THEME Présenté par: Clément OUONGO

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Transcription de la présentation:

PROBLEMATIQUE DU TRANSPORT ET DE LA SECURITE ROUTIERE DANS LA VILLE DE OUAGADOUGOU THEME Présenté par: Clément OUONGO Officier Supérieur de Police Municipale Directeur de la Police Municipale de OUAGADOUGOU BURKINA FASO

Aujourd’hui, il m’a été demandé de réfléchir avec vous sur « la problématique du transport et de la sécurité routière dans la ville de Ouagadougou ».

Avant de développer ce sujet, il convient de relever le postulat suivant: Toutes les villes africaines font face à des problèmes de sécurité routière qui sont à peu près les mêmes. Ce qui explique l’intérêt des rencontres de ce genre qui permettent de partager les expériences. En effet, quoi qu’on dise, certaines villes ont réussi avec plus ou moins de bonheur à faire face à leurs préoccupations tandis que d’autres recherchent toujours leurs marques.

Ceci dit, pour revenir au sujet qui me permet d’être encore devant vous aujourd'hui, à savoir: «la problématique du transport et de la sécurité routière dans la ville de Ouagadougou », je me propose de soumettre à votre réflexion les aspects suivants : les infrastructures routières et les moyens de transport à Ouagadougou ; les problèmes de circulation dans la ville de Ouagadougou ; les réponses de la municipalité face aux problèmes de sécurité routière. 

I - LES INFRASTRUCTURES ROUTIERES ET LES MOYENS DE TRANSPORT DANS LA VILLE DE OUAGADOUGOU L’état des lieux laisse voir un réseau routier approximatif ou inadapté et des moyens de transport divers et abondants.

A/ Le réseau routier De manière grossière, la ville de Ouagadougou compte plus de 6000 rues avec seulement : - 165 kms de routes bitumées ; - 23 kms de voies cyclables dont 7 kms non utilisables ; - 121 carrefours sont équipés de feux tricolores dont 114 fonctionnels. Ces derniers temps, la Commune a fait des efforts dans le bitumage et l’équipement des voies en feux tricolores avec le soutien de l’Agence Française de Développement ; mais il faut avouer que beaucoup reste à faire.

En effet, la plupart des voies restent en terre battue et non entretenues, difficilement carrossables la saison pluvieuse. Pour ce qui concerne les voies bitumées où la plupart des accidents se produisent, nous avons : - les voies à double sens : elles sont en nombre très limité ;

- les voies à sens unique : elles sont les plus nombreuses ; le problème est qu’elles font à peine sept mètres de largeur, charriant les usagers dans tous les sens comme les voies à double sens.

Elles n’ont donc de sens unique que de nom Elles n’ont donc de sens unique que de nom. Or, les usagers de la route sont très nombreux, rendant ces voies encombrées en permanence. Il est donc important pour les gouvernants, qu’ils soient locaux ou nationaux, de construire des voies larges, adaptées afin de minimiser l’insécurité routière qui prévaut dans nos villes. Les états suivants nous donnent une idée de la situation des déplacements à Ouagadougou sur le réseau bitumé :

1) Etat des déplacements en 2000 MODE VELOS DEUX ROUES MOTORISEES VOITURES PARTICULIERES TRANSPORT COLLECTIF ou TRANSPORT en COMMUN TOTAL Part Modale % 20 58 14 08 100 Nombre de déplacements 300.000 870.000 210.000 120.000 1.500.000

2) État des déplacements en 2010 MODE Vélos 2 RNM VP TEC TOTAL Part modale (%) 17 30 18 35 100 Nombre de déplacements 510.000 900.000 540.000 1.050.000 3.000.000 Légende : 2RM : Deux roues motorisées VP : Voitures particulières TEC : Transports Collectifs (ou transport en Commun)

Ces états nous montrent qu’au regard de la qualité de notre réseau routier, les gouvernants locaux doivent développer davantage les transports en commun (taxis, bus…) afin d’éviter dans un avenir proche des goulots d’étranglement en matière de circulation routière. Du reste, l’insécurité routière qui prévaut dans nos villes mérite qu’on tire la sonnette d’alarme. La question n’est donc plus aujourd’hui de développer les transports en commun ou non, mais comment faire pour en tirer le maximum profit.

B- les moyens de transport La ville de Ouagadougou est réputée comme étant la capitale des deux (02) roues en Afrique. En effet, la première chose qui frappe un étranger dans la ville de Ouagadougou, c’est l’abondance des engins à deux roues (vélos, motos).

