REACTIONS AU COURS DE LA LEPRE
REACTIONS REVERSES ¼ des patients font une réaction reverse avant, pendant ou après le traitement Cela correspond à un renforcement de l’immunité Les lésions cutanées deviennent inflammatoires, les nerfs deviennent douloureux, augmentent de volume, signes neurologiques sensitifs puis moteurs URGENCE THERAPEUTIQUE
Traitement des réactions reverses AINS, corticoïdes( ½ voire 1 mg /kg/J) (dés qu’il existe des signes neurologiques nets) dégressif, le plus souvent pour de nombreux mois Pas ou traitée tardivement les RR sont sources de séquelles neurologiques définitifs La lèpre peut donc rendre séquellaire quelqu’un qui est guérit bactériologiquement
Réaction reverse tardive Jusqu’à 5 à 10 ans après fin de traitement Souvent tableau purement neurologique initialement Risque de séquelles neurologiques définitifs chez un patient guéri
Erytheme noueux lépreux Conflit Antigène, anticorps, TNF α 5- 10% des patients, uniquement multibacillaire AEG, fièvre, syndrome inflammatoire Les nodules d’ENL( taille variable,+/- douloureux) se localisent volontiers aux membre supérieurs mais peuvent être diffus Atteinte nerveuse discrète, risque rénal++ Récidive++, chronique
Traitement ENL Thalidomide mais… Corticoïdes mais… Clofazimine mais… Alors torental* ? Risque rénal.
ENL tardif Beaucoup plus rare que RRT Du au reste de matériel antigénique séquellaire