LA PRISE EN CHARGE EN KINESITHERAPIE N. GALLOCHE Kinésithérapeute GH Charles Foix – Jean Rostand
GENERALITES LA PRISE EN CHARGE EN KINE S’effectue sur prescription médicale Le kinésithérapeute réalise une évaluation des capacités fonctionnelles du patient : bilan ou diagnostic kinésithérapique En fonction des résultats du bilan, la PEC se fera : Soit au lit du malade (kiné respiratoire) Soit en salle de rééducation (effet stimulant du groupe)
C’est une prise en charge pluridisciplinaire en collaboration avec les autres rééducateurs que sont l’ergothérapeute, l’orthophoniste, le diététicien, le pédicure, le psychomotricien Autres rôles du kiné : Conseil et informations aux familles et au personnel Participation aux staffs Encadrement de stagiaires kiné
DIFFERENTES PRISES EN CHARGE Prise en charge en aigu Réalisation du 1er levé / conseil de manutention en fonction de la pathologie… Prise en charge en SSR Fait suite à l’aigu / Visualisation d’une progression:retour à l’autonomie,choix d’une aide technique de marche… Définit l’avenir du patient : RAD ou SLD Prise en charge en SLD Entretenir l’état d’autonomie / réévaluer les aides de marche Intervenir sur des épisodes aigus ponctuels Soutien psychologique
LES PRINCIPALES AFFECTIONS RENCONTREES EN GERIATRIE IMPLIQUANT UNE PRISE EN CHARGE EN KINESITHERAPIE
1. LES AFFECTIONS RHUMATOLOGIQUES Rhumatismes dégénératifs ou arthroses, tendinopathies, arthropathies inflammatoires… Entraînent des conséquences mécaniques : douleurs avec attitudes antalgiques, diminution des amplitudes articulaires, voire déformations articulaires et rétractions donc une diminution de l’autonomie
2. LES AFFECTIONS TRAUMATOLOGIQUES Consécutives à des chutes,l’ostéoporose On rencontre plus fréquemment : Fracture du MS : poignet ou FRACTURE DE POUTEAU COLLES Fracture du MI : COL DU FEMUR Tassements vertébraux Conséquences gravissimes sur l’autonomie et sur le pronostic vital
pi D’où nécessité d’un travail de prévention des chutes par: Une activité physique régulière Un aménagement de l’environnement Concernant le traitement : Fracture = indisponibilité du membre durant la phase de consolidation = précautions particulières lors de la mobilisation du patient (NON-APPUI…)
3. LES AFFECTIONS PULMONAIRES sécrétions bronchiques ventilation Échanges pulmonaires = - bonne oxygénation Buts de la prise en charge = 1. mobiliser les sécrétions carrefour aéro-digestif par des pressions sur le thorax sur le temps expi 2. évacuer les sécrétions par la toux par aspirations Généralement la kiné respi est très efficace et peut être suivi d’un apprentissage de la « toilette bronchique » Nécessité d’une bonne ceinture abdominale
3.LES AFFECTIONS NEUROLOGIQUES On distingue les atteintes dites centrales (touchant le cerveau : Les AVC (Accidents vasculaires cérébraux) Les syndromes extra-pyramidaux(maladie de Parkinson) Et les atteintes dites « périphériques »
LES AVC Vont entraîner une paralysie d’un hémicorps associée à une altération voire abolition de la sensibilité et/ou des troubles associés. Hémiplégie droite et aphasie (perte de la parole) Hémiplégie gauche et syndrome e l’hémisphère mineure ( héminégligence) Potentiel de récupération variable en fonction de la localisation et de l’âge Donc la PEC est longue,complexe et svt récupération limitée
NE JAMAIS TIRER SUR LE BRAS PARALYSE++++ Complications de l’AVC : Dépression sévère post-AVC ALGONEURODYSTROPHIE (AND) de l’épaule et de la main: Inflammation épaule suite au poids du MS/muscles paralysés suite à traction sur le bras paralysé PORT D’UNE ECHARPE EN PREVENTION++++ NE JAMAIS TIRER SUR LE BRAS PARALYSE++++
LA MALADIE DE PARKINSON Caractérisée par : Tremblement au repos (mains,doigts) « raideur musculaire »ou hypertonie Perte de coordination Akinésie ou défaut de mvts = retard au démarrage, visage figé RISQUE DE GRABATISATION Prise en charge = STIMULER LE PATIENT + GYM DU PARKINSON afin de conserver la marche le plus longtemps possible.
LES AFFECTIONS CARDIAQUES Désadaptation à l’effort LES AMPUTATIONS Fréquentes chez la PA (artérite et plaies surinfectées) PEC = évaluer et préparer un éventuel appareillage LES AFFECTIONS LOURDES Entrainent un alitement prolongé LES SYNDROMES DEMENTIELS Conservation des automatismes fonctionnels Conservation de la marche
CONCLUSION Rééducation en gériatrie est donc multiple et variée, le patient étant svt poly-pathologique. Même si les capacités de récupération sont souvent limitées,le bénéfice de restauration ou de conservation d’un certain degré d’ autonomie n’est jamais négligable Le travail de coopération de toute l’équipe pluridisciplinaire est indispensable