SENSIBILISATION A L’ENTREPRENEURIAT

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
PROGRAMME TERMINALE CGRH
Advertisements

L’équipe de soins au travail
Définition de la compétence et du rôle de la formation
LE LEADERSHIP.
Les bases de la COMPTABILITE
Yacine DIAGNE GUEYE ENDA ENERGIE
1 TCHAD ATELIER PARIS21 SUR LUTILISATION DES STATISTIQUES DANS LES POLITIQUES DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE ET DE DEVELOPPEMENT Yaoundé 09-11/12/02 Producteurs.
Les points ECVET Outil de communication conçu à partir des documents développés pour l’organisation des réunions du projet.
Programme de travail 1 – Objectifs 2 – Continuité 3 – Evolution
Le projet pluridisciplinaire à caractère professionnel
Économie Gestion en Baccalauréat industriel
Sociologie de l’action sociale contre la sociologie du fait social
ECONOMIE BTS 1&2 LES OBJECTIFS
MANAGEMENT DES RISQUES PSYCHOSOCIAUX
Simulation de management Principes d’une simulation de gestion
PLAN DU COURS Outils de traitement des risques
1 Le management des entreprises en STS Formation du 2 avril 2008.
Rénovation STMG : programme de Management
Ressources Humaines & Communication
MANAGEMENT DES ORGANISATIONS
STMG Sciences et Technologies du Management et de la Gestion
La décennie qui vient de sécouler a en effet été fortement marquée par « lirrésistible ascension » de la notion de compétences dans le champ de léducation.
Université dEvry – Val dEssonne Master Génie des Matériaux M2 SCIENCES DU CHERCHEUR ET DE LINGENIEUR Jean Hache 2009/2010.
sur le concept de médiation
Environnement Interne de l’Entreprise
REMUNERATION, PRIMES, INTERESSEMENT
« Nous sommes en train de passer dune société de managers à une société dentrepreneurs » John Naisbitt Centre National de lEntrepreneuriat.
Table ronde N° : 5 Thème : Les nouvelles générations entrepreneurs vietnamiens Intervenant : Le Quan, Université de commerce (Vietnam) Les Rencontres entrepreneuriales.
MRP, MRP II, ERP : Finalités et particularités de chacun.
Logique entrepreneuriale et managériale
COLLOQUE ANNUEL DU CCPME/CCSBE TROIS-RIVIERES SEPTEMBRE 2006
Vuibert Systèmes dinformation et management des organisations 6 e édition R. Reix – B. Fallery – M. Kalika – F. Rowe Chapitre 1 : La notion de système.
introduction à la sociologie cours 4
16/10/10 Préparé par: Ing. Rodrigue OSIRUS (+509) , *** Conception dun site web Cours: Conception.
Caractéristiques Motivations
Organisation &management
DEVELOPPEMENT DURABLE » « Penser global, agir local »
ESPRIT DE CORPS.
Le management strategique
ENTREPRISE.
Régulation marchande et politiques économiques Quelques notions sur le rôle du marché et lintervention de lEtat.
La voyage de Jean Pierre
1 Conduite du changement LA CONDUITE DU CHANGEMENT.
Économie-gestion en baccalauréat professionnel dans le secteur de la production Février 2013.
EDUCATION MUSICALE Réunions d’animation pédagogique
Les communautés de pratiques
La gouvernance.
CYCLE COMPTABLE 1. DÉBIT = CRÉDIT 2. REGISTRES COMPTABLES
© Alain Noël, Ph.D., F.Adm.A. 1 Le concept de stratégie par Alain Noël, M.B.A.,Ph.D., F.Adm.A.
Processus d’éthique des affaires
Le management des compétences
- Apporteurs de capitaux.
La finalité de l’entreprise
Business concept template MODÈLE DE CONCEPT D'AFFAIRE
GOUVERNANCE ET DEMARCHE QUALITE
Caractériser la logique et l’esprit entrepreneuriale.
"L’éducation à l’entrepreneuriat et à l’esprit d’entreprendre"
La motivation au travail
Fiche auteur - Management des entreprise
Exposé d’éthique des affaires convictions et compromis
Spécialités Gestion et Finance Ressources humaines et communication
Création d’entreprise : les 12 pièges à éviter Metz, le 22 novembre 2007.
Management « art de gérer les organisations ». 2 Introduction Le management est le socle de la série STG En quoi cette matière n’est-elle pas une autre.
VRAI ou FAUX. 1. Entrepreneurship : inné ou acquis? Certains ont plus de dispositions ! D’autres peuvent les développer ! Réflexion L’entrepreneurship,
Licence « Creative Commons » (CC-BY-NC-SA) Thierry Burger-Helmchen, Projet BourbaKeM, élément n°4, Projet BourbaKeM Elément n° 4 : Introduction.
AFPA Auvergne1 Entreprendre : y pensez-vous ?. AFPA Auvergne2 Objectif Sensibiliser aux possibilités de la création d’activités ou d’entreprise Informer.
Le cabinet d’avocat: une entreprise du droit Présentation de Maître Mame Adama GUEYE Formation Continue CIFAF Dakar 2 Décembre 2014.
MANAGEMENT DES ORGANISATIONS COURS : M-C CESARE
« LA PERFORMANCE DOIT ÊTRE GÉRÉE… ». 2 GÉRER / MESURER ? GÉRER LA PERFORMANCE DES PERSONNES, C’EST BEAUCOUP PLUS QUE LA MESURER. Partager.
Le contrôle de gestion dans le secteur public
Transcription de la présentation:

SENSIBILISATION A L’ENTREPRENEURIAT ESC 1 2011 - 2012 J.BILLET

PRESENTATION DU MODULE J.BILLET

LES 5 SEANCES S1 UNIVERS CONTINGENT : CONTEXTE ET CULTURE ENTREPRENEURIALE S2 ENTREPRENEURS, PARTIES PRENANTES et ENTREPRENEURIAT S3 DIFFERENTES TYPOLOGIES ENTREPRENEURIALES S4 LE PROCESSUS ENTREPRENEURIAL : la création d’un projet S5 LE PROCESSUS ENTREPRENEURIAL : le développement d’un projet J.BILLET

UNIVERS CONTINGENT : CONTEXTE ET CULTURE ENTREPRENEURIALE SEANCE 1 UNIVERS CONTINGENT : CONTEXTE ET CULTURE ENTREPRENEURIALE J.BILLET

Plan séance 1 Présentation du module et des axes de sensibilisation à l’entrepreneuriat : objectifs, attentes et travail à réaliser C’est Quoi Entreprendre? Définition Les facteurs facilitateurs à l’entrepreneuriat Etude de cas : « Art & Surf »: Analyse de l’Univers contingent Analyse des réactions de la société Définition de l’Entrepreneuriat J.BILLET

I – ENTREPRENDRE et ENTREPRISE J.BILLET

I –1 C’EST QUOI POUR VOUS ENTREPRENDRE I –1 C’EST QUOI POUR VOUS ENTREPRENDRE ? Donner une définition « Avoir le courage d’entreprendre quelque chose est l’un des principaux facteurs du succès. » « En période « normale » les clefs de succès d’un homme dépend à seulement 5% de ce que les autres font pour lui » [James A. Worsham] J.BILLET

DEFINITION d’ENTREPRENDRE « Entreprendre n’est pas gérer » (François Dalle, président de l’Oréal de 1957 à 1984) Etymologie : Entre, et prendre L'ancienne langue disait souvent emprendre. “entreprendre” ne signifie pas seulement créer une société, mais plutôt «mordre la vie à pleines dents » pour « faire bouger le monde », aller jusqu’au bout de ses projets, que ce soit un projet de vie, une passion ou, dans ce cas-ci, une entreprise. Innover et entreprendre sont deux activités à forte valeur ajoutée, intimement liées J.BILLET

L'acte d'entreprendre Selon Michel Coster (ESC Lyon) « l'enjeu est de construire une organisation apte à "fabriquer" la valeur source de l'avantage concurrentiel de la future entreprise. Il s'agit de réunir les ressources et compétences dans un ensemble harmonieux n'obéissant cependant pas tous aux mêmes règles de fonctionnement. L'aboutissement de l'acte d'entreprendre consiste donc à réunir des personnes aux intérêts et objectifs dissemblables tout en parvenant à privilégier une indispensable efficience collective, ce par ajustements interindividuels et collectifs. » J.BILLET

L’esprit d’entreprendre ou esprit entrepreneurial « L’esprit d’entreprendre ou esprit entrepreneurial ne doit pas être confondu avec l’esprit d’entreprise. L’esprit d’entreprise semble renvoyer à un ensemble d’attitudes générales positives vis-à-vis de la notion d’entreprise et de celle de l’entrepreneur. L’esprit d’entreprendre, lui, est davantage relié à la prise d’initiative et à l’action … L’esprit d’entreprendre est au cœur des débats du management moderne. (Léger-Jarniou, 2003) ». L’éducation entrepreneuriale doit libérer l’esprit d’initiative des individus et favoriser des pratiques entrepreneuriales, pour créer de la valeur ajoutée pour l’entreprise. J.BILLET

