Etat de l’art de la SCM (Supply Chain Management) Groupe Bewitched 08 Juin 2006 Fil conducteur : Les SCM sont indispensables pour la compétitivité et sont donc en constantes (évolution, adaptation). Etat de l’art de la SCM 08/06/06
Plan Introduction A qui s’adresse la SCM Fonctionnement Editeurs Mission Définition Les 5 processus de base de la SCM Problématiques A qui s’adresse la SCM Fonctionnement Outils Modules Infrastructure Editeurs Difficultés de la mise en place Exemple Tendances Conclusion Etat de l’art de la SCM 08/06/06
Introduction Etat de l’art de la SCM 08/06/06
Introduction (1/6) Mission de la Supply Chain : Livrer les bons produits, services, ressources et informations au bon moment et au bon endroit, afin d’améliorer l’expérience du client à travers l’excellence. “Nowadays, it’s supply chains that compete with supply chains!” Price Waterhouse Coopers Etat de l’art de la SCM 08/06/06
Introduction (2/6) Définitions Supply Chain Management – les méthodes, systèmes et leadership qui améliorent constamment les processus d’organisation intégrés pour la conception de produits et services, les achats, la gestion d’inventaires, la logistique, la distribution et la satisfaction du client. Supply Chain Management s’attache aux flux entre les étapes de la chaîne de production afin de maximiser la rentabilité. Chopra and Meindl, 2001. SCM = combinaison d’art et de science permettant d’améliorer la logistique Etat de l’art de la SCM 08/06/06
Introduction (3/6) Les 5 processus de base de la SCM Planification Partie stratégique de la SCM. Une stratégie pour manager toutes les ressources. Peut être un ensemble de métriques pour surveiller la SC afin qu’elle soit plus efficiente, moins coûteuse, et qu’elle apporte de la qualité et de la valeur ajoutée au client. Approvisionnement Choisir les fournisseurs adaptés aux besoins. Développer des grilles de tarifs, des processus de livraisons et paiement avec les fournisseurs. Mettre en place des métriques de contrôle afin d’améliorer les relations avec ces derniers. Mettre en place des processus de gestion de stock des matières premières incluant : la réception, la vérification, l’acheminement au lieu de la production Le paiement. Etat de l’art de la SCM 08/06/06
Introduction (4/6) Les 5 processus de base de la SCM Production Étapes de fabrication et de tests. Planification de la production, des tests, de l’emballage et de la préparation pour la livraison. Partie la plus métrique de la SC, elle mesure le niveau de qualité du produit et la productivité des employés. Etat de l’art de la SCM 08/06/06
Introduction (5/6) Les 5 processus de base de la SCM Livraison La partie est souvent appelée logistique dans le milieu de la SCM Gestion des commandes Gestion du stockage des produits finis Choisir le transporteur pour véhiculer les produits finis Mettre en place le système de facturations pour recevoir les paiements Retour La partie problématique de la SC Mettre en place un réseau permettant de recevoir les produits défectueux et les renvoyer aux fournisseurs Etat de l’art de la SCM 08/06/06
Introduction (6/6) Problématique Marché toujours plus innovant avec des incertitudes croissantes de l’offre et de la demande Remodélisation des SCM pour fournir un nombre croissant de produits dans des délais toujours plus courts avec le meilleur niveau de service possible Difficulté dans la création d’une SC réactive dans des secteurs industriels complexes en regard du nombre d’acteurs, des contraintes légales et d’une forte concurrence B2B : Business to Business On peut être connecté a n’importe quel personne avec qui on fait du business Les fournisseurs ne veulent pas se soucier des quantités commandées, et les clients ne veulent pas commander plus que nécessaire Etat de l’art de la SCM 08/06/06
A qui s’adresse La SCM Etat de l’art de la SCM 08/06/06
A qui la SCM s’adresse Grandes entreprises équipées de chaînes logistiques complexes En particulier la grande distribution l’industrie automobile les sociétés de transport Les entreprises qui ont les moyens et l’utilité d’utiliser une SCM Parler des PLM pour les produits non standards: les systèmes complexes. Problematique de la scm : retour client. Gestion contractuelle de la scm : deux grandes ecoles. Pas dans SCM mais ds product management : gestion de l’obsolescence Il faut savoir qu’a l’heure actuelle il est OBLIGATOIRE de s’interconnecter au SCM de Wal Mart pour vendre des produits dans leur supermarché. Indispensable pour le just-in-time manufacturing Ainsi né la SCC – supply chain collaboration : P&G IS est bati autour des centres de distribution de Wal Mart. P&G est capable de connaître en temps réel la vente de ses produits dans les hyper Wal Mart. P&G répond ainsi a la demande en temps réel. Dans les autres grosses boites : Dell, Toyota, Cisco Etat de l’art de la SCM 08/06/06
