Chef de secteur Pêche du Chari-Baguirmi

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Transcription de la présentation:

Chef de secteur Pêche du Chari-Baguirmi Présenté par Alladoumadji Rimadoum Chef de secteur Pêche du Chari-Baguirmi

Introduction Le réseau hydrographique du Tchad se repartit entre les bassins du complexe Logone-Chari avec leurs plaines d’inondation, le Lac-Tchad et les petits lacs intérieurs (lac Fitri, lac Iro, lac Léré et d’autres moins importants encore tels les lacs Fianga , Tikem, Tréné, Kabbia ). La superficie des systèmes de production halieutique est évaluée à environ 93000km2 en période de forte pluviosité contre 46 000km2 en période de faible pluviosité.   La pêche se pratique toute l’année sur tous les plans d’eau. Le potentiel halieutique est évalué entre 144 000 et 288 000 tonnes par an selon les épisodes pluviométriques avec des pertes post-captures estimées à plus de 18 000 tonnes.   L’aquaculture est pratiquée beaucoup plus au Sud dans les régions de Mayo kebbi, Logne Oriental et dans le Moyen Chari. Dans ces régions les essais piscicoles par des techniques de production extensive, semi-intensive et intensive ont été menés par les organismes d’appui au développement (AGS, Accra,…) et APRODEPIT. 

Présentation du Tchad Le Tchad, d’une superficie de 1 284 000 km2 est situé dans la zone intertropicale entre 8e et 23e degrés de latitude nord, et entre 14e et 24e degrés de longitude Est. La longueur de la cote est de 1000km.   Le pays est divisé en 18 régions et fait frontière avec la Libye au nord, la RCA au sud, le Cameroun, le Nigeria et Niger à l’Ouest et le Soudan à l’Est.   La population est de 9 253 000 habitants dont 52% de musulman, 35% de Chrétien et 13% d’anémiste. Les zones touchées par les activités de la pêche et de l’aquaculture en comptent plus de 4 000 000.   On distingue trois grandes zones climatiques : la zone désertique au nord, à moins de 200mm de pluie par an, la zone sahélienne au centre, avec pluviosité allant de plus de 200mm à moins de 800 mm et la zone soudanienne au sud, avec une pluviosité de 800 mm à 1000 mm de pluie et plus. Le climat est marqué par l’alternance de deux saisons, une saison sèche et une saison des pluies.   Le réseau hydrographique se compose du complexe Chari-Logone avec leurs plaines d’inondation, le lac-Tchad et les petits lacs intérieurs.   La monnaie utilisée est le franc CFA.  

I.Histoire de la pisciculture au Tchad Les activités piscicoles ont commencé au Tchad, après les dures années de sécheresse répétées qui ont un impact fort sensible sur la production halieutique. Durant ces périodes de sécheresse qui ont entraîné des pénuries d’approvisionnement en poisson dans des régions où il était disponible à des prix abordables, un intérêt nouveau pour la pisciculture a permis le financement de quelques projets d’ampleur limitée, particulièrement dans le sud du pays. Afin, de lutter contre les épisodes de la famille les organismes bailleurs de fonds prônent souvent le développement d’une pisciculture artisanale ou rurale, et qui a pour finalité de couvrir quelques besoins alimentaires des populations les plus démunies. C’est ainsi qu’en 1978, avec la collaboration de monsieur TOM ROUAN, volontaire de la paix américain, a essai pour la première fois à Bongor l’élevage de poisson. Les géniteurs de l’espèce Oreochromis niloticus ont été pêchés dans le Logone pour l’empoissonnement des mares des quartiers de la ville.   Les mises en charges se faisaient au début de la saison des pluies (juin) et la récolte au moment du tarissement des mares (décembre, janvier). Aucune alimentation n’était pratiquée systématiquement.

II.Les pisciculteurs Le secteur privé est le véritable maître d’œuvre des activités de la pisciculture. Les pisciculteurs sont regroupés en groupement ou association et coopérative, constitués en majorité des hommes et des femmes. Ces pisciculteurs ont un niveau d’éducation soit primaire ou secondaire. Le secteur primaire de la production halieutique y compris l’aquaculture compte 300 000 personnes et le secondaire 220 000 .  

