Dr Hollville Patrick Pédiatre

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Le sucre dans l’alimentation
Advertisements

Les messages du cardiologue
ALIMENTATION ENFANT de 3 à 10 ans
L’Équilibre Alimentaire
Informations sur l’équilibre alimentaire « Le sport commence à table »
Nutrition de la femme enceinte et allaitante
ALIMENTATION DU SPORTIF
Alimentation et Cancer Colorectal
Principes de la nutrition et de la bonne alimentation Module 1
L’hygiène alimentaire
Résultats de l’étude INCA 2 : Évolution des consommations alimentaires depuis INCA 1 chez l ’enfant Merci à Carine DUBUISSON, Sandrine LIORET, Mathilde.
La dénutrition chez la personne âgée
EQUILIBRE ALIMENTAIRE
Etude nationale nutrition santé
L’obésité.
L’alimentation du jeune joueur de tennis
Réalisé par Yvon Samzun
« LE BIEN MANGER ET LE BIEN BOIRE POUR LE BIEN ETRE ».
DECOUVREZ LES 7 GROUPES ALIMENTAIRES
Alimentation du Diabétique T2
La Santé au Bout de Votre Fourchette
Alimentation équilibrée
LES REPAS DES FRANÇAIS LE PETIT DÉJEUNER, LE MATIN LE DÉJEUNER, À MIDI LE DÎNER, LE SOIR.
Quizz sur l’alimentation
Recommandations et besoins alimentaires d’un enfant de 03 à 12 ans
Bon appétit Unité 5.
JEU ALIMENTAIRE CE1 Qui suis-je ?
On ne sait plus quoi manger !
Sain ou malsain? Pourquoi?
Chapitre 1. Alimentation humaine et son hygiène
LA NOURRITURE-GROUPES D´ALIMENTS
LA NOURRITURE.
Une alimentation équilibrée.
A quoi ça sert de manger ? Avoir une bonne hygiène de vie
L’alimentation équilibrée.
L’équilibre alimentaire et le petit déjeuner
L’Equilibre… Alimentaire.
ARRETER DE FUMER SANS PRENDRE DU POIDS.
QUE VAIS-JE METTRE DANS MA LUNCH-BOX ?
Les types d’aliments et leur valeur énergétique
Les habitudes alimentaires des jeunes portugais
Les repas en France Le goûter Le déjeuner Le petit-déjeuner Le souper.
Le petit déjeuner .
La pyramide alimentaire
Pour le petit déjeuner.
Le plan alimentaire circulaire du 21 juin 2001
ETUDE DES ALIMENTS.
LE PETIT DEJEUNER.
L’alimentation Claire CHATELAIN Walid KASSEM Pierre MAUDUIT SP07
TD NUTRITION ET MAINTIEN DE L’ORGANISME
Le Mode alimentaire des Adolescents.
LES ALIMENTS.
Le petit déjeuner.
LA JOURNEE ALIMENTAIRE DU JEUNE SPORTIF
Les repas en France.
NUTRITION A LA MENOPAUSE
L’équilibre alimentaire
Rencontre de groupe Nutrition-Diabète
Les repas.
Rééquilibrage alimentaire
La nourriture Un quiz.
L’équilibre alimentaire
Réseau Cardio Prévention Obésité Alsace
< 4 mois 4 – 12 mois > 12 mois
Les repas: le petit déjeuner le déjeuner le dîner
Réalisé par : GHALLAB Houda
Les Repas en France.
Gpe échange de pratiques du 9/12/14 Hélène LEBOULANGER TCEM2 Diversification alimentaire.
L’ EQUILIBRE ALIMENTAIRE
La nourriture Food. Le petit déjeuner Un oeuf Le jambon.
Transcription de la présentation:

Dr Hollville Patrick Pédiatre Comprendre l’obésité Dr Hollville Patrick Pédiatre

+ 200 - 200 Comprendre l’obésité A GENES B REGULER C STOCK BOUGER Codage protéines Productions biologiques Entrées Caloriques + 200 C « réglage calorique » Personnel évolutif Ex = 2000 Kcal / j STOCK 2200 2000 0 C adipeuse - 200 1800 2000 2000 2000 1 – Sorties caloriques obligatoires = métabolisme de base (- croissance) 2 – sorties caloriques supplémentaires Activités physiques « extraordinaire » = sport BOUGER Dépenses supplémentaires

B Méconnaissance - de l’alimentation (de ce qu’il mange) - de la nutrition (glucides, lipides, protides) - du mode de vie normale Rôle de la vie sédentaire plutôt citadine Rôle de l’environnement - « pub » - société de consommation - ethnies - fonctionnement familial : « normalité familiale » Rôle des compensations - problème des troubles de l’oralité - problème psychiatrique, ex : anorexie, boulimie

