GENETICS AND CONSERVATION BIOLOGY Richard Frankham C. R. Biologies 326 (2003) S22-S29
INTRODUCTION Activités humaines + catastrophes + stochasticité environnementale, génétique ou démographique =>Chute de la biodiversité sur la planète. Conservation génétique: étude des facteurs génétiques liés aux risques d’extinction et gestion de ces facteurs.
INTRODUCTION Espèces en danger => petite population: consanguinité: reproduction et survie. perte de diversité génétique: capacité à évoluer et à s’adapter. Facteurs génétiques extinction
1- Consanguinité et extinction Dépression de la consanguinité: effets délétères de la consanguinité sur la reproduction et la survie. Coef. de consanguinité: mesure de l’identité entre des allèles. Si > 0.8 : 80-95% de mortalité. ( O. H. Frankel et M. E. Soulé, 1981)
1- Consanguinité et extinction Mortalité juvénile supérieure chez des individus consanguins. ( K. Ralls et al., 1983 ) 90 % des individus consanguins ont des attributs plus pauvres / individus normaux. ( P. Crnokrak et al., 1999 )
Exemple Clarkia pulchella: ( D. Newman et D. Pilson, 1997 ) - diversité génétique faible et consanguinité forte => taux d’extinction de 75% - diversité génétique faible et consanguinité faible => taux d’extinction de 21% Cl. : consanguinité = facteur prédisposant significatif.
2-Perte de diversité génétique et extinction Cause: population réduite => consanguinité => perte de diversité génétique. Csq : capacités à évoluer et à s’adapter. ( R. Frankham et al.,2002 ) Exemples: -auto-fécondation chez les plantes - châtaigniers américains en 1950 - diversité génétique du CMH
3-Fragmentation des populations et réduction du pool génétique Iles / Continents: - consanguinités - diversité génétique Population endémique/ non-endémique: - démographie et environnement identique - taux d’extinction sur base des seuls facteurs génétiques. ( R. Frankham, 1998)
4-Dérive génétique et extinction La dérive génétique est primordiale dans la sélection naturelle comme principal procédé évolutif. Correction des allèles délétères par la sélection naturelle. Si consanguinité +++ => allèles délétères non-éliminés => extinction +++ ( D.H. Reed et E. H. Bryant, 2000 )
5-Captivité et succès de la ré-introduction Captivité => population de petite taille => consanguinité. Si ignorance des facteurs génétiques, échec de la ré-introduction. Exemples: - poulets de l’Ilinois ( R. L. Westemeier et al., 1998) - Koalas australiens ( B.A. Houlden et al.,1996 ; A.M. Seymour et al., 2001)
6- Généralisation à tous les taxons ? Espèces étudiées en laboratoire: - consanguinité élevée, mortalité juvénile, perte des attributs. Extrapolation à tous les taxons. ( P. Crnokrak et D.A. Roff, 1999 ; R. Frankham, 1998 ; K. Ralls et J.D. Ballou, 1988 ) Exception: Gymnospermes > Angiospermes ( B.C. Husband et D.W. Schemske, 1996 ) Polyploïdes > Diploïdes ( R. Frankham et al.,2002 )
CONCLUSIONS Consanguinité + de la diversité génétique => du risque d’extinction La consanguinité est néfaste pour les animaux en captivité et les animaux sauvages. Si les facteurs génétiques sont ignorés, une gestion correcte des ressources sera inutile.
CONCLUSIONS Des effets délétères sur la santé peuvent parfois apparaître dans des populations non-consanguines (outbreeding depression ) La conservation biologique nécessite de définir des éléments de gestion pour chaque espèce et une bonne connaissance de la biologie de ces espèces ( analyses génétiques moléculaires ).
Discussion Problèmatique de la sélection en élevage canin ? Problèmatique de la sélection en production animale ?
Bibliographie R. Frankham. Genetics and conservation biology. C.R. Biologies 326 (2003) S22-S29 R. Lande. Genetics and Demography in Biological Conservation. Science 241 ( 1988 ) 1455-1459. www.inst-elevage.asso.fr/html1/ IMG/pdf/FAIRruminantPE.pdf