L’Esprit d’Entreprendre L’esprit d’entreprendre est « la mentalité et la façon de penser qui conduisent un individu (ou un groupe d’individus) à repérer des opportunités et à réunir les moyens nécessaires pour les exploiter en vue de créer de la valeur ». L’esprit d’entreprendre est de ce fait la mentalité qui conduit un individu passif à prendre l’initiative, à relever des défis et à devenir acteur de son propre avenir personnel et professionnel. L’esprit d’entreprendre est avant tout une attitude générale qui repose certes sur des compétences liées au « savoir » et au « savoir-faire » mais qui se fonde avant tout sur des compétences liées au « savoir-être » de l’individu telles que par exemple la persévérance, la créativité, l’esprit d’initiative ou la responsabilité. J.BILLET

Le régime d’auto-entrepreneur révolutionne l’acte d’entreprendre 200 000 Auto-Entrepreneurs pour près de 200 millions d’euros de chiffre d’affaires En seulement 8 mois le régime de l'auto-entrepreneur a révolutionné l’acte d’entreprendre. Les chiffres sur la création d’entreprise publiés par l’INSEE indiquent que près de 200 000 auto-entrepreneurs sont recensés sur les entreprises créées pour 2009 soit plus d’une création d’entreprise sur deux. Des auto-entrepreneurs qui ont généré un chiffre d'affaires global de 180 millions d'euros au cours des six premiers mois de l'année générant 31 millions d’euro de recettes pour les caisses de la Sécurité sociale (source ACOSS). J.BILLET

I- 2 C’EST QUOI L’UNIVERS CONTINGENT DE L’ENTREPRISE I- 2 C’EST QUOI L’UNIVERS CONTINGENT DE L’ENTREPRISE ? « Il n’existe rien de constant, sinon le changement. » BOUDHA J.BILLET

Définitions de l’entreprise d’un point de vue général Dans un sens économique, une entreprise est une structure économique et sociale comprenant une ou plusieurs personnes et travaillant de manière organisée pour fournir des biens ou des services à des clients dans un environnement concurrentiel (le marché) ou non concurrentiel (le monopole). On compte 2 900 000 entreprises en France en 2008. Étymologiquement, le terme dérive de « entreprendre », daté d'environ 1430-1440 avec le sens de « prendre entre ses mains ». Aux environs de 1480, il prit l'acception actuelle de « prendre un risque, relever un défi, oser un objectif ». L'entreprise individuelle ou en nom propre est exploitée par une personne physique seule, une entreprise individuelle n'a pas de personnalité ni de patrimoine distinct de ceux de la personne physique qui l'exploite. Une entreprise est initiée et dirigée - au moins à ses débuts - par un entrepreneur. Elle se différencie du simple projet dont l’organisation est destinée à se dissoudre à son terme. L’entreprise est plutôt conçue dans la durée et pour la conduite de plusieurs projets similaires, ce qui implique une pérennité des structures Pour exister dans un environnement concurrentiel, une entreprise doit satisfaire ses clients et générer un profit (ou bénéfice), c'est-à-dire réaliser un chiffre d'affaires supérieur à la somme de ses coûts (salaires et charges, achats, frais de fonctionnement, amortissements des investissements, impôts et taxes, etc...) J.BILLET

DEFINITIONS DE L’ENTREPRISE APROCHE ECONOMIQUE : Entreprise = E au cœur de la création de richesse, notion de VA E = unité de production qui combine des facteurs de production pour produire des Biens et Services C’est un agent économique qui crée de la richesse ( la VA) et la répartit entre les employés, les fournisseurs, les actionnaires et le reste de la collectivité (prélèvements fiscaux et sociaux) APPROCHE SOCIALE : responsabilité sociale de l’E E = communauté de travail ayant une responsabilité sociale et sociétale (concept de l’E citoyenne) C’est un lieu où les individus mettent en commun leurs compétences et leurs économies pour produire ce dont ils ont besoin. J.BILLET