III.Les pratiques piscicoles Les pisciculteurs tchadiens assurent la production par une technique extensive et semi-intensive. L’aliment utilisé dérive des sous-produits de l’agriculture, de l’élevage et des déchets ménager.la culture du riz procure naturellement de poisson aux populations locales. le riz est beaucoup plus cultivé dans les régions de la Tandjilé, Logone oriental, Mayo Kebbi et périphéries de N’Djaména. Les variétés cultivées sont: Tox 728-1 Wita4: zone de N’Djamena CH3 : nouvelle CH4: nouvellement introduite CT6240 FAO20 ITA222 BZ

IV. Les espèces élevées L’Oreochromis niloticus est l’espèce la plus utilisée dans les systèmes de production. Certains pisciculteurs utilisent le Clarias pour l’empoissonnement des mares. Ces espèces sont capturées dans les cours d’eau naturels du pays. Cependant d’autres espèces d’intérêt piscicole telles le Tilapia zillii, Heterobranchus, Macrobrachium, crocodile du Nil, la grenouille et spiruline existent. La production de crevettes est une opportunité de développement de l’aquaculture tchadienne qui mérite d’être prise en considération. Le Spirulina platensis existe à l’état naturel dans les eaux natronnées de la région du lac-Kanem. Sa production est une activité aquacole réelle. Elle représente une opportunité exceptionnelle de développement d’une aquaculture prometteuse. Cette algue est exploitée d’une manière traditionnelle par les communautés rurales et entre également dans leurs habitudes alimentaires.  

V. Sites de production piscicoles ce sont des: - les étangs Il y a trois sites d’essai de production piscicole ayant 70 étangs sur financement de certaines ONG. L’ONG italienne Accra est intervenue en 1999 dans le cadre d’un projet de la pisciculture à Niellim. Il s’agit d’un projet de production semi-intensive dans 7 étangs de 70m2 à Niellim et 10 de 70m2 à Woin. A Ba-Illi, l’ONG japonaise AGS a conduit un essai de production intensive d’alevins d’Oreochromis niloticus pour l’empoissonnement des mares à proximité des villages environnants. Le site est constitué de trois étangs totalisant une superficie de 120m2 et 2 bassins en béton de 4m3 et de 4,5m3 ont servi d’infrastructure d’élevage. Après ces projets, ces sites ne sont plus exploité. Dans la région de mayo Boneye, le groupement HEUNA-DJASNA conduit la production de Tilapia dans un site de 50 étangs de 800m2. L’eau utilisée provient des excédents des eaux d’irrigation du casier B. pour prévenir la carence d’eau, le groupement a creusé un canal d’alimentation pour prendre de l’eau à partir du fleuve Logone afin de corriger des insuffisances.   - les mares, marigots et bras des fleuves Les mares, les marigots, plaines d’inondations et bras du fleuve de potentialité piscicoles sont exploités. 250 mares pérennes ou non à potentiel piscicole sont sommairement identifiées. - les mis en défens halieutiques Le PRODALKA et la DPA ont appuyé les communautés rurales à créer des zones de mis en défens aquatique faisant l’objet de cogestion. Ainsi, il y a 36 ZMDH et 2 ZPI créées.

VII. Commercialisation Les marchés nationaux : l’approvisionnement des marchés nationaux est assuré par les produits de la pêche. Cependant certaines régions sont mal ou pas approvisionnées en poisson. Ces régions peuvent constituer des marchés cibles de la pisciculture.   Les marchés des pays limitrophes : l’approvisionnement des pays limitrophes en poisson de pisciculture, ne pourra être envisagé qu’après un développement de l’industrie piscicole tchadienne. En effet percer les marchés extérieurs exige souvent des capacités de production beaucoup plus important que l’approvisionnement des marchés locaux. Par contre, si les conditions, de production par une technique intensive sont réunies, il sera possible d’envisager l’approvisionnement des marchés camerounais et nigérian, fortement demandeurs.  

Poisson frais, fumé et séché

Marché poisson frais de N’Djamena

transport de poisson

VIII. Contribution à l’économie Il est difficile de distinguer sur les marchés des produits de la pêche et de la pisciculture , c’est ainsi qu’il est difficile de connaitre la contribution exacte en chiffre de la pisciculture à l’économie. Toutefois, La pêche et l’aquaculture représentent une activité importante pour la richesse du Tchad. La pêche se classe au troisième ou quatrième rang dans l’économie nationale. La pêche et l’aquaculture sont d’une importance capitale dans la lutte contre la malnutrition car elles apportent des protéines de qualité dans l’alimentation des populations, la consommation tchadienne est entre 5 à 6,5 kg/pers/an. Ce secteur aide également à la lutte contre la pauvreté en générant de revenus pour un grand nombre de personnes impliquées dans l’ensemble des activités. La pêche contribue à hauteur de 4,5% au PIB soit 4,6 milliards de FCFA sur les 1013 milliards de l’année 2000 et en 2002 à hauteur de 92,8 millions d’Euro.

