ADBS – 3 juin L’Euroréférentiel des compétences en information - documentation juin 2004
Plan de la présentation 1ère partie : la démarche 2ème partie : le contenu 3ème partie : les usages 4ème partie : un outil de certification
Partie 1 : la démarche
Une démarche européenne une œuvre collective inspirée dès 1999 par l’ECIA, Conseil européen des associations de l’information-documentation (9 pays membres) inscrite dans les programmes européens soutenus par l’Union européenne.
Partenaires européens - ECIA Allemagne Deutsche Gesellschaft für Informationswissenschaft und Informationspraxis (DGI) Belgique Association belge de documentation Espagne Sociedad espanola de documentacion e informacion cientifica (SEDIC) Finlande Finnish Society for Information Services France Association des professionnels de l’information et de la documentation (ADBS) Italie Associazione italiana per la documentazione avanzata (AIDA) Portugal Associação Portuguesa para a Gestão da Informação (INCITE) Royaume Uni Association for Information Management (ASLIB ) Suède Swedish Association for Information Specialists (TLS)
L’approche européenne Large, concernant les documentalistes, les bibliothécaires et les archivistes Compétences et principes déontologiques très proches En France, intérêt des 3 associations, collaboration plus étroite espérée, nécessaire pour reconnaissance européenne
Projets soutenus par l’Union européenne 1997/1998 : DECIDOC – « développer les Eurocompétences en I&D » – Traduction de l’Euroréférentiel en 9 langues 2001/2004 : CERTIDoc – Mettre en place un dispositif européen de certification des professionnels de l’ID – Utilisant l’Euroréférentiel mis à jour
La méthode de travail Les associations professionnelles partenaires ont constitué un Comité de pilotage européen Chaque association professionnelle a délégué à quelques uns de ses membres, tous professionnels ou enseignants, le soin de produire l’Euroréférentiel Pour chaque domaine de compétence, collaboration ponctuelle d’autres professionnels
Partie 2 : Contenu
Des exemples de compétences Un outil de travail qui ne vise pas l’exhaustivité mais présente des exemples. Ces exemples correspondent aux compétences les plus fréquemment demandées… Selon les professionnels des différents pays qui les ont validés
33 Domaines de compétences Structurés en 5 groupes – Groupe I – Information : « cœur de métier » – Groupe T – Technologies – Groupe C – Communication – Groupe M – Management – Groupe S – Autres savoirs
Information : 12 domaines de compétence I01 – Relations avec les usagers et les clients I02 – Compréhension du milieu professionnel I03 – Application du droit de l’information I04 – Gestion des contenus et des connaissances I05 – Identification et validation des sources d’information I06 – Analyse et représentation de l’information I07 – Recherche de l’information I08 – Gestion des collections et des fonds I09 – Enrichissement des collections et des fonds I10 – Traitement matériel des documents I11 – Aménagement et équipement I12 – Conception de produits et services
Technologies : 5 domaines de compétence T01 – Conception informatique de Systèmes d’information documentaire T02 – Développement informatique d’applications T03 – Publication et édition T04 – Technologies de l’Internet T05 – Technologies de l’information et de la communication
Communication : 7 domaines de compétence C01 – Communication orale C02 – Communication écrite C03 – Communication audiovisuelle C04 – Communication par l’informatique C05 – Pratique d’une langue étrangère C06 – Communication interpersonnelle C07 – Communication institutionnelle
Management : 8 domaines de compétence M01 – Management global de l’information M02 – Marketing M03 – Vente et diffusion M04 – Gestion budgétaire M05 – Gestion de projet et planification M06 – Diagnostic et évaluation M07 – Gestion des ressources humaines M08 – Formation et actions pédagogiques Groupe S : Autres savoirs
Groupe S – Autres savoirs Compétences relevant du domaine d’activité des utilisateurs (juristes, chimistes, médecins…). Par exemple : – pour travailler sur un fonds de documents anciens, compétences en paléographie ; – pour alimenter un Système d’information géographique, compétences en technique de représentation et de codage des données topographiques…
