Chlamydiae Civel / Joffin / Karczinski - Microbiologie / ABM2.

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Transcription de la présentation:

Chlamydiae Civel / Joffin / Karczinski - Microbiologie / ABM2

Longtemps prise pour des virus ! Multiplication intracellulaire, Petite taille, Génome réduit (1042519 pb, pour 894 protéines) Procaryote !

1.1. Définition 1. Présentation - Procaryotes, - À multiplication intracellulaire : parasite obligatoire, utilisant l’ATP de la cellule hôte ! - De petite taille (0,3 x 1 µm) - Gram - / Paroi dépourvue de peptidoglycane (proche des Campylobacter)

1. Présentation 1.2. Classification Découvert en 1907

Chlamydia trachomatis 1. Présentation 1.2. Classification Ordre des Chlamydiales Famille des Chlamydiaceae 4 espèces : Chlamydia trachomatis Chlamydia pneumoniae Chlamydia psittaci Chlamydia pecorum (strictement humaine) Souches du Trachome endémique non génital (sérovars A, B, C) Pneumonies sévères chez l’homme Psittacose chez les oiseaux surtout Pneumonies animales Souches du Trachome endémique génital (sérovars D-K) Souche de la maladie de Nicolas et Favre : MST (Lymphogranulomateuse vénérienne) (sérovars L1, L2, L3)

Forme de résistance, incapable de se diviser, 2. Pouvoir pathogène 2.1. Physiopathologie Cycle de multiplication intracellulaire Existence sous 2 formes : - Corps élémentaires (CE = EB) Forme de résistance, incapable de se diviser, petit (Ø:300nm), ADN condensé… - Corps réticulé (CR = RB) Présent dans le phagosome Forme métaboliquement active, pouvant se multiplier, plus grand (Ø:1000nm), membrane externe beaucoup plus fluide

2.1. Physiopathologie 2. Pouvoir pathogène Cycle de multiplication intracellulaire Forme latente persistante possible Chronicité

Les différentes pathologies : 2.2.1. Infections respiratoires : 2. Pouvoir pathogène 2.1. Physiopathologie Les différentes pathologies : 2.2.1. Infections respiratoires : C. Pneumoniae : BPO - infections respiratoires bénignes (rhumes, pharyngites, bronchites…), ou graves (pneumonies sévères) - Strictement humaine, - Contamination aérienne - Extrêmement répandue - Risque : surinfections (à Streptococcus pneumoniae) - Rôle possible dans la constitution des plaques d’athérome ou dans l’athérosclérose C. Psittaci : BPO - Infections humaines respiratoires - Contamination par les oiseaux : perroquets, perruches, pigeons… poussières de fèces d’oiseaux - Souvent très sévère (taux de mortalité = 20 %)

Les différentes pathologies : 2.2.2. Trachome à C. trachomatis : 2. Pouvoir pathogène 2.1. Physiopathologie Les différentes pathologies : 2.2.2. Trachome à C. trachomatis : C. trachomatis (immunotypes a, b, c) - BPS - Première cause de cécité au monde (600 millions de malades) / trachome - Liée au manque d’hygiène, malnutrition… - Contamination par les mains souillées, les objets, les mouches… - Conjonctivite, puis évolution et généralisation à la cornée… Le frottement et les surinfections à Chlamydia ou autres sont cause finale de la cécité (apparition +/- longue)

Première cause d’IST en France ! 2. Pouvoir pathogène 2.2. Les pathologies Les différentes pathologies : 2.2.3. Infection Sexuellement Transmissibles : Première cause d’IST en France ! 2 sortes d’IST, en fonction des sérovars : - Maladie de Nicolas et Favre (Lymphogranulomateuse vénérienne) Due au sérovars L1 à L3 Touche surtout les pays en voie de développement Chancre indolore, niveau génital ou rectal, qui disparaît rapidement Puis infection ganglionnaire, évolution chronique possible (sclérose rectale compressive)