Fonctionnement Etat de l’art de la SCM 08/06/06
Fonctionnement (1/3) Les outils ERP Module SCM déjà intégré à l’ERP (Connexion simplifiée) Efficacité moindre que celle des éditeurs spécialisés Adapté aux « petits » SCM Outils spécifiques ou « Best of breed » Performances optimales Nombreuses fonctionnalités Adaptation du SI au logiciel (Connexion plus dure à mettre en place) The most fractured group of software on the planet Des logiciels existent pour chaque composante que nous avons eu au début Certains sont parfois vendus en package mais aucun n’est capable de faire tout pour toutes les entreprises. Etat de l’art de la SCM 08/06/06
Fonctionnement (2/3) Les modules Cœur du système : Gestion des stocks Gestion des processus de production Deux applications distinctes : Outils de prévision Outils d’exécution (passation de commande, etc.) Apparition de nouveaux modules : Ajustement des prix Gestion des incidents Etat de l’art de la SCM 08/06/06
Fonctionnement (3/3) Connexions et infrastructure Les connexions sont utiles afin de : Combiner les informations pour établir de meilleures prévisions Rassembler des informations utiles à la prise de décisions Difficiles à cause : Des logiciels propriétaires Développement de connecteurs spécifiques De l’absence de SCM chez le partenaire Les logiciels SCM peuvent être indépendants des ERP par ex. si le SCM ne vise qu’amliorer la logistique Mais pour avoir une information intégré, il faut pouvoir relier son ERP a son SCM Etat de l’art de la SCM 08/06/06
Les éditeurs Etat de l’art de la SCM 08/06/06 slide 16 16
Les éditeurs (1/2) Les grands éditeurs sont : Exe Technologies pour les modules d’exécution I2 et Manugistic pour les outils de prévision SAP et Oracle qui proposent des fonctions de SCM à intégrer à leur ERP I2 technologies : brique de scm. On relie très souvent Etat de l’art de la SCM 08/06/06 slide 17 17
Les éditeurs (2/2) Les grands éditeurs sont : Exe Technologies pour les modules d’exécution I2 et Manugistic pour les outils de prévision SAP et Oracle qui proposent des fonctions de SCM à intégrer à leur ERP SAP – Advanced Planner and Optimizer (APO) Etat de l’art de la SCM 08/06/06 slide 18 18
Difficulté de la mise en place 19 Etat de l’art de la SCM 08/06/06 slide 19 19
Difficultés de la mise en œuvre de la SCM Outils difficiles à mettre en œuvre Difficulté de mettre en place des métriques « exploitables » Investissement initial lourd Le temps d’implémentation Synchronisation avec les systèmes des partenaires Des outils différents => coûts de synchronisation élevés SCM de façade => SCM de priorité inférieure Besoin d’avoir un système d’information cohérent et homogène, avoir un accès à des informations fiables SCM de façade : SCM spécial mis en place pour l’extérieur (clients et fournisseurs) Pkoi ? Parce que ça sort du cadre même de l’entreprise ! Confiance a obtenir des partenaires du SCM et des fournisseurs Changement de façon de travailler pour le personnel de l’entreprise et le personnel de ses fournisseurs Plus de responsabilité pour les fournisseurs ! Dans le cas de wal mart, il delegue l’inventaire a P&G mais permet à P&G de mieux gérer ses stocks et la demande Résistance interne Nombreux pbs à l’installation Des mois sont nécessaires avt que les reglages puissent etre corrects. Nombreuses informations à prendre en compte. Etat de l’art de la SCM 08/06/06 slide 20 20
Exemple Etat de l’art de la SCM 08/06/06 slide 21 21
Exemple (1/2) Rémi Cointreau Situation Un réseau de distribution et de filiale qui s’étoffe à travers le monde Problématique Passage d’une structure décentralisée à une structure matricielle Objectifs Créer des synergies entre les filiales Dégager des économies d’échelles Moyens La réorganisation implique Création d’un service client pour centraliser la réception des commandes Structure en charge de la gestion des flux Un audit de l’existant a montré que Les délais de livraison étaient trop longs (30 jours) La politique de stock était mal gérée Besoin d’une solution qui résolve le problème en termes de service client et de gestion de flux Inserer une image de rémi cointreau. Mettre un second exemple. Etat de l’art de la SCM 08/06/06
Exemple (2/2) Rémi Cointreau Il n’y a pas eu de réponse à l’appel d’offre afin de fournir une solution complète sur un plan de 3 ans englobant les deux dimensions Choix s’est porté sur Manugistics pour la mise en place de l'outil de gestion et de planification des stocks Oracle manufacturing scheduling (OMS) JDEdwards pour l'outil de gestion des commandes - Advanced Planning Scheduling Unilog comme intégrateur secondé par Valtech pour la mise en place de l’APS Résultat Taux de fiabilité des prévisions de 90% Taux de service client lié à la fiabilité des délais de 92% Etat de l’art de la SCM 08/06/06
Les tendances Etat de l’art de la SCM 08/06/06