« La raison d’être d’une entreprise est de permettre à des gens ordinaires de faire des choses extraordinaires. » Peter DRUCKER MANAGERIALE : E centre de décision Les décisions sont stratégiques, tactiques ou opérationnelles. ORGANISATIONNELLE : E structure propre C’est une organisation avec un statut juridique, une hiérarchie, un style de management. Répartition des pouvoirs entre propriétaires et dirigeants. SYSTEMIQUE : E système dans sa globalité E = ensemble d’éléments en interaction. C’est un système ouvert sur l’extérieur, système finalisé avec des objectifs et qui est régulé. J.BILLET

Pour Franck Riboud, chef d’entreprise de Danone, l'objectif de l'entreprise n'est pas de faire du profit, mais c'est de satisfaire les besoins des parties prenantes : actionnaires, salariés, fournisseurs, clients et autres. « Une entreprise doit créer de la valeur pour ses actionnaires car sans leur investissement il n'y a pas d'économie. Mais au même titre qu'elle doit créer, à travers ses propres investissements, de la valeur et de la richesse pour ses autres parties prenantes. Car c'est aussi du développement et du bien-être de son environnement que dépend sa pérennité. Et c'est de cette manière qu'elle acquiert son utilité sociale….  La question n'est donc pas de savoir s'il faut ou non faire du profit : un dirigeant qui oublierait qu'un niveau de profit satisfaisant est le premier critère de succès et de durabilité conduirait l'entreprise à sa perte. La question est de savoir comment on construit son profit dans la durée et comment on l'investit en tenant compte des contraintes et des intérêts de ses différentes parties prenantes. En un mot, comment on gère les équilibres complexes et les inévitables contradictions entre efficacité et protection, court terme et long terme, intérêts individuels et bien-être collectif... » Jeudi 9 juillet 2009 J.BILLET

LES STRUCTURES ORGANISATIONNELLES Organisation du grec « organon » = outil, instrument « Une organisation, c’est un ensemble de personnes entreprenant une action collective à la poursuite de la réalisation d’une action commune. » Henry MINTZBERG Entrepreneurship et l’innovation : Schumpeter (créativité et innovation & fluctuation économique) Entrepreneuriat : F. Knight ( prise de décision dans un contexte incertain) Rôle de l’entrepreneur : sa capacité à proposer une vision nouvelle, souvent en rupture. L’organisation cherchera en priorité à avoir une attitude proactive face à la nouvelle donne économique. J.BILLET

II - LES FACTEURS FACILITATEURS à L’ENTREPRENEURIAT J.BILLET

Pourquoi former à l’entrepreneuriat Pour l’épanouissement personnel de l’individu Développement de talents, de créativité Réalisation de rêves Acquisition d’indépendance Sentiment de liberté C’est un processus d’apprentissage en SOI qui aide au développement de l’Individu Pour une dimension économique et sociétale de l’entrepreneuriat C’est un moteur de croissance économique dans une économie de marché. C’est une mise en valeur du rôle de l’entrepreneur dans la société. Cela permet d’intégrer des comportements par l’action et développer la prise d’initiative, l’autonomie, la responsabilité et la créativité de l’acteur économique. J.BILLET

Développement du goût d’entreprendre et stimulation de l’esprit d’entreprendre L’enseignement de l’entrepreneuriat peut-être un des éléments contributeurs au développement de l’entrepreneuriat et de l’esprit d’entreprendre. Comme on se forme tout au long de sa vie, on peut chercher à développer et entretenir son esprit d’entreprendre ! « L’esprit d’entreprise n’est pas une qualité innée, mais une discipline d’esprit et d’action qui peut-être l’apanage de beaucoup pour peu qu’on les y forme et les renforce. » (Michel Santi) J.BILLET

Ne dit-on pas : « Entreprenant aujourd’hui…entrepreneurs demain » ! L’esprit d’entreprendre est au cœur des débats du management moderne. (Léger-Jarniou, 2003) ». L’entrepreneuriat est un état d’esprit et une dynamique d’action qui peut s’enseigner sous diverses formes : sensibilisation et formation aux situations, techniques et outils spécifiques et aussi des mesures d’accompagnement (Fayolle, 2002). J.BILLET

III – LE CHAMP DE L’ENTREPRENEURIAT J.BILLET

L’entrepreneuriat L’entrepreneuriat est étroitement associé à la création d’entreprise, mais le champ est plus large que cela. Ses composantes sont analysées par des économistes, des sociologues, des historiens, des psychologues, des spécialistes des sciences du comportements ou des sciences de gestion (Filion, 1997). Pour Filion (1997) : Schumpeter est le père du champ de l’entrepreneuriat. J.BILLET

