Nous ne pouvons pas lancer un ballon, et espérez récupérer la charge, sans choisir les conditions météo favorables, calculer une prédiction de trajectoire, et choisir le site de lancement, qui nous donnera un point de chute, dans un endroit facile d’accès. Pour cela, nous devons connaître le poids de notre charge, et calculer son taux d’ascension. Le temps est un facteur important, et c’est la vitesse à laquelle le ballon voyagera qui le détermine. Nous disposons de 60 kms avant que le ballon ne commence à se dégonfler, et de 72 kms avant qu’il ne soit larguer, et que la charge n’entame sa descente.
Le taux d’ascension, dépend du poids et de la quantité de gaz (Hélium ou Hydrogène) que nous mettrons dans le ballon. Si nous ne dépassons pas 115 pieds cu., nous pourrons lancer le ballon, sans devoir demander un paquet d’autorisations, et devoir se contraindre à plusieurs règles Tels que: Avoir le plein contrôle sur la descente du ballon, et de pouvoir déclancher celle-ci sur demande. Avoir tous ces systêmes en double. Devoir émettre un Notam, et suivre la procédure complexe quelle implique. Donc pour avoir du plaisir, aussi bien se limiter à 115’cu de gaz
* Les prédictions de la position du courant Jet, et de la force de celui-ci, ne sont disponible que pour 72 heures d’avance, donc tout calcul de trajectoire au-delà de ces 3 jours, n’est pas très fiable. * Dans l’exemple qui suit, je me suis basé sur une journée, avec des conditions idéales, seul la météo que nous avons regardée tantôt n’est pas optimale.
* Environnement Canada, lance plusieurs ballons sonde à 00:00 ET 12:00 UTC, et les conditions recueillies sont disponibles sur Internet * Il est donc possible de regarder un peu en arrière, et de voir ce qu’ils ont rencontré. * Lancer dans un épais courant Jet qui voyage au-delà de 100km/hr, est beaucoup plus risqué que de lancer à travers un courant jet de 250km/hr, mais ne faisant pas d’épaisseur. On pourra le traverser sans que le ballon ne s’éloigne trop.