IX. Législation La réglementation en matière de la pêche et de l’aquaculture est du domaine de l’état. Le Ministère de l’Environnement, de l’Eau et des Ressources halieutiques est l’institution chargée en matière de la réglementation de l’aquaculture à travers la Direction de la Pêche et de l’Aquaculture. Les textes réglementaires en vigueur pour l’exploitation des ressources halieutiques sont : -la loi n°014/PR/2008 du 10 juin 2008 portant régime des Forêts, de la Faune et des Ressources Halieutiques ; -la charte intercommunautaire et les conventions locales de protection des ZMDH et ZPI ; -le Code de Conduite pour une Pêche Responsable. La pratique de l’aquaculture se conforme aux points ci : -Interdiction d’introduire des espèces exotiques ; -Interdiction d’utiliser des produits chimiques et hormones non certifiés ; -Mauvaises pratiques de l’aquaculture entraînant la dégradation de l’environnement ; -Avoir un certificat dûment signé des autorités en charge de la pêche.  

X. Perspective d’avenir pour pallier aux besoins alimentaires sans cesse croissant de la population tchadienne, l’état a orienté sa politique quinquennale sur la sécurité alimentaire et le développement de l’aquaculture. C’est dans cet optique qu’il a restructuré le Ministère de l’Environnement, de l’Eau et des Ressources Halieutiques , créant au sein de ce ministère la Direction de Développement de l’Aquaculture le 13 janvier 2009. Dans la composante aquaculture et pêche du PNSA, les activités suivantes seront réalisées: -Exploitation de 250 sites aquacoles, pour la plupart des mares, marigots et bras des fleuves répartis dans les régions les plus déficitaires en approvisionnement de poissons ou présentant un contexte technique et économique favorable ; -Caractérisation et suivi des écosystèmes aquatiques ; -Sensibilisation pour l’élaboration du code pour une pêche responsable et l’utilisation d’engins légaux et performants ; -Renforcement des capacités organisationnelles des groupements des pêcheurs ; -Elaboration de programme d’IEC/pêche pour radio diffusion communautaire ; -Exploitation des sites favorables à l’aquaculture semi-intensive ou intensive selon le cas ; -Elaboration d’un programme d’IEC sur Genre et Développement spécifique aux jeunes et aux femmes ; -Vulgarisation des techniques améliorées de transformation ; -Amélioration des infrastructures de vente et de stockage du poisson.  

Les résultats attendus du PNSA -Augmentation annuelle en année 5, de 18000 tonnes de poissons représentant une valeur de 5,4 milliards de FCFA ; -Production en aquaculture extensive de 1250 tonnes par an ; -Production en aquaculture intensive de 400 tonnes par an ; -Un nombre de bénéficiaires directs égal à 75000 personnes.

XI. Les contraintes de la pisciculture tchadienne Importance des captures des pêches ; Bas prix du poisson ; Disponibilité réduite en sous-produits agricoles concentrés géographiquement ; Absence de connaissances techniques des productions piscicoles ; Absence d’histoire piscicole ; Echecs répétés des projets déjà expérimentés ; Absence d’un programme global de développement de la pisciculture ; Faiblesse des moyens financiers et humains de la Direction des Pêches et de l’Aquaculture, organisme qui devrait être le leader dans le développement de la pisciculture.

XII. Les atouts de la pisciculture tchadienne   Important potentiel aquacole des bras de fleuves, marigots et mares pérennes ; Connaissances de poissons, des espèces et des habitudes des poissons par les pêcheurs et les agro pêcheurs ; Habilités des pêcheurs et des agro-pêcheurs dans les manipulations des poissons ; Possibilités d’exploiter les retenues d’eau des régions de Guéra et Ouaddaï par une pisciculture semi- intensive ou extensive ; Possibilités d’utiliser les infrastructures des régions de cultures irriguées ; Habilité des acteurs du sous-secteur dans la transformation des poissons ; Circuits commerciaux existant ; Habitudes alimentaires de la population favorisant la consommation de poissons ; Chute périodiques des captures de pêche ; Augmentation de la population tchadienne ; Besoins importants en poissons des pays limitrophes ayant des populations nombreuses. Production existante de spiruline et potentielle important de cette production ; Présence dans le milieu naturel de deux crevettes autochtones et potentiel de rentabilité important de cette production.

Merci , Thank you