Le Bloc Diagramme Paysager VPN Claire PLANCHAT-HERY Le Bloc Diagramme Paysager VPN pour une vision partagée sur les espaces agricoles dans un Plan Local d’Urbanisme. Séminaire pratiques de recherches participatives à Métafort – 27/11/2007
contexte pour une « vision partagée » Un bref raccourci: Objectifs : Adopter les orientations de démarches participatives dans les projets de gestion et d ’aménagement du territoire passer d’une réflexion territoriale « état » à une réflexion « projet », par un diagnostic partagé : intégrer dans la réflexion le développement durable, la recherche des équilibres, la concertation, etc. Promouvoir la prééminence du projet sur le normatif : Sortir d’une procédure stricte et d’un héritage réglementaire et représentatif immuable Pour être plus proche du terrain, mieux répondre à des questions locales, être plus près des réactivités pouvoir mieux intégrer la recherche dans des processus et des partenariats professionnels , dans ce cadre travail conjoint avec la Chambre d’agriculture, le Parc Naturel Régional, les Architectes, la commune et la communauté de communes. Europe: Convention Européenne du Paysage 2000, Convention d'Aarhus 1998 National : une réglementation en pleine mutation face aux diverses dynamiques de territoire (SRU 2000, UH 2003, PC 2007) Territoire: quels imbrications, quelles reconnaissances (pays , comcom: SCOT et PLU) Les acteurs: leur rôles et leurs activités : la concertation
La prise en compte de l’évolution des espaces agricoles dans un PLU La commune de Billom La prise en compte de l’évolution des espaces agricoles dans un PLU Parc Naturel Régional Communauté d’Agglomération de CF Communauté de communes de BSTD Commune de Billom Espaces urbanisés (IFEN 2006) Étalement urbain (UMR METAFORT 2006 - BDOrtho IGN 1999-2005)
Architectes paysagistes et géomètres landscape urban planning Table ronde des acteurs locaux pour l’élaboration des projets d’urbanisme Obligatoires Etat / administration DIREN, DDAF DDE, CAUE, Agent de développement, CG, CRAUV, PNR Particuliers Associations Architectes paysagistes et géomètres Agriculteurs Industriels et Commerçants Entreprises publiques Gestionnaires EPCI Elus -Maires -adjoints landscape urban planning Familles d’acteurs Organismes décentralisés et délocalisés, collectivité territoriale Administrations Professionnels experts Particuliers et professionnels Comment construire une vision partagée de l’évolution des espaces agricoles du PLU de Billom? Facultatifs C. Planchat 2004-2007
Mobilisation des représentations spatiales - Hypothèse Tangentielle Synoptique Observateurs/Aménageurs Le BD Paysager: Articulation des représentations entre territoire et paysage représentations externes représentations internes Blablabla… Entre acteurs Gestionnaires P. Maurel, 2001, Planchat - Loudiyi 2006
Intégration de la démarche dans le PLU Influences de la Démarche participative Démarche participative Déroulement PLU Délibération 2005 Concertation publique Obligatoire: services de l’Etat et personnes publiques (communes limitrophes, CG, CCI, Chambre d’Agri…) Facultatif (selon le choix du maire): associations agrées, habitants Diagnostic du territoire PADD DP PHASE 1 Agriculteurs 2006 DP PHASE 2 Elus Débat Arrêt du PLU 2007 Avis Évaluation Enquête publique Modification 2008 Arrêté
Les participants Les “ observateurs/aménageurs ”, ceux qui attendent une image très précise d’un paysage. Ils sont ainsi demandeurs d’actions sur le paysage parfois complètement en opposition aux gestionnaires. Les “ gestionnaires de l’espace ”, sont ceux qui “ pratiquent ” l’espace dans le cadre de leurs diverses activités, sans une volonté particulière de modifier le paysage. C. Planchat 2004-2007
Phase 1 “ ce qu’on ne veut pas voir” Vision Prospective Négative 2010 - 2015 2006 UMR METAFORT Planchat 07/2006 Phase 1 2006 21 participants “ ce qu’on ne veut pas voir” Vision Prospective Négative I propose to use a methodological itinerary (concept developed by JP D et S L) WHY ? The problem is to coordinate int the same time the diagnosis of the territory and assess and measure the interferences between the three axes So I propose to combine together, step by step several tools on an itinerary, following the to aim of desconstruction and recombining To explain you To find available information to describe and understand the territory to propose stakeholders the stakes and the prospects To help to translateand to analyse them from a tangential viewpoint (point of view in the direction of a tangent, the human view on the land, outside. thesaurus. Reference) [2.3], called ‘3D view cone’ to a synoptic (or planimetric comprehensive) view, called ‘2D view cone’ (Wieber, Brossard 2002). “Ce qu’on veut voir”
