent investir en technologies pour ne pas perdre de rendement à l’hectare. Les Autorités fédérales et provinciales encouragent (financièrement) l’élevage ovin et caprin, mais pas le bovin… Il est indispensable que le cheftel bovin argentin s’améliore génétiquement, mais les éleveurs refusent (sauf les grands feed lot) d’investir aux conditions actuelles de marché.

Depuis quelques années, l’Argentine a amélioré, la qualité de ses produits dérivés de l’agriculture… L’huile d’olive, le miel, les concentrés de jus de citrons, les raisins secs, les vins, le jus de pomme, la viande de poulet, etc… et rencontrent d’excellents marchés à l’exportation. Dans ce domaine, il existe de nombreuses possibilités pour nos entreprises (services, technologies, commercialisation, etc…). CONCLUSIONS L’Argentine peut devenir un partenaire important pour les entreprises qui se proposent de bien cerner le marché et d’offrir des solutions intéressantes aux producteurs locaux. Il y a déjà des exemples concrêts qui le prouvent…