La parole magistrale, le «parler professionnel» Sur quoi agir ? La parole magistrale, le «parler professionnel» «Parler professionnel» modélisant pour les apprentissages des élèves : caractéristiques. Importance de la reformulation des propos enfantins : donner une forme correcte aux intentions de l’enfant sans le forcer nécessairement à répéter (2 énoncés parfois : au plus près de l’intention de dire et d’un niveau un peu supérieur).
La parole magistrale, le «parler professionnel» Sur quoi agir ? La parole magistrale, le «parler professionnel» Importance des modes de questionnement: les questions fermées amènent au mieux des réponses en un mot ou en un complément d’énoncé ; les questions ouvertes induisent des phrases plus complètes, parfois complexes selon la question. Importance des liens langagiers opérés par l’enseignant : «citations», «c’est comme….» (aide à la prise de distance et remobilisation/remémoration).
La mise en oeuvre des programmes Sur quoi agir ? La mise en oeuvre des programmes Des dérives à réguler rapidement Sur la base d’observations et sans confondre le vu et le vrai, des craintes : Valorisation des parties du programme relatives à l’entrée dans l’écrit aux dépens de l’essentiel : l’oral. Anticipation dangereuse du «travail du code» qui atteste des incompréhensions (alphabet en PS, recomposition de mots en MS avec «syllabes écrites).
Sur quoi agir ? Approche du vocabulaire centrée sur des listes de mots hors «scénario»(imagiers, dictionnaires de classe). Evaluations nombreuses sur bases écrites mais une incapacité à dire comment parlent les enfants.
La mise en oeuvre des programmes Sur quoi agir ? La mise en oeuvre des programmes Un travail de fond (longue durée) sur l’oral : l’enjeu = l’accès à /la maîtrise de l’«oral scriptural» Langage oral en situation, langage d’accompagnement de l’action : spontané (l’oral ordinaire) (à distinguer du langage du maître en accompagnement de l’action )
Sur quoi agir ? Langage oral hors situation, avec prise de distance : langage d’évocation, «l’oral scriptural»: proche de l’écrit dans l’explicitation même si subsistent des formes-types orales. Langage écrit: structuration syntaxique et précision lexicale maximales ; une organisation textuelle liée aux intentions et aux situations de communication Des constantes : la réception précède la production (l’enfant parle parce qu’il est dans un milieu de parleurs ; id. pour écrit)
La cohérence et la continuité longitudinales, les progressions Sur quoi agir ? La cohérence et la continuité longitudinales, les progressions Organiser une progression sur les 3 sections pour chaque sous-domaine des domaines Langage. Promouvoir une approche spiralaire des apprentissages lexicaux et des travaux sur les textes pour pérenniser les acquis : rebrassage, remobilisation dans des situations variées. Inciter à des retours en arrière réguliers (consolider).
Les dispositifs pédagogiques, les modes de groupement des élèves Sur quoi agir ? Les dispositifs pédagogiques, les modes de groupement des élèves Intérêt du "grand groupe " (classe ou demi-classe) pour :l’observation de comportements langagiers mis en oeuvre par d’autres enfants (effets positifs et négatifs), la socialisation («faire classe» : faire société), le partage de moments culturels (autour de la langue et de ses usages).
Les dispositifs pédagogiques, les modes de groupement des élèves Sur quoi agir ? Les dispositifs pédagogiques, les modes de groupement des élèves Caractère essentiel du groupe réduit pour parler avec les enfants et les faire parler, et pour :la sécurisation des enfants, le contrôle par le maître des prises de parole, de la compréhension. Intérêt des groupes hétérogènes pour favoriser l’imitation et l’émulation. (Pourquoi pas en aide personnalisée ?)
Sur quoi agir ? L’information et l’implication des parents (voire des partenaires selon leur implication) Informer les parents sur l’importance des échanges langagiers avec leurs enfants : susciter certaines attitudes, certaines pratiques rares dans certains milieux (argumentaire voire support de communication à élaborer pour faciliter la tâche des écoles).
Sur quoi agir ? L’information et l’implication des parents (voire des partenaires selon leur implication) Montrer: inciter à l’ouverture des classes ou à l’usage de vidéos de la classe en situation (que faire avec… autour de…, quand on…. ?). Avec les partenaires, travailler sur la coordination de leurs interventions avec les apports de l’école.
Une action pilotée résolument Sur quoi agir ? Une action pilotée résolument Pilotage = ciblage des objectifs, impulsion, suivi, évaluation, régulation (niveau départemental : responsabilité IA-DSDEN) Différences territoriales, différenciation de l’action Nécessité d’une mobilisation partout et pour tous mais de nature différente selon que les améliorations à obtenir concernent quelques enfants par classe ou la majorité des élèves de la classe.
L’école maternelle Juin 2011 Merci de votre attention !