Première cause d’IST en France ! 2. Pouvoir pathogène 2.2. Les pathologies Les différentes pathologies : 2.2.3. Infection Sexuellement Transmissibles : Première cause d’IST en France ! 2 sortes d’IST, en fonction des sérovars : - Maladie de Nicolas et Favre (Lymphogranulomateuse vénérienne) - Infections urogénitales (sérovars D à K) : fréquent dans le monde entier Incidence en France : 4% chez les jeunes (Sérovar : E>F>D…) 100 millions de nouveau cas dans le monde chaque année Urétrite chez l’homme (10 millions de cas aux USA !), parfois asymptomatique Urétrite ou/et infection génitale (cervicite, salpingite…), souvent inapparente / cause de stérilité ou de grossesses extra-utérines ! Infection oculaire* (chez le nouveau-né) / infection pulmonaire *Prévention par l’instillation de collyre à l’erythromycine, à la naissance

2.2. Les pathologies 2. Pouvoir pathogène C. trachomatis C. pneumoniae C.psittaci C. pecorum Pouvoir pathogène (chez l’homme) Trachome Infections oculogénitales LGV (MST) Pneumopathies Pneumopathies ? Hôte naturel Cibles cellulaires Mode de transmission

2.2. Les pathologies 2. Pouvoir pathogène C. trachomatis C. pneumoniae C.psittaci C. pecorum Pouvoir pathogène (chez l’homme) Trachome Infections oculogénitales LGV (MST) Pneumopathies Pneumopathies ? Hôte naturel Homme Oiseaux et mammifères Bovins et Ovins Cibles cellulaires Mode de transmission

2.2. Les pathologies 2. Pouvoir pathogène C. trachomatis C. pneumoniae C.psittaci C. pecorum Pouvoir pathogène (chez l’homme) Trachome Infections oculogénitales LGV (MST) Pneumopathies Pneumopathies ? Hôte naturel Homme Oiseaux et mammifères Bovins et Ovins Cibles cellulaires Epithélium conjonctival et génital Epithélium respiratoire Mode de transmission

2.2. Les pathologies 2. Pouvoir pathogène C. trachomatis C. pneumoniae C.psittaci C. pecorum Pouvoir pathogène (chez l’homme) Trachome Infections oculogénitales LGV (MST) Pneumopathies Pneumopathies ? Hôte naturel Homme Oiseaux et mammifères Bovins et Ovins Cibles cellulaires Epithélium conjonctival et génital Epithélium respiratoire Mode de transmission Contact direct aérosol

Grattage de l’urètre, de l’endocol utérin, de l’œil (conjonctivite)… 3. Diagnostic 3.1. Prélèvement Doit impérativement apporter des cellules infectées : Grattage de l’urètre, de l’endocol utérin, de l’œil (conjonctivite)… Écouvillon ou brosse cytologique Premier jet urinaire

3.2. Diagnostic direct Coloration de GIEMSA C. Trachomatis forme des corpuscules violet clair avec granulations basophiles / violet foncé pour C. pneumoniae et psitacci

Immunofluorescence directe 3. Diagnostic 3.2. Diagnostic direct Immunofluorescence directe Avec anticorps monoclonal marqué à la fluorescéine (dirigé contre les antigènes de membrane : comme les MOMP) - recherche d’antigènes par ELISA - recherche des acides nucléiques par amplification (PCR) - mise en culture sur cellules + recherche avec des anticorps marqués (technique de référence) Major Outer Membran Protein

Diagnostic sérologique par immunofluorescence indirecte 3.3. Diagnostic indirect Diagnostic sérologique par immunofluorescence indirecte Peu d’intérêt, car beaucoup de communautés antigéniques et de la fréquence des infections (et d’une cicatrice sérologique longue)

Antibiotiques entrant dans les cellules ! Tétracyclines, macrolides 4. Traitement et prophylaxie Antibiotiques entrant dans les cellules ! Tétracyclines, macrolides Prophylaxie des IST Amélioration de l’hygiène pour le trachome Espoir de nouveaux antibiotiques / d’un futur vaccin…

(d'après Médecine et Maladies infectieuses 1997/2) C. trachomatis C. pneumoniae C. psittaci C. pecorum GC% 42-45 40 39-43 36,3 pouvoir pathogène chez l'homme Trachome Infections oculogénitales et LGV (MST) Pneumopathies Pneumopathies ? Hôte naturel Homme Oiseaux et mammifères Bovins Ovins Cibles cellulaires Épithélium conjonctival et génital Épithélium respiratoire Mode de transmission contact aérosol Caractérisitiques de l'inclusion : morphologie arrondie unique arrondie variable multiple variable dense glycogène + - synthèse folates