PROGRAMME NATIONAL D’AUTOSUFFISANCE EN RIZ

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Transcription de la présentation:

PROGRAMME NATIONAL D’AUTOSUFFISANCE EN RIZ Sommaire CONTEXTE ET JUSTIFICATIONS OBJECTIFS PRESENTATION de la RIZICULTURE STRATEGIES Le lancement de ce programme découle de la volonté politique du Chef de l’Etat affirmée lors du Conseil Présidentiel du 04 mai 2005. Rencontre entre le Premier Ministre et le Directeur de la FAO le 04 Août 2007 ayant abouti à une requête adressée à la FAO à la mobilisation de ressources TCP d’appui au programme d’autosuffisance en riz. Démarrage janvier 2008. Document de référence: Etude réalisée par la JICA 2004/2006 et initiatives prises dans le cadre du programme riz.

CONTEXTE ET JUSTIFICATIONS PRECARITE DE L’OFFRE

SEULS 4 A 7 % DE LA PRODUCTION MONDIALE FONT L’OBJET DE COMMERCE INTERNATIONAL

LA CHINE DEVIENT IMPORTATRICE… Années  Production Consommation Différentiel 1998/99 139,10 133,57 5,53 1999/00 138,94 133,76 5,18 2000/01 131,54 134,36 -2,82 2001/02 124,31 134,58 -10,27 2002/03 122,18 134,80 -12,62 2003/04 115,00 135,00 -20,00

Part de la Chine et de la Thaïlande dans la production et la consommation mondiales de riz blanc (millions de T) 1998/99 1999/00 2000/01 2001/02 2002/03 2003/04 Production Mondiale 394,96 408,7 397,98 398,44 378,24 390,22 Chine 139,1 138,94 131,54 124,31 122,18 115 35,22% 34,00% 33,05% 31,20% 32,30% 29,47% Thaïlande 15,17 15,95 17,05 17,5 17,2 17,58 3,84% 3,90% 4,28% 4,39% 4,55% 4,51% Demande Mondiale 387,15 397,73 397,19 410,41 408,01 412,47 133,57 133,76 134,36 134,58 134,80 135,00 34,50% 33,63% 33,83% 32,79% 33,04% 32,73% 8,83 8,98 9,35 9,93 10,12 10,26 2,28% 2,26% 2,35% 2,42% 2,48% 2,49% Il ressort de l’analyse que la production de ces grands stagnent alors que la consommation augmente

…dépendance à hauteur de 75% de nos importations d’un seul pays (Thaïlande)…

Evolution de nos importations (T) Rubrique 2008 2010 2013 2015 Importations 728000 765 000 824 000 865 000

CONTEXTE et JUSTIFICATION (suite) L’option du Programme se justifie par : Une dépendance par rapport à l’extérieur : la production nationale couvre à peine 20 % de la consommation ; une précarisation de l’offre mondiale. Une forte saignée de devises : en 2005, 130 milliards de FCFA. Une opportunité de création d’emplois et de richesses. Le Sénégal réexporte du riz vers certains pays frontaliers et une partie de la production nationale est vendu vers d’autres pays. L’ampleur du phénomène reste à préciser par des études.

LES OBJECTIFS Ils sont à la fois quantitatifs et qualitatifs quantitatifs pour remédier aux importations selon un échéancier bien défini en vue d’assurer la sécurité alimentaire qualitatifs pour satisfaire: - aux goûts et exigences des consommateurs ; - aux critères de compétitivité. L’objectif de production de 800 000 tonnes à 1 000 000 tonnes en 2015, doit obéir à une planification bien définie, qui reste à parfaire. Cette planification doit déterminer les superficies, les volumes d’intrants, les superficies, les volumes d’intrants (engrais, produits phytosanitaires, semences, etc.), le matériel agricole de production et de post - production et les volumes de crédit pour chaque année. Des enquêtes ont pu déterminer que le riz entier est plus prisé dans les centres urbains qu’en zone rurale. Les populations urbaines sont aussi plus « sensibles » à la qualité comme tenu de leur pouvoir d’achat. Il existe aussi une certaine relation entre le type de riz et les menus et entre le type de riz et le groupe ethnique, etc. La compétitivité ne doit pas être définie par une situation purement conjoncturelle. Déterminée à partir des coûts en ressource intérieure, les efforts doivent être maintenus pour améliorer la productivité des ressources mobilisées dans le processus de production du riz.