La situation est d’autant plus critique que cette dernière décennie, on a connu une explosion des engins à quatre roues dans notre ville. En effet, chaque citoyen moyen veut avoir sa voiture, surtout qu’il y en a de toutes les bourses avec les voitures dites « France au revoir, bonjour l’Afrique » ou voitures d’occasion. L’Afrique constitue la poubelle de nombreux véhicules hors d’usage de l’Europe. Avec le réseau routier qu’on a, la circulation routière devient infernale à Ouagadougou.

Au-delà des moyens individuels de transport, il y a des transports en commun comme : Les taxis : environ 2000 véhicules circulent dans la ville de Ouagadougou mais leur état pose problème. En effet, ce sont des véhicules vétustes, admissibles à la casse. La situation de pauvreté voire de misère fait qu’ils continuent toujours de circuler.

SOTRACO : environ une quarantaine de bus circulent dans une ville de plus de 22 000 hectares. En aucun moment ils ne peuvent couvrir la superficie de la ville, encore moins satisfaire une population de plus d’un million deux cent cinquante mille habitants (1.250.000). d’où la nécessité d’améliorer ces moyens de transport.

Il faut dire que tous ces moyens de transport sur les rues de Ouagadougou font un peu désordre, accroissant le sentiment d’insécurité.

II – LES PROBLEMES DE CIRCULATION ROUTIERE DANS LA VILLE DE OUAGADOUGOU De façon générale, la ville de Ouagadougou a comme préoccupation en matière de circulation routière, l’insécurité routière. De façon spécifiques, les questions comme : la circulation des poids lourds, les stationnements dans la ville, l’insuffisance des gares routières, viennent aggraver l’insécurité routière dans notre ville.

A- L’insécurité routière. Dans la ville de Ouagadougou, la route tue. Les tableaux ci-après illustrent parfaitement l’ampleur du phénomène :

I- État des victimes conscientes 555 55 ans et plus 2531 36 à 55 ans 9648 0 à 35 ans Total Nombre Tranches d’âges 12734

II – État de victimes inconscientes 15 55 ans et plus 147 36 à 55 ans 558 0 à 35 ans Total Nombre Tranches d’âges 720

III- État des victimes décédées 11 55 ans et plus 34 36 à 55 ans 104 0 à 35 ans Total Nombre Tranches d’âges 149

Ces états de la Brigade Nationale des Sapeurs Pompiers de 2007 montrent que les jeunes sont les plus touchés par les accidents de la circulation et posent de façon évidente la responsabilité des communes dans la protection des citoyens, surtout la frange qui constitue le socle même du développement : la jeunesse. Il est vrai que la ville de Ouagadougou est reconnue comme étant la capitale des deux (02) roues en Afrique, mais l’abondance de ces moyens de locomotion n’explique pas bien l’insécurité routière.

B- Les causes de l’insécurité routière Des raisons plus évidentes expliquent cela à savoir : - La méconnaissance du code de la route : Une des raisons de l’insécurité routière dans la ville de Ouagadougou est la méconnaissance du code de la route.

C’est en cela qu’il faut saluer le ministre de la jeunesse et de l’emploi qui a décidé en Juillet dernier que le prix du permis de conduire est désormais de vingt mille (20.000) francs pour la catégorie B et vingt sept mille mille (27.000) francs pour les poids lourds au profit de la jeunesse burkinabé. Ce qui va diminuer à terme l’insécurité routière au Burkina Faso.

◘ le non respect du code de la route : Le peu de gens qui ont fait le code de la route ne le respecte pas. L’incivisme et l’intolérance sont des préoccupations dans la ville de Ouagadougou, aggravant ainsi le sentiment d’insécurité lorsqu’on emprunte une route.

◘ L’étroitesse des voies : Une des raisons majeures de l’insécurité routière à Ouagadougou est l’étroitesse des voies.

Déjà, la ville a une population très nombreuse (plus de 1. 250 Déjà, la ville a une population très nombreuse (plus de 1.250.000 habitants) et chaque personne majeure veut son moyen de locomotion. Or, la plupart de nos voies sont étroites (largeur maximum de 06 mètres) et à double sens, charriant voitures, engins à deux roues, charrettes à traction humaine ou animale, … Dans un tel capharnaüm, le nombre d’accidents ne peut qu’être élevé.

◘ l’insuffisance des transports en commun : Il y aurait moins de problème de circulation si notre commune avait pu bâtir une politique solide en matière de transport en commun : qu’il soit privé ou public. Malheureusement, le système mis en place (SOTRACO, Taxis) est tellement insuffisant et défaillant que les citoyens préfèrent toujours se déplacer avec leurs propres moyens de locomotion.

le cas de la circulation des poids lourds dans la ville : Une autre cause de l’insécurité est la circulation des poids lourds dans la ville de Ouagadougou. En effet, les gros véhicules compliquent la circulation dans la ville.

III- LES REPONSES DE LA MUNICIPALITE FACE A L’INSECURITE ROUTIERE En vue de lutter contre l’insécurité routière dans la ville de Ouagadougou, la Police Municipale de Ouagadougou mène des actions à la fois préventives et répressives.

A- En matière de Prévention. La Police Municipale étant une police administrative, ses missions sont beaucoup plus d’ordre préventif. Ainsi, face à l’insécurité routière et au regard des causes qui l’expliquent, deux méthodes sont utilisées pour assister les populations : il s’agit de la méthode directe et de celle indirecte. L’assistance directe consiste à aller au niveau des carrefours reconnus difficiles à travers la ville pour assister les citoyens, surtout les élèves qui vont à l’école.

Par ailleurs, dans le cadre de l’assistance directe, la Police Municipale a créé depuis 2007 un service « suivi des élèves ».

Quant à l’assistance indirecte, étant entendu que la Police municipale ne peut être partout à la fois pour toucher les jeunes et les enfants, et même ceux qui sont au-delà de ces âges, c'est-à-dire, les adultes, la communication par les médias a été préconisée. Ainsi, par l’intermédiaire d’une télévision privée, « canal 3 », nous animons quotidiennement une rubrique sur la circulation routière qui est régulièrement suivie et bien appréciée, même par les adultes.

B- En matière de répression. Mesdames et messieurs, chers participant, je vous disais tantôt qu’en tant que police administrative, les actions de la Police Municipale étaient basées beaucoup plus sur la prévention. Mais nous savons également que la frontière entre la police administrative et la police judiciaire est très mince, si bien que dénier à la Police Municipale toute compétence judiciaire serait du même coup l’empêcher de travailler

Voilà pourquoi le législateur a limité cette compétence en la cantonnant au plus bas de l’échelle des infractions pénales à savoir les contraventions. Cette compétence résiduelle permet donc à la Police Municipale de réprimer les contrevenants qui enfreignent certaines règles dont les sanctions ne dépassent pas la contravention. Ainsi, par exemple en vue de protéger les jeunes qui constituent la majorité des victimes de la circulation routière, et face aux effets limités de la prévention, nous réprimons parfois le non respect du code de la route.

Les infractions récurrentes relevées en matière de circulation routière sont : le non respect des feux tricolores ; le non respect des panneaux de stop ; l’excès de vitesse ; le défaut d’éclairage ; la communication au volant ; l’ébriété.

Si l’insécurité routière est tenace, c’est parce que les infractions relevées persistent. En les réprimant, nous pensons également aider tous ceux qui n’entendent pas le langage de la prévention à revenir sur le droit chemin afin de minimiser l’insécurité.

Mesdames et messieurs, l’insécurité routière est un fléau comme le sida ou le paludisme. Les pouvoirs publics, notamment les gouvernants locaux doivent y accorder une attention particulière. La Police Municipale est consciente des insuffisances qu’elle accuse en matière de sécurité routière. En effet, avec un effectif total de quatre cent soixante cinq (465) agents pour une population de l’ordre d’un million deux cent cinquante mille (1.250.000) habitants dont plus de 60% de jeunes, la tâche n’est pas aisée.

Mais il convient de reconnaître qu’en dépit de cet état de fait, la Police Municipale est appréciée aujourd’hui, et ce, avec son premier responsable en tête, à savoir le maire de la ville, Simon COMPAORE. En effet, Ouagadougou a un Maire atypique ; la sécurité des habitants de la commune constitue sa priorité principale ; aussi, n’hésite-t-il pas à s’investir personnellement dans diverses activités sécuritaires.

Grâce à lui, la Police Municipale a pu bénéficier de la coopération de communes étrangères plus aisées, la rendant ainsi plus opérationnelle. Nous sommes disposés à partager notre expérience avec toues les communes qui voudraient donc s’en inspirer.

Je vous remercie !