Une réflexion conduite en 4 niveaux Pour chaque domaine de compétence, niveau 1 à 4 Attention : – au même niveau, un professionnel peut développer des niveaux de compétence assez différents les uns des autres selon les domaines ; par exemple, un veilleur, expert en recherche d’information et en évaluation des sources peut ne posséder que de faibles compétences en gestion des collections et des fonds. – Au niveau 4 un professionnel peut ne pas avoir ou avoir perdu des compétences techniques demandées au niveau 2 ou 3, par exemple en catalogage ou en gestion des collections ;
Les 20 aptitudes essentielles A – Etre ou entrer en Relations 1 – Autonomie 2 – (Capacité de) Communication. 3 – Disponibilité 4 – Empathie 5 – (Esprit d’) Équipe 6 – (Aptitude à la) Négociation 7 – (Sens) Pédagogique B – Rechercher 1 – Curiosité d’esprit C – Analyser 1 – (Esprit d’) Analyse 2 – (Esprit) Critique 3 – (Esprit de) Synthèse D – Communiquer 1 – Discrétion 2 – Réactivité E – Gérer 1 – Persévérance 2 – Rigueur F – Organiser 1 – (Faculté d’) Adaptation 2 – (Sens de l’) Anticipation 3 – (Esprit de) Décision 4 – (Esprit d’) Initiative 5 – (Sens de l’) Organisation
Un EuroRéférentiel des métiers types ? La dernière édition, française (ADBS), date de réunion méthodologique la semaine prochaine pour fixer les objectifs et la méthode de réalisation de ce référentiel qui sera ouvert aux métiers des bibliothèques et des archives selon l’approche que souhaitent nos partenaires européens.
Partie 3 : les usages
Pour les associations professionnelles Disposer d’une grille d'analyse commune aux différentes parties (employeurs, salariés, formateurs) Rendre "lisibles" les métiers de l'information - documentation et les différents niveaux de qualification Aider la profession à se structurer et à faire reconnaître son existence : – montrer la diversité des « savoirs et des savoir-faire » – lever les ambiguïtés terminologiques des appellations – servir de référence pour les programmes de formation – constituer une base d’évaluation pour la certification
A titre individuel Pour un professionnel : révisant son CV ou à la recherche d’un emploi à la recherche d’une évolution de poste se préparant à un entretien d’évaluation se présentant à la certification à la recherche d’une formation Pour ceux qui veulent entrer dans la profession : comprendre les activités qu’elle implique, les compétences et aptitudes qu’elle demande
Dans une entreprise Le service des ressources humaines ou le responsable hiérarchique – préparant un recrutement – faisant évoluer des collaborateurs et des postes – recherchant une certification pour des salariés non diplômés – concevant un plan de formation – animant un entretien annuel
Pour une école ou un organisme de formation Faire évoluer les programmes, Déterminer les contenus pédagogiques et les validations des formations, pour mieux les adapter aux attentes et demandes du milieu professionnel.
Partie 4 : Certification des professionnels
Certifier un professionnel, c'est : donner l'assurance qu'il possède les compétences nécessaires – à un niveau déterminé – pour fournir de façon satisfaisante les prestations attendues – à un moment donné de sa carrière – pour une période de temps donnée
ADBS Certification depuis 1993 Un dispositif indépendant et transparent, sous assurance qualité, Un certificat délivré après – dépôt d’un dossier constitué de preuves – entretien avec un jury – décision d’une commission Prenant en compte : – les diplômes généraux – les diplômes professionnels – au moins 3 ans d’expérience – la formation continue – les travaux personnels
2004 : CERTIDOC et l’Euroréférentiel Un système de certification européen pour les professionnels en I&D Une grille d’autoévaluation et des tests de connaissances s’appuyant sur l’Euroréférentiel des compétences Des procédures communes d’évaluation des postulants, conformes aux normes internationales de certification
Pour quels niveaux de qualification ? 4 niveaux – Niveau 1 : Assistant – Niveau 2 : Technicien – Niveau 3 : Manager – Niveau 4 : Expert Critères de distinction entre ces niveaux – degré plus ou moins grand de liberté vis-à-vis des méthodes, règles et savoirs – degré plus ou moins grand d’autonomie dans le mécanisme de gestion de l’information – caractère plus ou moins complexe des opérations à réaliser