L’économie de concurrence parfaite Les modèles d’équilibre général concurrentiel Les propriétés de l’équilibre général L’équilibre général avec biens publics et externalités
L’économie de concurrence parfaite Initiés par Walras en 1874 (Eléments d’Economie Politique Pure), redécouvert par l’économiste mathématicien Hicks en 1939 (Valeur et Capital), les modèles d’équilibre général trouvèrent leur aboutissement scientifique avec Arrow et Debreu (1959) dans leur Théorie de la Valeur
Les modèles d’équilibre général concurrentiel L’économie d’échange pure: le cas 2X2 L’économie d’échange pure:le cas général L’économie d’échange avec production
L’économie d’échange pure: le cas 2X2 Le cas à deux agents et deux biens est une simplification qui permet de représenter graphiquement l’équilibre concurrentiel Cette représentation est cependant contradictoire car, selon l’hypothèse d’atomicité des marchés concurrentiels, un équilibre de concurrence parfaite est le résultat de la confrontation de plusieurs offreurs, hypothèse nécessaire à l’absence d’interactions stratégiques L’hypothèse qui est alors faite est que les deux agents se comportent comme s’ils existaient une multitude d’agents sur les marchés
La modélisation du cas 2X2 Les dotations initiales Soit h=1,2 les deux biens de l’économie Soit i=1,2 les deux agents de l’économie Chaque agent i à une dotation initiale en biens, représentée par: Sur la base des dotations initiales des agents, on calcule les stocks en biens de l’économie, où le stock en bien h, pour h=1,2, est égal à:
La modélisation du cas 2X2 Les dotations initiales Les stocks en biens de l’économie permettent de définir les allocations de consommations réalisables de l’économie Une allocation réalisable est une allocation de consommation x avec, telle que : Une allocation de consommation réalisable est un état de l’économie où les consommations sont égales pour chaque biens au stocks en biens de l’économie
La modélisation du cas 2X2 Le système de prix Les prix ne sont pas exprimés en grandeur monétaire, mais en valeur relative. Ce sont des prix relatifs qui exprime la valeur d’un bien par rapport à celle d’un autre bien Les prix sont des données pour les agents. On dit que les agents sont « price takers », puisque les agents n’on aucun pouvoir de marché (ou de marchandage) Les prix sont une variable d’ajustement des offres et des demandes, puisque leur rôle est d’équilibrer les offres et les demandes sur chaque marché
Les choix individuels Conformément au principe individualiste, chaque agent recherche la maximisation de son utilité Dans cette recherche, son environnement concurrentiel lui impose une contrainte de budget, selon laquelle la valeur de ces consommation ne peut dépasser la valeur de ses dotations initiales en biens La contrainte budgétaire étant toujours saturée, on a :
Les choix individuels Le programme de maximisation se définit ainsi : Le panier de biens solution xi* se caractérise par l’égalité entre le TMS et le rapport de prix, soit : On en déduit la fonction de demande marshallienne de l’agent i :
Les choix individuels Des fonctions de demandes marshalliennes, qui correspondent au plan de consommations des agents, on en déduit les fonctions de demande nette, qui prennent en compte l’existence de dotations initiales
Les marchés La boite d’Edgeworth de l’économie 2X2 Les dotations initiales et les droites de budget des deux agents sont représentées sur le même graphique Rappel : les droites de budget ont la même pente égale au rapport de prix
Les marchés Les marchés à l’équilibre général L’analyse de l’équilibre sur le marché du bien h se réfère à la notion de demande excédentaire en bien h, que l’on note Zh . Celle-ci est égale à la somme des demandes nettes des agents en bien h, soit : Les modèles d’équilibre général concurrentiels formalisent l’équilibre sur le marché du bien h comme l’annulation de la demande excédentaire. Cet équilibre correspond à un équilibre offre-demande, c’est-à-dire :
Les marchés Les marchés à l’équilibre général L’allocation d’équilibre général x*(p*) vérifie les égalités suivantes: