Troubles psychiatriques Dr Laurence Petit EMGE – Hôpital Bretonneau laurence.petit@brt.aphp.fr
Généralités Antécédents psychiatriques anciens (schizophrénie et psychoses chroniques, troubles de l’humeur, troubles de la personnalité) Pathologies psychiatriques d’apparition tardive (PHC, alcoolismes tardifs …) Pathologies neurologiques avec symptomatologie psychiatrique
Particularités de la personne âgée Capacités d’adaptation diminuées Propension à délirer plus importante Problématiques centrées sur les pertes Diminution de l’autonomie psycho-sociale Atteintes sensorielles Comorbidités somatiques +/- invalidantes Vieillissement cérébral
En institution Nécessité de régression dans une acceptation passive, tolérance/ frustration Contraintes institutionnelles Facteurs anxiogènes multiples Institution dépersonnalisante (le cadre, les horaires, l’absence d’intimité, cohabitation …)
Troubles psychiatriques chez les résidents âgés Les personnalités pathologiques Les maladies psychiatriques
Personnalités pathologiques
La personnalité Plusieurs modèles (psychanalytique, tempérament/caractère, bio-psycho-social…) Description à l’aide de traits de personnalité Un ensemble stable de traits de personnalité qui se construit depuis l’enfance Ensemble des stratégies à visée défensive et adaptative
Exemples de personnalité pathologique Personnalité paranoïaque (rigidité, méfiance) Personnalité histrionique (théâtralité) Personnalité narcissique (égocentrisme) (12 personnalités pathologiques décrites dans la classification internationale des troubles mentaux- DSMIV)
Conséquences Renforcement (narcissique… ou minoration (psychopathe…) des troubles avec l’avancée en âge Le contexte et l’environnement : mise à l’épreuve Anosognosie fréquente
Troubles psychotiques
Troubles psychotiques Troubles de la conscience de soi Hallucinations Délires/ idées délirantes Syndrome dyséxécutif Bizarrerie Troubles de la relation (contact difficile) Difficulté d’adhésion aux soins/ anososgnosie
Troubles psychotiques Capacités d’adaptation faibles Capacités de socialisation altérées Conflits et frustrations générateurs d’angoisse Perceptions altérées
Troubles psychotiques Ce sont des maladies chroniques Mode évolutif fait d’accalmies et de décompensations Nécessité d’une prise en charge au long cours et d’un traitement au long cours
Conséquences Conduites agies/ défaut de verbalisation Relations familiales particulières (fusionnelles) Relations duelles parfois difficiles Réceptif au cadre et à l’autorité
Chez le résident psychotique Savoir écouter le résident délirant, sans avaliser mais sans infirmer brutalement S’adapter au délire Savoir respecter quelques symptômes Créer une relation de confiance/ notion de référent Éviter les comportements intrusifs
Conclusion L’institution doit avoir un rôle contenant et sécurisant Toute décompensation peut être le signe d’une souffrance