Jour 4: Gestion de la Connaissance 11/04/2017 Jour 4: Gestion de la Connaissance Presentatie WI algemeen RvT 060529.ppt
Objectives de la session Conceptualiser la différence entre donnée de base, information et connaissance Différentier les types de connaissances Conceptualiser la gestion des connaissances
Données de base – informations - connaissances Donnée de base: enregistrer des données a partir de l’environnement Information: coller les données dans une structure: donner une sens aux données. Connaissances: model, concepts, paradigmes, idées, théories qui combine les données et les informations pour opérer
Pyramide Connaissance en haut Information au milieu Données de base au fondement
Information vs connaissances (I) L‘information correspond à l'interprétation mécanique (pe.: à l'aide d'ordinateurs) ou humaine (pe.: à l'aide de cerveaux) de données brutes. La connaissance est une combinaison: d‘informations (ou observations), de leur interprétation par les hommes qui puisent dans leur expérience personnelle et/ou collective, et de modèles, théories ou croyances qui donnent leur sens à ces informations. Sans théorie, modèle ou croyance, l'information risque de n'être que du « bruit » et il n'y aura pas de gain de connaissance.
Information vs connaissances (II) Le concept de connaissance fait donc appel aux questions de sens portées notamment par les notions telles que le langage, la sémantique, les croyances, la conscience ... Par ces définitions, on comprend que l'information, qui est factuelle, peut être facilement capitalisée et transportée dans des documents, bases sous forme explicite, alors que la connaissance est plus humain, subjectif, et souvent tacite. La modélisation des connaissances est liée aux sciences cognitives qui impacte la théorie de l'information et a des applications importantes dans les technologies de l'information.
Conceptualisation de la connaissance Dans les approches constructivistes, la connaissance est un construit social dont la valeur de vérité dépend du consensus collectif (ex: monogamie, droits de l'homme, ...), Dans les approches positivistes, la connaissance est une vérité naturelle dont la valeur de vérité provient d'une démonstration « irréfutable » contenue dans des théories et indépendante de la volonté des acteurs (ex: E = MC²).
Objectives de la gestion des connaissances Formaliser et échanger des savoirs spécifiques à l'organisation, savoirs souvent non formalisés tels les savoir-faire et procédures complexes résultant de l‘expérience Fournir les informations utiles au moment opportun sans que l'on ait besoin de lancer des recherches longues et fastidieuses Permettre de capitaliser les informations de manière organisée, afin de les pérenniser.
GdC nécessite des interactions entre individus La gestion des connaissances met directement en jeu les connaissances des individus, et leurs interactions. Les économies de plus en plus se structurent en pôles de compétences, alliant les producteurs, entreprises, les centres de recherche, les chambres de commerce etc. Il faut une certaine culture stratégique de partage de l‘information, pour mettre en place de telles démarches. L‘individualisme peut constituer un frein redoutable.
La gestion des connaissances consiste : à collecter le savoir des personnes de l'organisation par des entretiens et à le rassembler dans des ouvrages de référence éventuellement à mettre en forme et échanger ce savoir par le biais du système de la communauté de pratique à diffuser ce savoir au sein de l'organisation, notamment (mais pas seulement) par des moyens informatiques
Connaissances tacites vs connaissances explicites Les connaissances tacites sont les connaissances appartenant au monde des objets mentaux. Elles regroupent les compétences innées ou acquises, le savoir-faire et l'expérience de l'individu (ex: savoir façonner un sabot dans une bille de bois). Elles sont généralement difficiles à « formaliser ». les connaissances explicites sont les connaissances clairement articulées (ex: document écrit). Ces connaissances sont transférables physiquement, car elles apparaissent sous une forme tangible : un document électronique peut être transféré par une messagerie électronique. Elles sont plus « collectivisables » que les connaissances tacites qui restent plus individuelles.
Capital de connaissance Le capital de connaissance n'est pas seulement composé des expertises techniques des centres de recherche. Il comprend aussi les expertises dans tous les métiers, et aussi différentes formes de capital. On admet ainsi que la valeur marché d'une entreprise comprend son capital financier, et son capital de connaissance. Le capital de connaissance est lui-même évalué par une cartographie de connaissances. Il comprend plusieurs types de capital : le capital intellectuel, humain, client, organisationnel, et d'innovation.