Atelier : Perspectives d’avenir professionnel, études postsecondaires, bilinguisme et marché du travail Sylvie Lamoureux et Normand Labrie Congrès de l’ACELF.

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Transcription de la présentation:

Atelier : Perspectives d’avenir professionnel, études postsecondaires, bilinguisme et marché du travail Sylvie Lamoureux et Normand Labrie Congrès de l’ACELF 2011 : Une francophonie sans frontières Ottawa, 30 septembre

Plan de l’atelier Survol des données d’accès aux études postsecondaires des francophones de l’Ontario Analyse des tendances économiques qui influencent le marché de l’emploi Quelques témoignages de nos études Tables de discussion Mise en commun

Quelques données pour situer nos discussions

Collèges publics de l’Ontario 4

Universités publiques de l’Ontario 5

Méthodologie Notre étude comprend : une revue de la littérature existante sur le sujet; l’analyse des données statistiques colligées par le Service d’admission des collèges de l’Ontario (SACO) et le Centre de demande d’admission aux universités de l’Ontario (OUAC) retraçant les inscriptions réelles effectuées dans les établissements postsecondaires publics de la province par 40 887 jeunes francophones; des entrevues auprès de 20 conseillers en orientation expliquant les circonstances dans lesquelles les jeunes opèrent leurs choix (analyse du discours).

Méthodologie (suite) L’analyse quantitative traite de l’ensemble des 40887 élèves francophones qui se sont inscrits directement à un établissement postsecondaire public de l’Ontario à la suite des études secondaires, entre septembre 1998 et septembre 2006, en tenant compte de certaines variables : la langue première des jeunes le type d’établissement postsecondaire la langue d’instruction au postsecondaire le sexe la proximité (indice de proximité) la région d’origine (4 régions)

Le choix des jeunes : Analyse de fréquences De 1998 à 2006, 40 887 étudiants francophones de l’Ontario se sont inscrits à une institution postsecondaire de la province. De ceux-ci, Variables Langue instruction É.S. Français 93% Anglais 7 % Langue maternelle Français 89 % Anglais 9 % Autres 2 % Langue instruction PS Français 56 % Anglais 44 % Type établissement PS Collège 64 % Université 36 % *sur représentés dans certains domaines Sexe Féminin 56 % Masculin 44 % Proximité < 75 km 61% 75-150 km 13 % >150 km 26%

Le choix des jeunes : faits saillants Destination et langue

Le choix des jeunes : faits saillants Inscriptions selon indice de proximité, 1998-2006

Le choix des jeunes : faits saillants Distribution régionale par destination postsecondaire

Destination PS et langue d’instruction par région

Analyse des tendances économiques qui influencent le marché de l’emploi

L’économie du savoir mondialisée Les gouvernements tentent de se positionner dans l’économie du savoir mondialisée en investissant de façon stratégique dans les secteurs de l’innovation, des sciences, des nouvelles technologies d’information et de communication, et dans les industries du service, par opposition aux secteurs primaires et secondaires de l’économie. Cette stratégie économique requiert une main d’oeuvre hautement éduquée et bien formée, possédant des qualifications obtenues au moyen des études postsecondaires. Par conséquent, plusieurs pays et États développent présentement des politique publiques visant à accroitre l’accès de leurs citoyens aux études postsecondaires.

Les États font l’hypothèse En accroissant le niveau de participation de la population aux études postsecondaires, la capacité du secteur privé de l’économie de jouer un rôle de leadership dans les domaines de l’innovation, des sciences, des TIC et des industries des services, sera accru, leur population profitera d’un marché de l’emploi plus dynamique, l’industrie pourra se développer, et l’État sera en meilleure position concurrentielle.

Quelques exemples L’Ontario a fixé comme objectif d’accroitre la population de 25 à 64 ans détenant des études postsecondaires de 63 à 70 pourcent d’ici 10 ans. Le Politburo en Chine a adopté un plan ambitieux en mai 2010 pour accroitre l’accès aux études postsecondaires de 33 à 60 pourcent d’ici 2020. De même, le gouvernement de l’Inde désire accroitre l’accès aux études postsecondaires de 12,5 à 30 pourcent d’ici 2030.

Politiques publiques visant les institutions ou les populations ? De toute évidence, l’accès aux études postsecondaires devient un objet central de la politique publique dans plusieurs pays et États. Si au cours des dernières décennies, le rôle de l’État vis-à-vis des études postsecondaires se concentrait sur la régulation des systèmes et des institutions, la politique publique vise désormais les populations en ce qui a trait à sa participation aux études postsecondaires en tant que stratégie politique en vue de devenir plus compétitif dans une économie du savoir mondialisée.

Les groupes sous-représentés Le rapport « L’Ontario, chef de file en éducation » de Bob Rae en 2005 a insisté sur le fait que pour atteindre un meilleur taux de participation aux études postsecondaire, il faille se concentrer sur les populations sous-représentées (première génération, autochtones, personnes avec handicaps, minorités linguistiques, francophones).

Énoncé de vision de la PAL « La politique décrite dans le présent document porte la vision d’un système d’éducation postsecondaire et de formation produisant une main d’œuvre francophone hautement qualifiée et pleinement engagée pour assurer l’essor d’une communauté ontarienne de langue française qui contribue au développement économique, culturel et social de la province tout en renforçant ses avantages concurrentiels et le mieux-être de sa population » (PAL, 2011, p. 11)

Chances de trouver un emploi et rémunération “Au Canada et dans d’autres pays de l’OCDE, il est évident que les chances de trouver un emploi s’accroissent en fonction du niveau d’études atteint. En 2009, le taux d’emploi des adultes agés de 25 à 64 ans qui avaient complété le niveau d’études secondaires inférieur était de 55%. Pour les diplomés du niveau secondaire supérieur, le taux d’emploi de 72%; pour les diplomés du postsecondaire non-tertiaire, 77%. Les données pour les diplomés de programmes tertiaires de type B et de type A/programmes de recherche avancée, étaient respectivement de 81% et 82%” (idem , p. 15). “Pour 2008, l’avantage le plus notable en matière de rémunération se trouve chez les diplomés de programmes universitaires de type A ou de recherche avancée. Ces diplomés gagnaient considérablement davantage - 70% de plus en moyenne- que les diplomés des écoles secondaires ou de programmes de métiers.” (idem, p. 17).

Étude des écarts “Le taux d’obtention d’un emploi après l’obtention d’un diplôme est sensiblement égal pour les diplômées et diplômés collégiaux des deux systèmes. La moyenne provinciale d’obtention d’un emploi six mois après diplômation est de 90,22%. Pour celles et ceux diplômés d’une institution de langue anglaise, le taux est de 90,39%, tandis que pour les francophones, ce taux est légèrement plus bas à 88,4%. En ce qui a trait au secteur universitaire, le taux d’obtention d’un emploi six mois et deux ans après la diplômation est élevé. La moyenne provinciale est de 92,8% pour les six mois et de 96,2% pour les deux ans après l’obtention du diplôme. Pour celles et ceux qui sont issus des institutions universitaires de langue française et bilingues, le taux d’obtention d’un emploi six mois après la diplômation est supérieur, soit 94,06%,, à celles et ceux issus du système de langue anglaise qui est de 92%. L’obtention d’un emploi deux ans après diplômation est aussi supérieure chez les diplômées et diplômés des institutions de langue française et bilingues, à 96,6% contre 95,82 % pour les institutions de langue anglaise” (EDU, 2010, 28).

Langue et salaire L’écart entre les salaires annuels moyens des diplômées et diplômés des institutions collégiales de langue française et ceux de leurs homologues de langue anglaise est petit. Celles et ceux qui sont issus des institutions de langue française et bilingues reçoivent un salaire de 32 996 $, qui est légèrement plus élevé que la moyenne provinciale de 32 669 $. Pour les diplômées et diplômés des institutions de langue française et bilingues, le salaire moyen annuel est de 59 044 $, ce qui est légèrement plus élevé que la moyenne de 58 448 $.