OBJECTIFS QUANTITATIFS Réaliser l’Autosuffisance à l’horizon 2015 par la production de 1 million de tonnes de riz blanc correspondant à 1,5 millions de tonnes de paddy, pour la consommation d’une population estimée à 14 millions hbts.

LA MARCHE VERS L’OBJECTIF… 350 000 T de riz blanc en 2008 556 000 T de riz blanc en 2010 825 000 T de riz blanc en 2012 1 000 000 T de riz blanc en 2015

Etape 2008: 350 000 T de riz blanc, soit 515 000 T de paddy RUBRIQUES Irrigué Pluvial SUPERFICIE EN CSC (HA) 17 500   PART VFS (HA) 15 000 PART ANAMBE (HA) 2 500 SUPERFICIE EN HIV (HA) 45 000 70 000 40 000 5 000 TOTAL SUPERFICIE 2008 (HA) 62 500 PADDY (T) 375 000 140 000 RIZ BLANC (T) 255 000 95 200 TOTAL RIZ BLANC (T) 350 200

Etape 2010 : 556 000 T de riz blanc, soit 818 320 T de paddy  RUBRIQUES Irrigué Pluvial SUPERFICIE EN CSC (HA) 32 500   PART VFS 30 000 PART ANAMBE 2 500 SUPERFICIE EN HIV (HA) 77 220 80 000 70 720 6 500 TOTAL SUPERFICIE 2010 109 720 PADDY 658 320 160 000 RIZ BLANC 447 658 108 800 TOTAL RIZ BLANC (T) 556 458

Etape 2012 : 825 000 T de riz blanc, soit 1 212 980 T de paddy   RUBRIQUES Irrigué Pluvial SUPERFICIE EN CSC (HA) 44 860   PART VFS (HA) 40 860 PART ANAMBE (HA) 4 000 SUPERFICIE EN HIV (HA) 102 720 90 000 92 720 10 000 TOTAL SUPERFICIE 2012 (HA) 147 580 131 000 PADDY (T) 885 480 327 500 RIZ BLANC (T) 602 126 222 700 TOTAL RIZ BLANC (T) 824 826

Etape 2015 : 1 000 000 T de riz blanc, soit 1 503 980 T de paddy   RUBRIQUES Irrigué Pluvial SUPERFICIE EN CSC (HA) 65 360   PART VFS (HA) 57 860 PART ANAMBE (HA) 7 500 SUPERFICIE EN HIV (HA) 130 720 90 000 115 720 15 000 TOTAL SUPERFICIE 2015 (HA) 196 080 131 000 PADDY (T) 1 176 480 327 500 RIZ BLANC (T) 800 006 222 700 TOTAL RIZ BLANC (T) 1 022 706

OBJECTIFS QUALITATIFS Un riz brisé et un riz entier homogènes et en quantité suffisante, selon les marchés partout et toute l’année ; Un riz compétitif parce que de bonne qualité, à des prix concurrentiels par rapport au riz importé, et rémunérateur pour tous les acteurs.

PRESENTATION DE LA RIZICULTURE En hivernage 2007, les superficies consacrées à la riziculture se sont chiffrées à 110 000 ha sur 2 000 000 ha, soit 6 % des emblavures ; La riziculture irriguée a occupé 30 000 ha répartie entre la zone SAED (26 000 ha) et le Bassin de l’Anambé (4 200 ha) ; La riziculture pluviale occupe 80 000 ha répartie entre la région naturelle de la Casamance, les régions de Tamba (Kédougou et Gouloumbou) et Fatick (Foundiougne et Fatick).

PRESENTATION DE LA RIZICULTURE Ces 2 types de riziculture sont distincts : - La riziculture irriguée dans la VFS (65 000 ha dont seuls 30 000 ha sont exploitables, 15 000 ha aménagés de façon précaire et 20 000 ha abandonnés) et à l’Anambé (4 200 ha). . Caractéristiques: maîtrise de l’eau, motorisation, hauts rdts (5-6T/ha), contribution à hauteur de 110 000 t/an de riz blanc pour une production nationale d’environ 150 000 t/an. . Contraintes : Foncier, Coût aménagement, Intrants, Transformation, Crédit, Oiseaux, Commercialisation.

