Réflexion sur la sur-représentation de certains groupes dans lappareil de justice pénale : Cadre conceptuel Cheryl Marie Webster Département de criminologie, Université dOttawa et Anthony N. Doob Centre de criminologie, Université de Toronto
Ce que nous naborderons PAS Examen complet de la documentation canadienne à cet égard. Sous-représentation de certains groupes dans les professions de lappareil de justice pénale. Préoccupations méthodologiques concernant les mesures. Solutions comme telles.
Ce que nous aborderons Cadre de réflexion sur la question. Rejet des notions simplistes fréquemment évoquées pour expliquer la sur-représentation de certains groupes : –« mauvais » individus (hypothèse simple sur le taux de criminalité) –« mauvaises » décisions (hypothèse simple sur le fait discriminatoire) Attention portée essentiellement à la complexité des processus qui sont à lorigine du désavantage de certains groupes devant la justice pénale.
Éléments complexes pour comprendre la différence des résultats en matière de justice pénale entre les groupes Facteurs contextuels Facteurs comportementaux « Facteur de crainte » Facteurs normatifs
Conclusions Les explications simplistes doivent être rejetées. –Elles ne décrivent pas la réalité avec exactitude. –Elles navancent aucune solution. Solutions équilibrées –Internes à lappareil de justice pénale –Visant lensemble de la société Solutions internes à lappareil de justice pénale –Elles doivent porter essentiellement sur lorigine procédurale du désavantage. –Elles doivent prendre en compte les effets colatéraux des politiques appliquées par la justice pénale. –Elles doivent se soucier essentiellement de léquité. Solutions pour lensemble de la société –Accepter et examiner la cause des différences entre les groupes. –Examiner la question des communautés désavantagées.