Présentation de la Mauritanie La Mauritanie est désertique dans les ¾ de sa superficie. Elle jouit malgré tout d’une formidable allocation de ressources, Capable si elle est valorisée, de prendre en charge un développement durable. Ses côtes sont parmi les plus poissonneuses au monde, un désert regorgeant de minerais de fer, de cuivre, d’or etc. La Vallée du fleuve Sénégal, dans sa partie australe,constitue sa principale ressource agricole. .
1.1 Le potentiel 1.2 Les performances Depuis les sécheresses des années 70 et 80, un grand effort est consenti pour s’affranchir des aléas climatiques, par le recours aux aménagements hydro-agricoles (AHA). Sur un potentiel irrigable de 135.000 ha, la surface brute aménagée est d’environ 42.180 ha Avec environ 40000 ha en maîtrise totale d'eau, mais seulement la moitié est mise en culture chaque année. 1.2 Les performances Les rendements sont très variables : 6 à 3 tonnes l’ha suivant les années,le type, l’âge du périmètre, l’exiguïté des parcelle ( inférieure à 0,5 ha par attributaire). Si bien que la production nationale ne couvre que 30%. L’essentiel de la production est fourni hors des AHA.
La part du secteur rural dans la formation du PIB a été en moyenne de l’ordre de 21% et l’élevage, essentiellement extensif 15,2% en dépit du faible niveau d’investissements accordés ; l’agriculture ne représentant que 5,1 % en dépit des importants investissements Le taux de croissance agricole est de 2,6 % contre 3,6 pour l’élevage. Les données provisoires 2008-2009 montre une mise en valeur de 239500 ha en pluvial et 30.000 ha en irrigué (dont 25000 ha en hivernage et 5000 ha en contre saison pour une production nette de 190.000 tonnes toutes céréales confondues, soit 34% de couverture en besoin céréalier du pays. Le rendement 2008 est de 4,3 tonnes à l’ha. Quant à la production nette, est de 249725 contre 180405 résultat campagne agricole 2007/2008 , soit une progression de 35% par rapport 2007/2008.
Conclusion Un effort d’aménagement concluant Les rendements baissent, rattrapés par les défauts d’aménagement et Un système de crédit à améliorer Un faible niveau de divesification
I. État des lieux de l’agriculture mauritanienne
Les contraintes du système de production agricole Riziculture : un cercle vicieux Le riz avec 4 tonnes à l’ha, le potentiel variétal n’est valorisé qu’au 1/3. Les causes sont nombreuses : La faible intensité culturale : essentiellement la campagne d’hivernage. Les mauvaises herbes. La salinité des sols de la Basse Vallée et l’alcalinité des eaux d’irrigation de la Haute Vallée sont fortement amplifiées. L’exiguïté des parcelles rizicoles ; La mono riziculture Le surendettement paysan Un accès différentiel au crédit ; Le faible engagement des producteurs privés : aménagement sommaire, usage extra agricole du crédit alloué. Un faible niveau de diversification
Des cultures traditionnelles difficiles à intensifier - mais aussi difficiles associables au riz dans les AHA Leur rendement est faible (500 – 600 kg à l’ha) ; et la faible pluviosité limite en l’intensification.
II. Pisciculture en Mauritanie : Potentialités ; État des lieux ; Perspectives
2.1 Les potentialités: le fleuve Sénégal et ses affluents, les rizières
Les potentialités: le fleuve Sénégal et ses affluents, les rizières (suite)
2.2 État des lieux : La pisciculture Depuis le début des années 90, une pisciculture de repeuplement est conduite par la coopérative féminine à Bakao. Les intéressées demandent une extension de leur expérience dans les rizières.
La croissance est jugée lente mais le produit se vend bien. Les femmes demandent une extension de l’expérience dans leurs parcelles rizicoles.
Contraintes La pisciculture est faiblement adoptée : d’une part, de prime abord, elle est sacrifiée par une autosuffisance en poisson. Une autosuffisance qui cache beaucoup de disparité ; L’effort de vulgarisation est limitée ; Sur le plan institutionnel, elle est gérée par trois ministères : de la Pêche, celui de l’Environnement et celui du Développement Rural.
Conclusion La pisciculture est faiblement développée malgré les potentialités et les besoins des ruraux notamment. Les marges de progrès sont énormes : le prix est intéressant sur le marché.
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Les espèces de poisson les plus représentées sont clarias gapinus (silures), oreochro mis niloticus (carpes), synodontis clarias, bagrus bajad, lates niloticus (capitaine).