PRESENTATION DE LA RIZICULTURE La riziculture pluviale (Ziguinchor, Kolda, Tambacounda et Fatick) : Caractéristiques : opérations culturales manuelles, faible consommation en intrants, faibles rendements, prédominance des femmes, occupe 80 000 ha et contribue pour 40 000 t/an pour une production nationale de 150 000 t/an. Contraintes : Salinisation, ensablement des vallées, déficit de mécanisation, de financement et d’encadrement, aléas climatiques, manque de semences de qualité, variétés inadaptées.

STRATEGIES Aménagements des terres ; Face aux problèmes identifiés, des stratégies spécifiques à chaque zone ou type de riziculture sont élaborées et appliquées aux composantes suivantes : Aménagements des terres ; Equipement en matériel d’Irrigation ; Financement de la production, matériel de production et de post - récolte ; Commercialisation. Les coûts y afférent ne sont pas encore déterminés. Le TCP de la FAO, sur requête du Sénégal doit répondre à cette question: c’est-à-dire les coûts, les sources de financement, les plans d’action. Le TCP va démarrer au mois de janvier 2008.

RIZICULTURE IRRIGUEE

REHABILITATION & NOUVEAUX AMENAGEMENTS Réhabiliter 15 000 ha et récupérer les 20 000 ha abandonnés, soit 35 000 ha, en plus des 30 000 ha exploitables dans la VFS ; Réfectionner 4 200 ha dans le bassin de l’Anambé ; Assurer une intensité culturale de 1,5 Poursuivre les aménagements selon le rythme suivant: L’action est mis sur la réhabilitation, pour son coût qui est moindre par rapport à la création de nouveaux aménagement. Cependant, la taille des parcelles (0,25-0,50 à 1ha) n’est pas viable. Il faudra donc envisager à la création de nouveaux aménagements pour répondre à une demande sans cesse croissante. La réfection des barrages et digues anti-sel permettra la récupération de milliers hectares menacés ou envahis par l’avancée de la mer dans les régions de Fatick, Basse et Moyenne Casamance. Le coût de l’opération doit être déterminé.

VALLEE DU FLEUVE SENEGAL ANNEE SUPERFICIE PRIX UNITAIRE COUT TOTAL   VALLEE DU FLEUVE SENEGAL 2 008 15 000 300 000 5 500 000 000 2 009 20 000 600 000 12 000 000 000 2 010 10 720 1 500 000 16 080 000 000 2 011 11 000 16 500 000 000 2 012 2 013 11 500 17 250 000 000 2 014 90 720 101 080 000 000 ANAMBE 800 1 200 000 000 4 200 2 260 000 000 1 500 2 250 000 000 2 000 3 000 000 000 2 500 3 750 000 000 18 460 000 000 TOTAL IRRIGUE 119 540 000 000

…pour porter, à l’horizon 2015, les superficies aménagées pour le riz à 130 720 ha dont Vallée du Fleuve Sénégal 115 720 ha et Anambé 15 000 ha …

EQUIPEMENT EN MATERIEL AGRICOLE Développement de l’utilisation de la batteuse ASI au titre du programme d’équipement du monde rural ; Promotion de la motorisation intermédiaire de récolte : motofaucheuses (ISA) en phase expérimentale ; Remise en état du parc actuel de tracteurs et son augmentation ; Equipement en matériel d’irrigation, en cours d’exécution : 2194 GMP de surface, 4 Pompes monobloc électriques de 5500 m3/h, 2 postes transformateurs, 338 Bacs, 337 Chariots.

MATERIEL DE TRANSFORMATION La réhabilitation des rizeries abandonnées en fonction des besoins dans les zones de production; La mise en place d’équipements complémentaires pour le triage, le calibrage et le blanchiment dans l’optique d’un label de qualité ; La création de nouvelles rizeries dans les zones dépourvues ; La facilitation de l’accès au crédit en faveur des riziers. Selon le recensement de la SAED en 1996, il existerait dans la Vallée du Fleuve 463 décortiqueuses de type Engelberg, dont 351 fonctionnelles. En 2003, la SAED a dénombré 19 rizeries opérationnelles (dont 15 fonctionnent et 4 sont en arrêt) et 22 en panne. La capacité de transformation de ces rizeries est estimée à près de 350 000 T, ce qui peut couvre largement les besoins d’usinage de la production de paddy. Cependant la demande étant concentrée sur une courte période de l’année (décembre- février), les rizeries tournent au ralenti ou sont à l’arrêt pour le reste de l’année. D’autre part, peu de rizeries disposent des équipements nécessaires pour produire un riz blanc de qualité. C’est la raison pour laquelle, en prévision d’une augmentation de la production suite à la mise en œuvre du Programme de relance de la Filière Riz, ces mesures visent 2 objectifs: - l’augmentation de la capacité d’usinage par l’installation de nouvelles rizeries et le renforcement de leur rendement à l’usinage; La dotation des rizeries d’équipements pour améliorer la qualité de l’usinage. La dernière mesure est destinée à augmenter la surface financière des propriétaires de rizerie. Ces derniers pourront payer au comptant le paddy livré, ce qui permettra aux producteurs de respecter les échéances du crédit de campagne fixé par la CNCAS au mois de février de chaque année.