Phase 2 “ Ce qu’on ne veut pas voir” “Ce qu’on veut voir” 2007 Modifications N NHb ou AH Voir des plantations 2007 14 participants Zonage N A U UG 2AUg UI UI1 3AUI AUL “ Ce qu’on ne veut pas voir” “Ce qu’on veut voir”
Intégration de la démarche dans le PLU Influences de la Démarche participative Démarche participative Déroulement PLU Délibération 2005 Concertation publique Obligatoire: services de l’Etat et personnes publiques (communes limitrophes, CG, CCI, Chambre d’Agri…) Facultatif (selon le choix du maire): associations agrées, habitants Diagnostic du territoire PADD DP PHASE 1 Agriculteurs 2006 DP PHASE 2 Elus Débat Arrêt du PLU 1 2007 Évaluations Avis 2 Enquête publique En cours Modification 2008 Arrêté
Évaluation 1: l'Arrêt représentations des élus et archi
Évaluation 2: les avis PNR LF Chambre d'Agriculture PLU: « projet peu ambitieux, passe-partout » Arguments: Zones N : trop importantes pour la CA et convenable pour le parc Zones A: trop réduites et peu considérées pour la CA , mal valorisées pour le Parc risque de pertes d'identité territoriale (exclusion du PNR)
Conclusion 1 rapport PLU mise n œuvre du PLU ? BDVPN 5.3 La démarche participative : la rencontre élus agriculteurs architectes 5.31 concepts et grille de lecture de la démarche La Convention Européenne du Paysage signe en 2000 à Florence stipule dans ses article 5 et 6 l’intérêt de mettre en place une concertation des acteurs pour toute réalisation de projet d’aménagement de l’espace. Face à ces différents échelons, la concertation devient alors très difficile pour avoir une lecture et une compréhension commune de l’espace. L’intérêt ainsi du BDP est d’offrir un modèle simplifiée comme support de discussion pour l’élaboration du projet d’aménagement. NB: Ce qui est important c’est qu’une même portion d’espace peut imbriquer les différentes échelles d ’appréciation du paysage et ainsi appartenir à un mille-feuille de territoire (territoire administratif - , de gestion - PNR, d’aménagement du territoire – Leader +,…) où peut exister une politique paysagère à chaque échelon. Selon l’ampleur du territoire, chaque échelle pourra trouver une pertinence ou non, par exemple charte paysagère de parc avec charte paysagère communale. À partir de là, les différentes expériences menées autour de cet outil ont montré que les échelles de paysages perdure dans les discours selon l’attachement et l’échelle d’action sur le territoire. Il s’agit ainsi d’échelle non plus de composition du paysage, mais d’échelles d’intentions sur le paysage, soient: L’objet: il s’agit effectivement de l’éléments paysager, mais il devient objet paysager à partir du moment où il est cité par les acteurs du fait de son rôle dans le paysage, il doit être inscrit dans un contexte particulier pour avoir le rôle d’objet paysager à maîtriser pour le projet de territoire ( ex: abre isolé au milieu d’un champ, le patrimoine vernaculaire…, le silo à grain..) L’opération, ce paysage est une à échelle où l’intention porte sur une unité ou un groupement d’unité, intra territoire, qui va permettre de requalifier de façon visible l’espace de projet: la frange entre espace agricole et espace urbain, le centre bourg, la forêt NB: ces deux première échelles sont celles mobilisées par les acteurs locaux agri et élus locaux (maires) Le paysage d’aménagement, appeler aussi grand paysage, est à la fois intra et extra territoire. Sur une photo il s’agit souvent du troisième plan. Il est aussi vecteur de la construction paysagère et/ou de l’image du territoire. NB: Cette échelle est souvent mobilisé par les promoteurs touristique est les élus des échelles supérieures. La dernière échelle est dite métonymique il s’agit également d’un objet ou d’un symbole qui va être utilisé pour imaginer les paysages d’un territoire. Par exemple; Hérens, l’ail de Billom, ou encore sur les pratiques agricoles: le bocage, la forêt qui est souvent représentée par des sapins, la ferme qui fait aussi l’objet d’un habitat bucolique. L’influence du pittoresque et du commerciale. Ces différentes échelles servent en fait de grille de lecture du discours des acteurs pendant la démarche participative. La DP a aussi pour objectif l’échange de points de vue (sensibilisation, pédagogie) et de compréhension des échelles des uns et des autres (agriculture, projet des élus), même si ces notions d’échelles ne sont en aucun cas abordées de cette manière. Il ne s’agit qu’une traduction des représentations paysagères internes. D’où l’intérêt à la base de construire un bloc diagramme à la fois simple et compréhensible par tous. Intégration de la vision partagée ? mise n œuvre du PLU ? BDVPN Planchat,Droeven, 2007