L’approche fonctionnelle des économistes 200 dernières années Les bases historiques appartiennent aux sciences économiques. Etude des fonctions de l’entrepreneur. Elle dégage 2 figures d’entrepreneurs: - l’entrepreneur-organisateur d’activités économiques - l’entrepreneur-innovateur (Baumol, 1993) Il joue 4 rôles fondamentaux (Landstrom 1998): - un « risk-taker/risk manager » (Cantillon, Say, Knight) - un « innovator » (Schumpeter) - un « alert seeker of opportunities » (Hayek, Mises, Kirzner) - un « coordinator of limited ressources » (Casson) J.BILLET

L’approche centrée sur les individus début années 50 Elle apporte des connaissances sur les caractéristiques psychologiques des entrepreneurs, leurs traits de personnalité, leurs motivations, leurs comportements, leurs origines et trajectoires sociales. Elle recherche un profil type d’entrepreneur. Elle s’interroge sur le caractère inné de l’entrepreneur. Weber a mis en évidence l’importance du système de valeurs . McClelland propose une théorie du besoin de réalisation; Les entrepreneurs ont un fort besoin d’accomplissement. Kets de Vries (école psychanalyste) dit que le comportement entrepreneurial est la résultante d’expériences vécues dans la tendre enfance et caractérisées par un environnement familial hostile et de nombreux problèmes affectifs. Une typologie classique est donné par Smith (1967) qui distingue 2 types d’entrepreneurs: le « crafstman » et « opportunistic » J.BILLET

L’approche centrée sur le processus début années 90 L’entrepreneuriat est un phénomène complexe et multidimensionnel et de plus, il existe une grande diversité dans les situations entrepreneuriales et les créations d’entreprises. (sciences de gestion, sciences de l’action, théorie des organisations) Les différents modèles partent de l’idée que le comportement entrepreneurial est la résultante d’un processus de type interactionniste entre les éléments qui appartiennent à l’environnement et d’autres éléments reliés à l’individu. J.BILLET

L’approche centrée sur le processus Il existe 2 approches: celle fondée sur l’émergence organisationnelle celle basée sur la notion d’opportunité entrepreneuriale Gartner, 1985,indique que les entrepreneurs et leurs projets entrepreneuriaux sont différent les uns des autres et il défend l’idée que l’entrepreneuriat est la création de nouvelles organisations. Selon lui, 8 thèmes structurent le champ de l’entrepreneuriat : l’entrepreneur, l’innovation, la création d’une organisation, la création de valeur, la diversité des secteurs, la croissance, le caractère unique de la notion d’entrepreneuriat et le statut de l’entrepreneur (propriétaire et dirigeant de son entreprise) J.BILLET

L’approche centrée sur le processus Bruyat et Julien, 2001: le système entrepreneurial (création de valeur ---- individu) est en interaction avec son environnement et le temps constitue une dimension incontournable. Fayolle, 2002 : une situation entrepreneuriale est la combinaison de 2 dimensions, le système et le processus, qui rendent compte des logiques d’action et d’évolution d’un acteur (entrepreneur) et de l’objet de sa « création » (le projet, l’organisation, l’entreprise ou l’activité virtuelle,…) Verstraete, 1999: «  l’entrepreneur est celui qui sait convaincre pour que les acteurs nécessaires adhèrent au registre conventionnel qu’il propose. » J.BILLET

IV – DEFINITION DE L’ENTREPRENEURIAT J.BILLET

Définition de l’Entrepreneuriat L’entrepreneuriat est un phénomène combinant un individu et une organisation. L’un se définit par rapport à l’autre. L’organisation : - c’est l’action d’organiser et de structurer les éléments qui nous entourent (et dont nous faisons partie) - c’est aussi le résultat de cette action Dans la dialectique individu-organisation: la cognition, l’action et la structure constitue les 3 dimensions interagissant tout au long du phénomène entrepreneurial. J.BILLET

Entrepreneuriat Verstraete, Fayolle, revue de l’Entrepreneuriat, 2005 C’est l’initiative portée par un individu (ou plusieurs individus s’associant pour l’occasion) construisant ou saisissant une opportunité d’affaires (du moins ce qui est apprécié ou évalué comme tel), dont le profit n’est pas forcément d’ordre pécuniaire, par l’impulsion d’une organisation pouvant faire naître une ou plusieurs entités et créant de la valeur nouvelle (plus forte dans le cas d’une innovation) pour des parties prenantes auxquelles le projet s’adresse. J.BILLET

Remise du cas Art & Surf Réfléchir et venir avec un exemple dont vous avez envie de parler sur un entrepreneur actuel