RIZICULTURE PLUVIALE : AXES STRATEGIQUES

Lutte contre la salinisation et l’ensablement des Bas – Fonds ; Développement d’une politique appropriée de mécanisation ; Renforcement de l’encadrement ; Introduction de variétés adaptées ; Aménagement et protection des terres ; Mécanismes appropriés de financement (micro crédit) ; Réhabilitation de la station ISRA Djibélor.

COMMERCIALISATION La création d’un organisme chargé de la commercialisation de la production ; Mise en place d’un fonds de commercialisation ; L’implication des acteurs privés dans le programme de commercialisation. Tout en respectant la professionnalisation et la séparation des fonctions de production, de transformation et de commercialisation, des contrats peuvent être établis entre de gros importateurs et des producteurs ou transformateurs pour booster la production par l’investissement de capitaux privés. Certains acteurs sont intéressés par l’idée.

MESURES D’ACCOMPAGNEMENT Poursuite de la politique de subvention des intrants ; développement d’une politique semencière adaptée ; Suppression de la prime fixe de l’électricité ; Appui à la valorisation des sous-produits pour la fabrication d’aliment de bétail (paille et son) et de production d’énergie (balle) ; Facilitations de l’accès au crédit : Dispositif approprié pour l’acquisition de matériel agricole et la réalisation d’infrastructures d’irrigation ; Déconnection des crédits de campagnes ; Lutte anti - aviaire selon les axes suivants : Ces mesures permettront d’augmenter les rendements, de réduire les coûts de production et en même d’augmenter les revenus des producteurs. Ce qui se traduira par une augmentation de la productivité et de la compétitivité.

Interventions du 1er octobre au 15 décembre ; - Reprise des opérations à partir du 15 janvier pour sécuriser les cultures de décrue et prévenir la prolifération du ravageur ; - Démarrages des opérations de protection de la riziculture de CSC le 1er juin ; - Renforcement de la coopération avec la Mauritanie.

VALORISATION DES SOUS PRODUITS Un million de tonnes de riz blanc correspond à : 1 275 000 tonnes de paille (aliment de bétail); 300 000 tonnes de son (bétail et volaille); 180 000 tonnes de balles (combustible). Le son et la paille permettraient ainsi de nourrir un troupeau de 1 million de bovins pendant 6 mois.

BUDGET (en millions FCFA) Rubriques 2 008 2 009 2 010 Total Aménagement des terres 10 900 18 460 22 530 51 890 Subvention Intrants 5 687 8 062 10 477 24 227 Réhabilitation ISRA/Djibélor 915 - Commercialisation 30 Mécanisation 2 000 19 532 26 522 33 007 79 062

FILIERE RIZ: PUISSANT LEVIER DU DEVELOPPEMENT Importations : 800 000 tonnes Coût en devises : 130 milliards Si le Sénégal avait produit tout le riz qu’il a consommé : Le taux de croissance du PIB réel n’aurait pas été de 5,5% mais de 8%; Il aurait réduit le déficit de sa balance commerciale de 16%; En zone irriguée, 200 000 emplois auraient été créés.

CONCLUSION L’autosuffisance en riz est un enjeu : de souveraineté alimentaire ; de croissance ; de création d’emplois ; de réduction du déficit de la balance commerciale ; Les sous-produits (paille, son et balle) constituent : des aliments de bétail et de volaille ; une source d’énergie.

FINALEMENT !!!! LE SENEGAL NE DOIT - IL PAS, EN PARTIE, SA CELEBRITE A NOTRE PLAT NATIONAL : LE CEEBU JEN ?

Merci de votre aimable attention Fin Merci de votre aimable attention