Conclusion 2 Difficultés? consensus : on ne peut pas y parvenir, compréhension de l'individuel pour pouvoir mieux gérer le collectif. les discours entre experts et non-experts: l'agriculteur davantage investi dans le PLU que s'il n'avait pas était concerté l'expert mobilise la démarche pour justifier son travail l'évaluation des avis: celle de la chambre et du parc apporte un argument technique plus proche des agriculteurs que celui des élus Les élus sollicitent davantage la protection (peu contraignante) que la production: déconnection des pratiques du territoire, émergent alors les concepts: Billom est un Pôle de vie du Pays du Grand Clermont et en même temps la porte d'entrée du Parc. En périphérie d'agglo, un glissement des représentations de ce territoire par rapport au concept de ruralité qui ne se traduit plus par les espaces agricoles mais par les espaces naturels et les objets paysagers non-visibles Le PLU s'inscrit davantage dans un contexte de représentation de l'agriculture selon les représentations du SCOT du Pays du Grand Clermont 5.3 La démarche participative : la rencontre élus agriculteurs architectes 5.31 concepts et grille de lecture de la démarche La Convention Européenne du Paysage signe en 2000 à Florence stipule dans ses article 5 et 6 l’intérêt de mettre en place une concertation des acteurs pour toute réalisation de projet d’aménagement de l’espace. Face à ces différents échelons, la concertation devient alors très difficile pour avoir une lecture et une compréhension commune de l’espace. L’intérêt ainsi du BDP est d’offrir un modèle simplifiée comme support de discussion pour l’élaboration du projet d’aménagement. NB: Ce qui est important c’est qu’une même portion d’espace peut imbriquer les différentes échelles d ’appréciation du paysage et ainsi appartenir à un mille-feuille de territoire (territoire administratif - , de gestion - PNR, d’aménagement du territoire – Leader +,…) où peut exister une politique paysagère à chaque échelon. Selon l’ampleur du territoire, chaque échelle pourra trouver une pertinence ou non, par exemple charte paysagère de parc avec charte paysagère communale. À partir de là, les différentes expériences menées autour de cet outil ont montré que les échelles de paysages perdure dans les discours selon l’attachement et l’échelle d’action sur le territoire. Il s’agit ainsi d’échelle non plus de composition du paysage, mais d’échelles d’intentions sur le paysage, soient: L’objet: il s’agit effectivement de l’éléments paysager, mais il devient objet paysager à partir du moment où il est cité par les acteurs du fait de son rôle dans le paysage, il doit être inscrit dans un contexte particulier pour avoir le rôle d’objet paysager à maîtriser pour le projet de territoire ( ex: abre isolé au milieu d’un champ, le patrimoine vernaculaire…, le silo à grain..) L’opération, ce paysage est une à échelle où l’intention porte sur une unité ou un groupement d’unité, intra territoire, qui va permettre de requalifier de façon visible l’espace de projet: la frange entre espace agricole et espace urbain, le centre bourg, la forêt NB: ces deux première échelles sont celles mobilisées par les acteurs locaux agri et élus locaux (maires) Le paysage d’aménagement, appeler aussi grand paysage, est à la fois intra et extra territoire. Sur une photo il s’agit souvent du troisième plan. Il est aussi vecteur de la construction paysagère et/ou de l’image du territoire. NB: Cette échelle est souvent mobilisé par les promoteurs touristique est les élus des échelles supérieures. La dernière échelle est dite métonymique il s’agit également d’un objet ou d’un symbole qui va être utilisé pour imaginer les paysages d’un territoire. Par exemple; Hérens, l’ail de Billom, ou encore sur les pratiques agricoles: le bocage, la forêt qui est souvent représentée par des sapins, la ferme qui fait aussi l’objet d’un habitat bucolique. L’influence du pittoresque et du commerciale. Ces différentes échelles servent en fait de grille de lecture du discours des acteurs pendant la démarche participative. La DP a aussi pour objectif l’échange de points de vue (sensibilisation, pédagogie) et de compréhension des échelles des uns et des autres (agriculture, projet des élus), même si ces notions d’échelles ne sont en aucun cas abordées de cette manière. Il ne s’agit qu’une traduction des représentations paysagères internes. D’où l’intérêt à la base de construire un bloc diagramme à la fois simple et compréhensible par tous.
Merci Séminaire pratiques de recherches participatives à Métafort – 27/11/2007