SFCP - Journées nationales de cancérologie

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
CANCERS SECONDAIRES DU FOIE
Advertisements

LE CANCER DU COL Nette diminution de sa fréquence grâce au dépistage.
A- Une hématurie B- Une varicocèle
Jean-Marc CAIGNON David MORILLON 20 avril 2009
TUMEURS MALIGNES SECONDAIRES DE LA PLEVRE
Master Management en technologies de la Santé Daniel DA SILVA Bilan dExtension en corps entier et prédiction des pathologies lymphatiques.
Ipilimumab (IPI) + dacarbazine (DTIC) versus DTIC seule en traitement de 1re ligne : étude de phase III 1 Méthodologie Critères d’inclusion Mélanome non.
Place de la TEP FDG dans le bilan initial du cancer mammaire
SFCP - Journées nationales de cancérologie
LA TECHNIQUE DU GANGLION SENTINELLE
cancer colo-rectal : le bilan gastroentérologique initial
SFCP – 11 et 12 mai 2012 Ajaccio Journal of Clinical Oncology 2011 ; 29 : Wait-and-see policy for clinical complete responders after chemoradiation.
Tomographie par Emission de Positons
Quels examens sont utiles pour la surveillance après un traitement chirurgical ? Dr Legoux CHR dOrléans.
Pr René Laugier Hôpital La Timone, Marseille
QUELLES SONT LES MODALITÉS DE SURVEILLANCE D’UN CANCER COLO-RECTAL
AFCOR 2010 Cancers de l’oropharynx Indications thérapeutiques Place de la radiothérapie/curiethérapie Dominique Chevalier CHU Lille Cancers de l’Oropharynx.
CHIRURGIE DES CANCERS DE LA THYROIDE
CANCERS OESOPHAGIENS Question internat n° 152
Cas clinique Oncologie pédiatrique
Cancer de l’oesophage 1 Epidemiologie
Cancer colorectal 1 Epidemiologie Problème majeur de santé publique
Dépistage organisé du cancer colorectal en Moselle
Cancers broncho-pulmonaires primitifs
1ère Rencontre Régionale de Cancérologie ORL
Enquête HAS août 2010.
Zollinger Ellison sporadique et gastrinome de la paroi duodénale
Épidémiologie et facteurs de risque
La chirurgie du cancer de l’œsophage doit être précédée d’un traitement de chimiothérapie ou Radio-chimiothérapie?
• émetteurs de positons
IMAGERIE DU SARCOME D’EWING
Chirurgie des lésions mammaires :
QCM Cancer de la prostate
Les cancers des Voies Aéro-Digestives Supérieures
INTERET PRATIQUE CLINIQUE
Curiethérapie des cancers infiltrants de vessie
Clinical Validity of a Negative Computed Tomography Scan in Patients With Suspected Pulmonary Embolism A Systematic Review JAMA 2005 Quiroz R et al Minet.
Le PET/CT dans la planification des traitements oncologique
Cas Clinique Un homme de 65 ans, peintre,
Imagerie TEP-TDM recherche d’une hyperfixation vasculaire pathologique
Femme de 37 ans ; carcinome thyroïdien papillaire bien différencié classé pT2b Scintigraphie osseuse aux diphosphonats marqués au 99m Tc dans le cadre.
QUEL BILAN D’IMAGERIE A L’ERE DES TRAITEMENTS NEO-ADJUVANTS ? La SIAD. Imagerie en cancérologie digestive. Paris, 30 mars 2007 Marc Zins Groupe hospitalier.
Traitements conservateurs du cancer du sein
Le Bilan Pré-thérapeutique d’un Cancer de l’Estomac en Scanner
Les métastasectomies pulmonaires
Cancer Broncho pulmonaire
Julie VINCENT Mémoire DES
Tumeurs cervicales Présentation réalisée à l’EPU ORL de la clinique chirurgicale du golfe de St-Tropez le 16 juin 2007 Pr. Michel Zanaret CHU Timone.
THESAURUS MELANOMES ET TUMEURS CUTANEES
Cancer du testicule Frédéric Bocqueraz I.F.S.I. Saint-Egrève
Service de Médecine Nucléaire – La Timone
Cancers de la région amygdalienne
DEPISTAGE DU CANCER DE LA PROSTATE : ETAT DE LA CONTROVERSE
Les polypes vésiculaires Julie PERINEL Lyon, HCL, UCBL1
A. Abed, AD. Diop, CM. Aidara, A. Mbengue, MA. Dia, AN. Diop, A
Carcinome épidermoïde de l’œsophage thème: le bilan pré-opératoire et l’envahissement ganglionnaire F Dumont.
Un homme de 58 ans a fait l’objet d’une coloscopie systématique en raison d’un antécédent personnel direct de cancer du côlon. Son père, a en effet été.
Les bases du TEP-scanner
Mois depuis la randomisation
LYMPHOMES MALINS.
Nouveaux traaceursTEP et cancer de prostate
CANCER BRONCHIQUE PRIMITIF
ETIOLOGIE des TROUBLES de DEGLUTITION. Les cancers des VADS
Le profil épidémiologique et thérapeutique du carcinome épidermoide de l’œsophage K. SARGHINI, Z.SAMLANI, S. OUBAHA, K. KRATI. SERVICE DE GASTROENTÉROLOGIE.
MELANOME MALIN PRIMITIF ANORECTAL A PROPOS DE QUATRE CAS
SFCP - Journées nationales de cancérologie
Transcription de la présentation:

SFCP - Journées nationales de cancérologie Pont à Mousson – 20 septembre 2008 Cancers ORL Place de la TEP-FDG dans le bilan initial P. OLIVIER, CHU Nancy

Les carcinomes épidermoïdes sont toujours fixant en FDG

Evaluation de T Objectifs du bilan d’imagerie Délimiter la tumeur Définir les structures anatomiques envahies / préservées Mensurations de référence Bilan d’extension T par CT et MR classiquement > TEP mais coutours de la lésion parfois très difficiles à identifier => applications en radiothérapie mais tumeur parfois identifiée sur TEP et non sur le scanner en particulier petites tumeurs ++

Evaluation de T Bilan d’une dysphagie Clinique : induration base de langue Scanner : doute sur lésion base de langue. Panendoscopie : Tumeur. rétro aryténoïdienne Biopsie : carcinome peu différencié

Sites inaccessibles à la palpation Rétropharyngés Evaluation du N Sites inaccessibles à la palpation Rétropharyngés 30% Faux négatifs imagerie conventionnelle Merritt R, et al. Detection of cervical metastasis. A meta-analysis comparing computed tomography with physical examination. Arch Otolaryngol Head Neck Surg, 1997. 123(2): p. 149-52. Faux positifs imagerie conventionnelle Glandes submandibulaires, cornes os hyoïde …

Evaluation du N Quels sont les résultats de la TEP pour N ? Globalement, ensemble des études => sensibilité et Spécificité TEP > CT – même si pfs faible Quel est l’impact du TEP sur prise en charge ? (VS bilan incluant imagerie conventionnelle) 33% Gambhir et al, 10% Sigg et al. , 31% Talbot et al. NB : Situation particulière des patients déjà opérés

Evaluation du N #1638 T. Trigone et amygdale G T3N0 clinique et CT Curage => 5 ADPs à G/ 0 à D

Evaluation du N Carcinome papillaire du voile CT négatif pour N Curage positif

Veit Haibach P et al Eur J Nucl Med Mol Imaging - 2007 Résultats : - Exactitude diagnostique PET/CT > CT seul Stade T – p < 0.005 Stade N – p = 0.04

Veit Haibach P et al Eur J Nucl Med Mol Imaging - 2007 Impact sur la prise en charge : =>Modification de la prise en charge du fait des données TEP/CT comparativement aux données CT seules pour 13 patients / 31 8/13 chirurgie plus étendue sur T

Métastases / second Itif 70% cancers ORL diagnostiqués à un stade avancé =>Métastases et seconds primitifs = pricipale cause d’échec et de décès

Kim SY – Annals of Oncology 2007 Métastases / second Itif 425 patients inclus CT ou IRM + bilan endoscopique PET initial puis tous les 6 mois Interprétation qualitative et semi quantitative (?) 329 patients avec données disponibles dont 71% stade III ou IV

Kim SY – Annals of Oncology 2007 Métastases / second Itif 329 patients avec données disponibles 7 poumons 2 Thyroïde + divers 14 second Itif 40 patients 18 poumons 6 médiastin 9 Os 6 Foie 26 métas

Kim SY – Annals of Oncology 2007 Métastases / second Itif Quelles sont les performances de la TEP ? => Méta ou second Itif Dg par TEP : 39/40 1 FN = carcinoime muco épidermoïde Ssi PET 97.5%, Spe PET 92.6% VPP = 62.9% - VPN 99.7% Quelles sont les performances imagerie conventionnelle => Méta ou second Itif Dg par IC : 36/40

Kim SY – Annals of Oncology 2007 Métastases / second Itif Carcinome épidermoïde de la joue + lésion rectale

Métastases / second Itif #1227 T. Plancher de bouche Polype colon G / dsyplasie moy Adénome tubulo villeux rectal / dysplasie sévère

Métastases / second Itif #3990 T. plancher de bouche Métastase osseuse clivus

Métastases / second Itif En pratique : PET CT très bon examen en 1ere itention pour ifdentifier métastases et éventuel Itif autre Ssi et VPN élevée Spe faible Important de bilanter lésions identifiées par TEP afin de ne pas classer à tort un patient M1

1 - Importance pour T en particulier pour la radiothérapie Conclusion 1 - Importance pour T en particulier pour la radiothérapie 2 - Importance pour N (prise en charge récidives++) 3 - Importance pour M et second primitif compte tenu de la prévalence élevées de ces situations Quelle place pour la TEP au diagnostic initial ? SFCP – sept 2008 P.OLIVIER