A Gênes = monogéniques à obésité obligatoire ex : déficit en leptine Gênes monogéniques à obésité non obligatoire ex : M C 4 R Polygéniques (plusieurs gênes « mineurs ») une centaine de gênes à l’étude actuellement Gênes impliqués dans des formes d’obésités monogéniques Gêne Rôle du produit du gêne Symptômes associés Nbre de cas à l’obésité (nbre de famille) LEP Défaut de signalisation au Hypogonadisme 5 (2) (leptin) cerveau de la mass Hypogonadotrophique adipeuse LEPR Défaut de signalisation au Hypogonadisme 3 (1) (leptin cerveau de la masse Hypogonadotrophique Receptor) adipeuse PCSK1 Défaut de maturation de la Hyperproinsulinémie 1 (1) (protein POMC Hypocortisolisme convertase Hpogonadisme subtilisin /kenin type 1) Hypogonadotrophisme P P M C Absence de précurseurs de Insuffisance corticotrope 2 (2) (pro- l’ACTH, de l’alphaMSH et la Opiomelanocortin) bétaendorphine M C 4 R Défaut de fixation des Aucun > 14 (>10) (mélanocortin ligands de MC4R (alphaMSH) 4 receptor)

A suite Etude du criblage systématique du génome de familles obèses Population Nbre d’individus Liaison chromosome Phénotype Indiens Pimas 874 11q21-22 % masse grasse 3p24.2-p22 11q23-24 Dépenses d’énergie Mexicains Américains > 5000 2p21 Leptinémie Français 514 10p Obésité 2p Leptinémie 5 cen-q Leptinémie Américains 513 20q13 Obésité

C La cellule adipeuse = « usine pluripotente » - se multiplie essentiellement : avant 1 an entre 4 – 6 ans - en dehors de ces périodes : grossit + que ne se multiplie Acides gras Facteurs adipogéniques (insuline, IGF-1, glucocorticoïdes) Adipoblaste Préadipocyte Adipocyte Processus de différenciation adipocytaire

C suite Protéine de transfert des esters de cholestérol Angiotensine II Angiotensinogène Adiponectine Monobutyrine Acide Lysophosphatidique Cytokines : TNF –a IL-6 PAI-1 Précurseurs Corticosurrénaliens Oestrogènes Leptines Protéines du complément : Facteur D (adipsine), C3 B Lipoprotéine Lipase Protéine de transfert des esters de cholestérol Protéine de la matrice extracellulaire IGF-1 Protéine de liaison du rétinol d’IGF-1 Adipocyte : cellule sécrétrice à activité endocrine et paracrine

« Calories » Sucre 1 g = 4 Kcal Protéines 1 g = 4 Kcal Alcool 1 g = 7 Kcal Gras 1 g = 9 Kcal Visible : sauces, huile, beurre, gras de viande, jambon … GRAS Sucré Salé Chocolaterie Kinder, mars… Fritures frites = 275 cal / 100 g Nutella 550 Kcal / 100 g chips … beignets … nuggets … Viennoiseries = pain chocolat, croissants … 400 – 450 Kcal / 100 g Charcuteries pâté, chipo, merguez… Gâteaux Biscuits apéritifs Fruits à coques (cacahuètes) Glaces Plats préparés cordon bleu, pizzas « hut » mayonnaise Fromages ETC… Attention aux fruits séchés (cocktail apéritif) sucre ++++ > 500 cal / 100g

= 2000 Kcal = 1 / 2 pot 12 grandes boites (5 en 1) 40 petites boites de haricots

PNNS = Programme National de Nutrition et Santé recommande de consommer au moins 5 légumes / fruits par jour de consommer 3 à 4 laitages / jour de réduire la consommation de sel , des sucres  »rapides » ALIMENTATION NORMALE + 4 repas / jour grignotage = 0 LE PETIT DEJEUNER Calcium Protéines lait ou laitage Sucres Graisses pain ou céréales Fibres Eau fruits ou jus de fruits Vitamines, oligoéléments… Attention aux céréales « sophistiquées » à ajout de « Monsieur + » (ex: céréales enrichies en pépites de chocolat…) LE REPAS DU MIDI : Il faut au moins 1 légume, un fruit, un cuit, un frais (la cuisson détruit certaines vitamines ) Il faut une protéine (100g) : viande, jambon, poisson = 2 œufs Il faut 1 féculent : pâtes, riz, pomme de terre, pain.. Possibilité d’un repas avec entrée et dessert Boisson = eau les 1/3 ( féculents ,protéines , légumes = 1/3 +) Ex: assiette de crudités (tomates, concombres, carottes ) = 3 légumes crus viande + féculent dessert = fruits ou compotes ou laitage ou part de tarte Ex : taboulé (= féculent) viande ou poisson + légumes dessert = fruits frais

