L’Épilepsie.

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Transcription de la présentation:

L’Épilepsie

II Classification des crises III Facteurs de risques I Définition II Classification des crises III Facteurs de risques IV Examens diagnostiques V Traitements VI Rôle infirmier VII Conseils pratiques

Définitions La crise d’épilepsie est la manifestation clinique de l’hyperactivité paroxystique synchrone d’une population plus ou moins étendue de neurones. Les convulsions sont des décharges motrices involontaires ayant le plus souvent un caractère paroxystique qui dépendent de phénomènes irritatifs. Attention une crise d’épilepsie ne signifie pas être épileptique.

Classification des crises A Les crises généralisées B Crises partielles

Les facteurs de risques Les AVC récents ou cicatrice d’AVC Abcès ou malformation vasculaire Fièvre chez l’enfant, méningite ou encéphalite Le traitement anti-convulsivant est non suivi Sevrage éthylique Désordre métabolique: hyponatrémie, hypoglycémie, hypocalcémie Traumatisme crânien, séquelles de lésions néonatales Intoxication (cocaïne, antidépresseurs, alcool)

Examens diagnostiques L’examen clinique L’ électro-encéphalogramme qui est un tracé graphique des rythmes électriques cérébraux, les électrodes sont placés sur le cuir chevelu Renseigne sur l’activité neurophysiologique du cerveau dans un but diagnostique (anomalies) Durée de l’examen: 20minutes Examen indolore

L’IRM ou imagerie à résonance magnétique Elle permet de visualiser certaines lésions cérébrales que le scanner ne peut détecter. Tout le matériel métallique doit être enlever ( bijoux, lunettes, prothèse) et les porteurs de pace maker ne peuvent faire l’examen. Si le patient a travailler avec les métaux une radio des orbites est nécessaire. Durée 20 à 40 min C’est un tunnel fermé très bruyant où il faut rester immobile

Le traitement Les antiépileptiques sont des barbituriques ou non barbituriques (benzodiazépines ou autres … ) Pour les crises généralisées

Pour les crises généralisées Tonico-clonique: Phénobarbital: gardénal, alepsal Lamotrigine: Lamictal Topiramate : épitomax Valproate de sodium: dépakine Si absence: Ethosuximide: Zarontin pour les enfants surtout Ou lamictal

Traitement de la crise partielle Carbamazépine: Tégrétol Oxycarbazépine: Trileptal Gabapentine: Neurontin Levétitracécam: keppra Valproate de sodium: dépakine Phénytoïne: di-hidan

Traitement de l’état de mal Diazépam: valium Clonazépam: rivotril Phénytoïne: dilantin Un état de mal nécessite une prise en charge en réanimation

Effets secondaires des traitements Somnolence, vertiges ou céphalées Troubles digestifs: nausées, vomissements, bien le prendre au milieu des repas Hypersensibilité: manifestations cutanées, fièvre Toxicité hépatique: ictère, urines foncé, selles décolorées Toxicité hématologique: épistaxis, ecchymoses

Rôle infirmier Les premiers gestes d’urgence Allonger le patient si possible en PLS pour prévenir une inhalation bronchique. Mettre les barrières du lit. On libère les voies aériennes puis mise en place d’une canule de Guédel pour éviter les morsures. Ne pas ouvrir la bouche avec les doigts. Prévenir le médecin par l’aide soignante sur place. Noter l’heure de la crise, sa durée et les caractéristiques dans le dossier infirmier.

Prévoir une voie veineuse pour mettre en route un traitement sur prescription médicale pour mettre en route une IVD de Rivotril lors de la crise puis laisser en continue une seringue électrique. En fin de crise: rassurer le patient, le changer si urines et le réinstaller avec des barrières. Dédramatiser la situation. L’infirmière surveille les effets secondaires. Attention aux pauses respiratoires. Un dosage sanguin du traitement est de rigueur, sur prescription médicale ainsi qu’un ionogramme sang, une glycémie, calcémie, alcoolémie. Le médecin prévoira un EEG.

2 si la crise s’est passée à l’extérieur Accueil du patient, se présenter Installation dans la chambre, donner la sonnette Ne pas utiliser le mot « épilepsie » mais de malaise Faire recueil de données pour connaître les habitudes du patient Prises de constantes Évaluer si déficit moteur Apprécier les plaies, voir si VAT à jour Si morsure de la langue proposer un soin à l’éludril Rassurer le patient et la famille Comprendre les circonstances de la crise et son déroulement Expliquer que l’hospitalisation est souvent de courte durée et qu’il va passer des examens Ne pas laisser le patient seul dans la douche laisser la sonnette à proximité

Application du traitement Pose d’un abord veineux et surveillance Préparer le traitement ( poche sans PVC) Vérifier le traitement et son débit Vérification du traitement per os et son observance Éducation du patient sur son hygiène de vie Attention aux interactions médicamenteuse ( pilules contraceptives, anticoagulants ), ne doit pas prendre de traitement sans avis médical A la sortie Pas de traitement si une seule crise mais conseils

Conseils pratiques Éviter les stimulants: thé, alcool, café, tabac Éviter le manque de sommeil Éviter de rester à jeun Éviter la conduite de nuit Éviter de jouer trop longtemps aux jeux vidéos Proposer un suivi de soutien psychologique Aménagement de son intérieur Porter une carte de patient épileptique