Tendances (1/2) RFID (Radio Frequency Identification) Utilisation de puces intelligentes ou tags Avantage par rapport aux codes- barres Plus grande capacité de stockage Lecture écriture sans contact Possibilité de cryptage Capteur de température Les tags permettent de Maîtriser les flux de la SC au niveau de l’article en temps réel Faciliter la traçabilité, l’enregistrement et la gestion du cycle de vie du produit Utilisation de puces RFID en forte augmentation Exploitation de puces RFID sur l’ensemble de la SC Meilleur suivi, donc sécurité renforcé comme par exemple les médicaments Lecture ecriture AUTOMATIQUES (sans intervention humaine) Un entreprot sait donc potentiellement de quels et de combien de marchandises il est remplit tout seul ! Cas de Wal Mart : La societe a demandé a plus de 300 de ses fournisseurs les plus importants d’étiquetter les pallettes et des cartons avec des puces radios Etat de l’art de la SCM 08/06/06
Tendances (2/2) Supply Chain Intelligence Convergence entre la SCM et la BI Capacité à accéder aux informations, à les intégrer, à les analyser et à les partager Utilisation d’outils d’analyse sur les données brutes générées par la SCM Utilisation d’outils comme : Datawarehouse (entrepôt de données) Datamart (magasin de données) La SCI ajoute par rapport à la SCM : Analyse en profondeur des données de la SC Tableaux de bord avec des indicateurs de qualité (KPI ou Key performance infrastructure) Etat de l’art de la SCM 08/06/06
Conclusion Etat de l’art de la SCM 08/06/06
Conclusion Pour développer une politique SCM adaptée au marché la réorganisation doit être totale : Redéfinition des processus industriels et logistiques et des Systèmes d’Information Utilisation de méthodologies innovantes : Six Sigma, lean manufacturing, Kaizen Meilleure visibilité sur les stocks les flux la demande du marché Meilleures performances de service financières S’appuie, s’appuie : argumentation. Or on n’est plus dans le coté factuel. Reprend les quelques idées fortes. Fil conducteur : Les SCM sont indispensables pour la compétitivité et sont donc en constantes (évolution, adaptation). 2nd paragraphe. Pure cosmétique. Ajouter l’idée que les tendances confirment la these. Commencent à etre mis sur le marché des logiciels capable de… le marché, l’hitsoire nous donne raison. Etat de l’art de la SCM 08/06/06
Questions ?
Méthodologies innovantes (1/2) Six sigma Principe de six sigma proviennent de Motorola dans les années 70 Six sigma 3.4 produits défectueux par million d’unité Organisation dédiée Master black belts Black belts Green belts Les principes de la mise en place (DMAAC) Définir Mesurer Analyser Améliorer Contrôler Kaizen Fusion des mots japonais Kai et Zen signifiant « changement» et « bon » ou « amélioration continue » Amélioration simple impliquant les acteurs propres à une réalisation basé sur le bon sens commun La démarche est encadrée par des groupes d’améliorations et s’accompagne d’un système de recueillement sous forme de boîtes à idées Les suggestions retenues sont gratifiées d’un pourcentage sue les gains réalisées Lien pour 6 sigmas http://www.allquality.org/modules.php?name=News&file=article&sid=1125 http://www.thesame-innovation.com/Publi/Fichier/Dossier%206%20sigma%20(57).pdf Etat de l’art de la SCM 08/06/06
Méthodologies innovantes (2/2) Lean manufacturing lean manufacturing est une approche, un mode de pensée, issu des expériences de Toyota. Toute activité peut se décomposer en processus qui créent la valeur. A l'analyse de ces tâches, certaines de ces tâches sont réellement utiles car créatrices de valeur, alors que d'autres sont "inutiles", il n’y a pas de création de valeur. Les tâches inutiles sont typiquement des gaspillages Les 5 points d’une démarche lean sont: Spécifier ce qui fait ou crée de la valeur pour le client Identifier le flux de valeur Favoriser l'écoulement du flux Tirer les flux Viser la perfection SCOR Model (Supply Chain Operation Reference model) C'est une technique d'analyse, de diagnostic, de conception et de mise en œuvre du Supply Chain Management Le modèle SCOR repose sur l'identification des cinq grands processus de gestion en prenant en compte les typologies industrielles et logistiques (To Stock, To Order…), décomposés en catégories, puis en éléments auxquels sont associés des indicateurs de performances et des " best practices ". La démarche commence par un " Business Process Reengineering " permettant de modéliser une situation à partir des " briques " de base proposées par le modèle, se poursuit par une étape de " benchmarking " à partir de tableaux d'évaluation proposés dans une approche de partenariat des industriels adhérent au Supply Chain Council, et se termine par l'analyse des " best practices " proposées afin de définir le modèle de référence cible de l'entreprise. http://membres.lycos.fr/hconline/lean/lean_thinking.htm Etat de l’art de la SCM 08/06/06