LE GOUTER : LE REPAS DU SOIR : Se prend entre 16 h et 18 heures, c’est quasiment le petit déjeuner de l’après-midi, il permet de ne pas grignoter jusqu’au repas du soir Sa composition ressemble à celle du petit déjeuner : EX: Un quart de baguette, 2 carrés de chocolat (noir ou au lait, non fourré) Fruits, laitage LE REPAS DU SOIR : Il doit être le repas le plus léger possible, la protéine animale n’est pas obligatoire, des féculents en quantité raisonnable sont recommandés : EX: Soupe Jambon, pâtes Dessert : essayer de compenser les manques de la journée (laitage ou fruit) OU Crudités Part raisonnable de pizzas ou de quiche lorraine Dessert

Les boissons sucrées : coca, soda, ice tea, etc… jus de fruits Cas du Fromage + d’eau - d’eau Lait pâtes dures (gruyère, mimolette) yaourt fromage petit camembert Dans 100 ml blanc suisse ou autres pâtes pâtes fermentées 87 % d’eau molles (roquefort, chèvre, 13 % gras, sucres, protides fromage fait) A poids égal, plus le fromage est affiné, moins il contient d’eau, l’eau pèse mais n’amène aucune calorie. Attention aux pâtes à tartiner (très variable en calorie) Les laitages : non pré-sucrés, quand ils sont sucrés, aromatisés, aux fruits avec ou sans sucre rajouté, en fonction de la marque contiennent l’équivalent de 2 à 4 morceaux de sucre par laitage. Danettes, Flandise, etc… = sucreries Cas des Boissons La boisson c’est l’eau. Les boissons sucrées : coca, soda, ice tea, etc… jus de fruits = 20 à 30 morceaux de sucre par litre Schweppes = + de 30 morceaux de sucre Si coca « plaisir »: en quantité raisonnable et sans sucre, ne pas oublier que le coca contient en autre de la caféine. Se méfier des substituts du sucre : certains édulcorants génériques sont à base d’aspartame (environ 5 à 7 %) et sont des sucres cachés sous forme de dextrine maltose ( = 390 cal / 100 g), le sucre 400 cal / 100 g

L’Activité Physique : L’activité physique n’est pas à assimiler à la pratique d’un sport 2 heures / semaine. C’est bouger au maximum = aller à l’école à pieds, savoir laisser la voiture au garage, faire les courses dans le quartier à pieds faire du vélo, du roller etc… ballades en famille L’ activité sportive viendra compléter ces dépenses physiologiques. Pour les jeunes pratiquant un sport de haut niveau de plus de 3 à 4 heures / semaine, les besoins caloriques et vitaminiques supplémentaires seront bien sûr à évaluer Le « brûlage » des graisses à des fins énergétiques ne survient qu’après ¼ d’heure d’activité physique et est maximum dans les sports d’endurance Diminuer la sédentarité Diminuer le temps passé devant la télé, les jeux vidéos, les DVD, etc…, d’autant que ces activités s’accompagnent souvent d’un grignotage systématique. NB: L’image vidéo quelle qu’elle soit n’est pas un substitut parental La nourriture ne peut pas remplacer la mère

Schéma de la régulation du comportement alimentaire : voies de signalisation neuropeptidergique et périphérique ARC : noyau arqué; NPV : noyau paraventriculaire; NDM : noyau dorsomédian; NVM : noyau ventromédian; HL : hypothalamus latéral; CART : cocaine and amphétamine regulated transcript; NPY : neuropeptide Y; CRH : corticolibérine; MCH : hormone de mélanoconcentration; NT : neurotensine; OA : orexine A; POMC : pro-opiomélanocortine; AgRP; agouti related protein

+ - I. Mécanismes centraux II. Mécanismes périphériques A P Système Plaisir Déplaisir APPETIT DEGOUT Boulimie > dépression > anxiété > sentiment d’abandon > trouble de l’image du corps * Anorexie R E N Système Faim Satiété FAIM SATIETE Hyperphagie > excès d’apport > accessibilité facile > habitudes familiales * Hypophagie T I S S II. Mécanismes périphériques Balance énergétique = en équilibre avec élimination du surplus en chaleur + - Création d’un stock de lipides dans la cellule adipeuse > Insuffisance de la dépense > Déséquilibre dans la composition des repas > Alimentation à dominante vespérale Insuffisance d’apport Dénutrition Malnutrition A GE S