Quelques Témoignages

Maia Maia veut étudier en sciences infirmières. Elle fait une analyse détaillée des avantages et désavantages de tous les programmes en province. Ne pouvait cerner aucune grande différence entre les programmes qu’elle juge de qualité égale, elle choisit un élément de plus value. Elle m’explique qu’il est important pour elle de prendre sa place comme francophone dans le système de santé du Sud-ouest ontarien dès ses études, pour éviter les situations comme celles que sa grand-mère a vécues. Originaire du Sud-ouest, cette septuagénaire ne parle pas et ne comprend pas l’anglais. Malheureusement, il y avait peu de personnel de santé bilingue qui pouvait appuyer la famille pour expliquer à la grand-mère ce qui se passait. Dans cette région, il y a beaucoup de patients qui sont francophones et ne comprennent pas ce qui arrive lorsqu’ils sont à l’hôpital. Ils ont besoin qu’un des professionnels de la santé puisse communiquer avec eux en français et leur expliquer ce qui se passe et ce qui ne va pas et essayer de les calmer et tout ça.  

Alex Alex a dix huit-ans. Il est élève de 12e année à l’école secondaire, mais est également propriétaire et contremaitre de sa propre compagnie de construction. Passerelles, Éducation coopérative L’école ne me prépare pas du tout pour le monde du travail. Il n’y a pas vraiment de cours à l’école qui te montrent comment gérer une compagnie, les ressources humaines, comment gérer ton argent. Alex cherche à apprendre des métiers peu ou pas pratiqués au Canada, puis ensuite se former en gestion. Il veut agrandir sa compagnie et montrer aux autres les métiers afin de passer à la gestion.

Sophie Sophie commence à explorer ses choix postsecondaires dès la 10e année. Elle excelle en mathématiques et en affaires. S’y connaissant par rapport à ses forces et ses limites, elle voulait explorer l’offre de programmes aux universités à moins de 2 heures de route de son foyer parental, limite supérieure pour lui permettre de bénéficier du soutien et de l’appui de sa famille et de ses amis. Toutefois, il n’y a aucun programme postsecondaire offert en français sur le territoire imposé par sa limite de confort personnel. Elle choisi un programme universitaire en affaires. Dès la 3e semaine de cours, elle se sent misérable. J’aurais bien aimé rester à l’université, mais ce n’était pas ma place. Je suis allée voir au collège selon l’avis du doyen. Au début j’étais insultée, je lui ai dit que je suis intelligente. Il m’a dit que ça n’a rien à faire avec l’intelligence, mais les styles d’apprentissages et nos attentes. Lors de ma visite, j’ai senti un poids me quitter. Le prof avait tant d’exemples l’un après l’autre pour assurer la compréhension, précisait les applications des théories. Je ne comprends pas pourquoi on ne m’a jamais parlé des programmes collégiaux au secondaire. Je leur ai demandé et on m’a dit que c’était parce que j’étais forte. Je me suis inscrite dans le programme collégial qui a une entente de transition en 3e année vers l’université. Depuis ce temps, je me sens bien avec ma décision alors que je ressens le regard désapprobateur de mes enseignants du secondaire et de ma mère. Il faut éviter que les gens soit stigmatisés quand ils font un tel choix !

À vous la parole

Questions à débattre aux tables de discussion : Quelles sont les informations dont les jeunes ont besoin pour faire des choix (d’études et de carrière) éclairés ? Le système d’éducation dispose-t-il de toutes les informations nécessaires pour aider les jeunes à faire des choix éclairés ? Quelles sont les formations linguistiques dont les jeunes ont besoin pour s’intégrer sur le marché du travail de demain ? Y a-t-il des changements à apporter dans l’offre de cours (idéologie, politiques, pratiques, formation) ?

Mise en commun

Merci de votre écoute et de votre participation ! slamoureux@uottawa.ca normand.labrie@utoronto.ca