Le contrôle de surveillance Directive Cadre Eau les grands principes

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Transcription de la présentation:

Le contrôle de surveillance Directive Cadre Eau les grands principes Les Réseaux de suivi de la qualité des milieux aquatiques : Présentation et perspectives d’avenir 3èmes rencontres scientifiques de l’Agence de l’Eau Le contrôle de surveillance Directive Cadre Eau les grands principes Merci USTL pour infrastrcuture (amphi + dejeuner) + collegues + intervenants et participants programme chargé : Respect des horaires pour garder la pause de midi (convivialité + questions/discussions) et finir a l’heure (imperatifs des uns et des autres ne serait ce que les transports)

DCE : généralités Objectif général : protection des eaux intérieures de surface, des eaux de transition, des eaux côtières et des eaux souterraines Objectifs milieu naturel : Atteindre le bon état de toutes les masses d’eau (rivières, lacs, eaux de transition, eaux côtières) sauf pour les masses d’eau artificielles ou profondément modifiées (recherche du bon potentiel écologique) Atteindre le bon état chimique Eviter la dégradation de l’état actuel Objectifs spécifiques pour les zones protégées (production d’eau potable, zones de baignade, Natura 2000, directive habitats…) Echéance : 2015 mais possibilités de dérogation de délais et/ou d’objectif (bon potentiel) pour 2021 et 2027. Q

Quelques caractéristiques Echelle européenne (districts internationaux) Plan de gestion = 6 ans Large place donnée à la biologie Principe de l'écart à la référence basés sur des types de masses d’eau Organsia

22 HER de rang 1 et 120 Hydroécorégions de rang 2 (Cemagref, 2002) D’après des critères : géologiques (nature des roches) géomorphologiques (altitude, pente, densité du réseau hydrographique) climatiques (précipitation annuelles et saisonnières) phytoécologique (carte de Dupias et Rey)

22 HER de rang 1 et 120 Hydroécorégions de rang 2 (Cemagref, 2002) D’après des critères : géologiques (nature des roches) géomorphologiques (altitude, pente, densité du réseau hydrographique) climatiques (précipitation annuelles et saisonnières) phytoécologique (carte de Dupias et Rey)

Le croisement HER1 (dans certains cas HER2) avec 5 tailles de classes de cours d’eau et les types exogènes donne 124 types nationaux (12 en Artois-Picardie)

66 masses d’eau de surface = unités d’évaluation 61 communes du bassin migrent vers le bassin Seine Normandie 99 communes en provenance du bassin Seine Normandie migrent dans le bassin. Le bassin Artois-Picardie compte désormais 2486 communes 66 ME dont 55 sur DIE (38 naturelles; 12MEFM et 5 MA) et 11 sur le DIM (10, 1 , 0)

Les réseaux d’antan (avant la DCE) Réseau National de bassin Réseau Complémentaire AEAP 66 RNB + 130 RC Depuis les années 70 RNB 12/an et RC 6/an

Le programme de surveillance et les nouveaux réseaux DCE Le Réseau de référence (RR) et le contrôle de surveillance (RCS) : Changements à long terme des conditions naturelles et des incidences globales des activités humaines. Sites choisis pour refléter l’état général des eaux, l’évaluation des flux à la mer et vers un autre état Le contrôle opérationnel (RCO) : pour les ME en risque de non atteinte des objectifs environnementaux et pour évaluer l’efficacité du programme de mesures Le contrôle d’enquête : à effectuer en cas de non atteinte vraisemblable des objectifs de bon état et en l’absence d’éléments sur les causes, pour les pollutions accidentelles Le contrôle additionnel : en complément des RCS et RCO pour les zones inscrites au registre de zones protégées

Le réseau de référence Circulaire DCE 2004/08 du 23 décembre 2004 Constitution d’un réseau de 450 sites de référence sites non ou très peu impactés par les activités humaines.

Le contrôle de surveillance (circulaire du MEDD du 13 juillet 2006) 1500 sites nationaux répartis par bassin et par taille Pour le bassin Artois Picardie : 3 points retenus au titre des canaux artificiels, ainsi que 4 au titre des cours d’eau transfrontaliers avec la Belgique. les Grands et Très Grands cours d’eau n’existant pas, les 8 sites théoriques ont été répartis dans les autres classes.

Répartition par HER1 en proportion de surface par bassin et selon la densité de drainage 47 des 66 ME sont suivies

Sites transfrontaliers Sites ‘canaux’ 47 des 66 ME sont suivies

Quelques outils, techniques, et connaissances acquises en collaboration avec les universités de Lille et du littoral et susceptibles d’être utilisés dans les contrôles d’enquête Un partenariat de longue date Des travaux de recherche à caractère opérationnel et d’intérêt local

Une augmentation spectaculaire de la part prise par les espèces invasives A Férin, Gammarus pulex (41% des effectifs en 1996) est remplacé par Dikerogammarus villosus (40% des effectifs) en 2008 9 des 23 espèces recensées sont des invasives et totalisent 63 des effectifs D’après J. Bouquerel, 2008 Contact : USTL, A Leprêtre, lab. Econum Ecotox

Analyse à haute fréquence du phytoplancton marin en cytométrie de flux La mesure en cytométrie de flux peut être une alternative intéressante pour accéder au suivi en continu du phytoplancton marin et d’eau douce D’après N. Guiselin, 2007 Contacts : ULCO, F Artigas & JM Brylinski

Tests in-situ ou en laboratoire Test ‘phytobenthos’ pour l’évaluation de la contamination métallique et organique des cours d’eau D’après M Laviale, 2008 Support artificiel pour périphyton Tests in-situ ou en laboratoire 1 cm Contact : USTL, A Creach

Prélèvements et analyses de micropolluants in situ sur eau et sédiment Prélèvement de sédiments et découpage en tranches sous atmosphère inerte Utilisation d’échantillonneurs passifs pour la quantification de micropolluants sur eau et sédiment DET Diffusive equilibration in thin films mesure des concentrations dans l’eau interstitielle par équilibre entre le gel (agar agar ) et l’eau après qq heures d’exposition. OK pour les éléments majeurs. DGT Gradients Equilibration un Thin films : le gel est doublé d’une résine qui va pomper les substances (ici chelex pour métaux). La concentration se calcule en tenant compte du temps d’exposition (plus on expose, plus on pompe). OK pour les éléments de type métaux plus rares Dans les deux cas, possibilité de réaliser des profils avec définition de l’ordre du mm Objectif est de pouvoir procéder à des mesures in situ plutôt qu’en laboratoire pour éviter de perturber le sédiment Utilisation de microélectrodes pour la mesure en continu des métaux Tests en station de mesure en continu début 2009 Contacts : USTL, JC Fischer, B Ouddane & G Billon